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Arcelor qui est actuellement en proie à l'OPA hostile de Mittal entend bien se développer et favoriser ainsi sa croissance. Après l'achat du canadien Dofasco en début de semaine, arcelor achète une part de l'aciériste chinois Laiwu .
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Le sidérurgiste européen Arcelor , actuellement visé par le raid de Mittal, va croître en Chine, le premier marché mondial de l'acier, en achetant pour 218 millions d'euros 38,41% du capital de l'aciériste chinois Laiwu.
Confirmant des informations qui avaient filtré en Chine plus tôt vendredi, Arcelor a annoncé avoir reçu le feu vert des autorités chinoises de la province de Shandong (est). L'accord doit encore recevoir l'aval formel des autorités centrales de Pékin.
Ce feu vert de Pékin est attendu d'ici "trois à six mois", a précisé le patron d'Arcelor Guy Dollé, au cours d'une conférence téléphonique.
L'officialisation de cette prise de participation dans Laiwu était attendue, Arcelor ayant signé il y a plusieurs semaines un accord séparé avec Laiwu pour entrer à son capital.
En vertu des lois chinoises, une société étrangère ne peut acquérir une majorité de contrôle dans une entreprise sidérurgique locale.
Laiwu est une société de taille moyenne, filiale du groupe Laigang qui produit plus de 10 millions de tonnes d'acier par an. Le chiffre d'affaires du groupe en 2004 s'est élevé à 36,2 milliards de yuans (4,5 milliards de dollars) et son bénéfice à 2,65 milliards de yuans (320 millions de dollars).
Arcelor s'implante ainsi sur le premier marché mondial. La Chine est depuis 1996 le premier producteur d'acier au monde. Elle représente un quart de la production sidérurgique mondiale.
En Chine, Arcelor ne veut pas se limiter à Laiwu, dans un pays "stratégique" qui représente 30% de la consommation mondiale d'acier. M. Dollé a indiqué que son groupe avait des "discussions avec d'autres partenaires en Chine" mais à un stade moins avancé.
Cette prise de participation --même si elle a été négociée avant le raid de Mittal Steel -- correspond à la volonté d'Arcelor de faire des acquisitions pour mieux faire front à l'OPA hostile de son rival, qui veut racheter le groupe européen pour 18,6 milliards d'euros.
Arcelor a en effet annoncé son intention de grossir, pour valoir plus cher et dissuader son prédateur, comme il l'a fait en début de semaine en achetant le canadien Dofasco .
Le numéro deux mondial a répété son projet de croître là où il est absent ou peu présent, comme en Chine, en Inde, en Russie ou en Europe de l'Est.
Arcelor, issu en 2002 de la fusion entre le français Usinor, l'espagnol Aceralia et le luxembourgeois Arbed, a déjà en Chine une participation de 12% dans une coentreprise de tôles automobiles de Shanghai, avec Nippon Steel et le chinois Baoshan Iron and Steel.
Pour sa part, en septembre, son rival Mittal Steel a acheté pour 338 millions de dollars (281 millions d'euros) 36,67% de Hunan Valin Steel Tube and Wire, une des usines leaders de Chine, d'une capacité de 10 millions de tonnes par an.
La semaine prochaine, Mittal Steel doit présenter au gouvernement français son projet industriel de fusion avec Arcelor pendant que le groupe européen entame ses rencontres avec ses actionnaires pour les convaincre de ne pas céder leurs titres à Mittal.
Par AFP
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Le sidérurgiste européen Arcelor , actuellement visé par le raid de Mittal, va croître en Chine, le premier marché mondial de l'acier, en achetant pour 218 millions d'euros 38,41% du capital de l'aciériste chinois Laiwu.
Confirmant des informations qui avaient filtré en Chine plus tôt vendredi, Arcelor a annoncé avoir reçu le feu vert des autorités chinoises de la province de Shandong (est). L'accord doit encore recevoir l'aval formel des autorités centrales de Pékin.
Ce feu vert de Pékin est attendu d'ici "trois à six mois", a précisé le patron d'Arcelor Guy Dollé, au cours d'une conférence téléphonique.
L'officialisation de cette prise de participation dans Laiwu était attendue, Arcelor ayant signé il y a plusieurs semaines un accord séparé avec Laiwu pour entrer à son capital.
En vertu des lois chinoises, une société étrangère ne peut acquérir une majorité de contrôle dans une entreprise sidérurgique locale.
Laiwu est une société de taille moyenne, filiale du groupe Laigang qui produit plus de 10 millions de tonnes d'acier par an. Le chiffre d'affaires du groupe en 2004 s'est élevé à 36,2 milliards de yuans (4,5 milliards de dollars) et son bénéfice à 2,65 milliards de yuans (320 millions de dollars).
Arcelor s'implante ainsi sur le premier marché mondial. La Chine est depuis 1996 le premier producteur d'acier au monde. Elle représente un quart de la production sidérurgique mondiale.
En Chine, Arcelor ne veut pas se limiter à Laiwu, dans un pays "stratégique" qui représente 30% de la consommation mondiale d'acier. M. Dollé a indiqué que son groupe avait des "discussions avec d'autres partenaires en Chine" mais à un stade moins avancé.
Cette prise de participation --même si elle a été négociée avant le raid de Mittal Steel -- correspond à la volonté d'Arcelor de faire des acquisitions pour mieux faire front à l'OPA hostile de son rival, qui veut racheter le groupe européen pour 18,6 milliards d'euros.
Arcelor a en effet annoncé son intention de grossir, pour valoir plus cher et dissuader son prédateur, comme il l'a fait en début de semaine en achetant le canadien Dofasco .
Le numéro deux mondial a répété son projet de croître là où il est absent ou peu présent, comme en Chine, en Inde, en Russie ou en Europe de l'Est.
Arcelor, issu en 2002 de la fusion entre le français Usinor, l'espagnol Aceralia et le luxembourgeois Arbed, a déjà en Chine une participation de 12% dans une coentreprise de tôles automobiles de Shanghai, avec Nippon Steel et le chinois Baoshan Iron and Steel.
Pour sa part, en septembre, son rival Mittal Steel a acheté pour 338 millions de dollars (281 millions d'euros) 36,67% de Hunan Valin Steel Tube and Wire, une des usines leaders de Chine, d'une capacité de 10 millions de tonnes par an.
La semaine prochaine, Mittal Steel doit présenter au gouvernement français son projet industriel de fusion avec Arcelor pendant que le groupe européen entame ses rencontres avec ses actionnaires pour les convaincre de ne pas céder leurs titres à Mittal.
Par AFP