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L’OADA s’engage à élargir les investissements arabes agricoles en Algérie

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  • L’OADA s’engage à élargir les investissements arabes agricoles en Algérie

    «La loi sur l’investissement en Algérie est bonne, souple et transparente. L’investissement a justement besoin de cette transparence pour mener à bien et sans obstacles les projets.» C’est ce qu’a déclaré hier le docteur Tarik Ibn Moussa Azedjali, directeur général de l’Organisation arabe pour le développement agricole (OADA), à l’ouverture de la réunion des experts chargés de la préparation de la 31ème session de l’assemblée générale et de la 36ème session du conseil exécutif de cette organisation à l’hôtel Sheraton Club des Pins.

    Il a souligné que la loi algérienne sur l’investissement est encourageante et pourra attirer de nombreux investissements, mais en partenariat avec des Algériens, ce qui fait sa spécificité. Interrogé sur les investissements arabes en Algérie dans le domaine de l’agriculture, il fera savoir que quelques efforts sont déjà faits et que son organisation œuvre à les renforcer davantage à l’avenir.

    Le premier responsable de l’OADA n’a pas manqué d’évoquer le déficit alimentaire des pays arabes, qui, fort heureusement, n’a pas augmenté. Il tourne autour de 29 milliards de dollars. Des efforts sont faits par ces pays pour tenter de le réduire. Mais, dit-il, «le problème, de notre point de vue, n’est pas ce déficit mais les grands défis à relever en ce qui concerne les ressources hydriques, entre autres. L’opération demeure complexe mais, malgré cela, il y a déjà eu d’importantes réalisations». L’année dernière, à titre illustratif, a vu la production agricole dans les pays arabes atteindre 54,9 millions de tonnes, ce qui représente un exploit puisque la capacité était seulement de 49,7 millions de tonnes. «Si chaque pays se concentre sur ses plans d’action et leur mise en œuvre, et à mobiliser les capitaux arabes nécessaires, nous pourrons réaliser encore de grandes réussites», explique M. Azedjali, ajoutant que «leurs plans
    de travail s’inspirent de la stratégie arabe pour le développement agricole adoptée lors du sommet de Riyad».

    D’ailleurs, l’un des autres points inscrits à l’ordre du jour est le suivi de l’exécution de la déclaration de Riyad pour le renforcement de la coopération arabe afin de faire face à la crise alimentaire mondiale. Cela en plus du débat pour l’adoption du plan de travail de l’organisation pour les deux prochaines années, 2011 et 2012, qui reposera, notamment, sur la formation et le recyclage des ressources humaines dans le domaine agricole des pays arabes disposant de grandes potentialités mais souffrant de difficultés pour la mobilisation des ressources hydriques pour l’irrigation, mais aussi de moyens financiers à même de mener à bien les projets. Pour ce faire, les participants à cette rencontre ont appelé à consolider les efforts pour atteindre les objectifs, notamment la sécurité alimentaire. Le représentant du Soudan a fait savoir que son pays possède des potentialités en mesure de réaliser l’autosuffisance de tous les pays arabes à condition de trouver des financements pour les projets.

    La question de la sécurité alimentaire mobilise de plus en plus l’attention du monde ces derniers temps. Les pays arabes sont conscients de ses enjeux, d’où leur volonté de travailler ensemble pour faire baisser la dépendance vis-à-vis del’étranger. Seront-ils à même de réaliser ce défi ?

    Les experts, qui se sont penchés sur différents dossiers à huis clos, devront préparer la feuille de route aux ministres arabes qui en débattront demain. Lors de l’ouverture, le directeur de l’OADA a annoncé que la présidence de la commission technique de cette session sera assurée par M. Ferroukhi, secrétaire général au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, tandis que celle des finances le sera par M. Kaci, du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques.

    La Tribune
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

  • #2
    54 millions de tonnes ??? il y a erreur.

    rien que les cereales au maghreb + egypte representent plus de la moitié de ces 54 millions de tonnes.

    Commentaire


    • #3
      la quantité varie selon la pluviometrie

      il faut faire des moyennes sur plusieurs campagnes de recoltes, au moins sur une periode de 5 ans

      sinon les chiffres varient bien trop

      Commentaire

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