Bouteflika lors du cinquantenaire de l'UGTA a communiqué sous fond de bilan les chiffres de la croissance économique de l'Algérie.
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Lors de son discours, prononcé jeudi dernier à l’occasion de la commémoration du 50ème anniversaire de l’UGTA, le président de la République n’a pas manqué d’évoquer, dans le détail les chiffres qui ont marqué les sept années de croissance économique en Algérie.
De 1999 à 2004, c’est à dire depuis l’investiture de Abdelaziz Bouteflika, cette croissance économique «a été au rendez-vous sans interruption», estimera le Président, justifiant cette croissance par «la politique d’investissement public qui n’a cessé de s’intensifier, totalisant plus de 3 000 milliards DA entre 1999 et 2004» et par «l’encouragement de l’investissement privé national et étranger qui a, quant à lui, dépassé les 2 300 milliards DA».
Pour mettre en évidence «la satisfaction progressive» des besoins sociaux -même si, comme il le précisera «les réponses demeurent encore insuffisantes»-, Abdelaziz Bouteflika évoquera le montant global des transferts contenus dans le budget 2006 et qui sont de l’ordre de 512 milliards de dinars, soit une hausse de 14% par rapport à l’année 2005. Ce montant, ajoute le Président, représente 20% du budget général de l’Etat et près de 10% du PIB.
Dans le secteur de l’habitat, Abdelaziz Bouteflika citera le nombre de 950 000 logements construits depuis 1999 (16% du parc national de logements), estimant que «la crise du logement a été contenue et commence à être surmontée». Dans le même cadre de nouvelles réalisations, 3 000 établissements scolaires sont nés durant la même période, dont 350 lycées et plus de 800 écoles fondamentales. Pour ce qui est de l’enseignement universitaire, le président de la République parlera d ’«un véritable bond avant», illustré par «la réception de 390 000 places pédagogiques, soit 58 % du parc national total, de 160 000 places d’hébergement, soit 53% du total, ainsi que de 118 restaurants universitaires, soit 40 % de ce que notre pays possède dans ce domaine».
Le président de la République citera également plusieurs autres secteurs ayant profité d’investissement aux profits des citoyens, dont celui de l’hydraulique ou encore celui de l’énergie. Concernant les «bons résultats» économiques et financiers obtenus entre 2000 et 2005, grâce au plan de relance économique et à la hausse des prix du pétrole, Abdelaziz Bouteflika les illustrera par «la maîtrise de l’inflation à un niveau très bas» et «la reprise soutenue de la croissance économique, la forte consolidation de la position financière extérieure et l’amélioration des finances publiques». «La maîtrise de l’inflation s’est bien confirmée en 2005 avec un rythme de seulement 1,6 % en moyenne annuelle contre 3,6 % en 2004», soulignera encore le président de la République.
Considérant la reprise de la croissance économique «régulière et significative» pour avoir dépassé les 5% durant les 4 dernières années, le chef de l’Etat relèvera que cela a été réalisé grâce à une «forte expansion du secteur des hydrocarbures, mais aussi à celles du secteur du BTP, des services et de l’agriculture». «La consolidation de la position financière extérieure du pays apparaît clairement dans la poursuite soutenue de l’accumulation des réserves officielles de change», qui ont été évaluées à 4,4 milliards de dollars à la fin 1999 et «ont décuplé en cinq ans», se réjouira à ce sujet Abdelaziz Bouteflika qui relèvera aussi que le revenu annuel par habitant a plus que doublé entre 1999 et 2005, passant de 108 066 dinars en 1999 à 228 500 dinars durant cette période.
En matière d’emploi, le président Bouteflika a relevé la baisse du taux de chômage, ces dernières années, passant de «près de 30 % en 1999 à 15,3% en 2005».
Par La tribune
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Lors de son discours, prononcé jeudi dernier à l’occasion de la commémoration du 50ème anniversaire de l’UGTA, le président de la République n’a pas manqué d’évoquer, dans le détail les chiffres qui ont marqué les sept années de croissance économique en Algérie.
De 1999 à 2004, c’est à dire depuis l’investiture de Abdelaziz Bouteflika, cette croissance économique «a été au rendez-vous sans interruption», estimera le Président, justifiant cette croissance par «la politique d’investissement public qui n’a cessé de s’intensifier, totalisant plus de 3 000 milliards DA entre 1999 et 2004» et par «l’encouragement de l’investissement privé national et étranger qui a, quant à lui, dépassé les 2 300 milliards DA».
Pour mettre en évidence «la satisfaction progressive» des besoins sociaux -même si, comme il le précisera «les réponses demeurent encore insuffisantes»-, Abdelaziz Bouteflika évoquera le montant global des transferts contenus dans le budget 2006 et qui sont de l’ordre de 512 milliards de dinars, soit une hausse de 14% par rapport à l’année 2005. Ce montant, ajoute le Président, représente 20% du budget général de l’Etat et près de 10% du PIB.
Dans le secteur de l’habitat, Abdelaziz Bouteflika citera le nombre de 950 000 logements construits depuis 1999 (16% du parc national de logements), estimant que «la crise du logement a été contenue et commence à être surmontée». Dans le même cadre de nouvelles réalisations, 3 000 établissements scolaires sont nés durant la même période, dont 350 lycées et plus de 800 écoles fondamentales. Pour ce qui est de l’enseignement universitaire, le président de la République parlera d ’«un véritable bond avant», illustré par «la réception de 390 000 places pédagogiques, soit 58 % du parc national total, de 160 000 places d’hébergement, soit 53% du total, ainsi que de 118 restaurants universitaires, soit 40 % de ce que notre pays possède dans ce domaine».
Le président de la République citera également plusieurs autres secteurs ayant profité d’investissement aux profits des citoyens, dont celui de l’hydraulique ou encore celui de l’énergie. Concernant les «bons résultats» économiques et financiers obtenus entre 2000 et 2005, grâce au plan de relance économique et à la hausse des prix du pétrole, Abdelaziz Bouteflika les illustrera par «la maîtrise de l’inflation à un niveau très bas» et «la reprise soutenue de la croissance économique, la forte consolidation de la position financière extérieure et l’amélioration des finances publiques». «La maîtrise de l’inflation s’est bien confirmée en 2005 avec un rythme de seulement 1,6 % en moyenne annuelle contre 3,6 % en 2004», soulignera encore le président de la République.
Considérant la reprise de la croissance économique «régulière et significative» pour avoir dépassé les 5% durant les 4 dernières années, le chef de l’Etat relèvera que cela a été réalisé grâce à une «forte expansion du secteur des hydrocarbures, mais aussi à celles du secteur du BTP, des services et de l’agriculture». «La consolidation de la position financière extérieure du pays apparaît clairement dans la poursuite soutenue de l’accumulation des réserves officielles de change», qui ont été évaluées à 4,4 milliards de dollars à la fin 1999 et «ont décuplé en cinq ans», se réjouira à ce sujet Abdelaziz Bouteflika qui relèvera aussi que le revenu annuel par habitant a plus que doublé entre 1999 et 2005, passant de 108 066 dinars en 1999 à 228 500 dinars durant cette période.
En matière d’emploi, le président Bouteflika a relevé la baisse du taux de chômage, ces dernières années, passant de «près de 30 % en 1999 à 15,3% en 2005».
Par La tribune
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