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En Afrique, une quarantaire d'entreprises témoignent du décollage du continent

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  • En Afrique, une quarantaire d'entreprises témoignent du décollage du continent

    Et si l'Afrique était comparable aux BRIC, ce groupe de pays émergents gagnants constitué par le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine ? C'est la question que pose le Boston Consulting Group (BCG) dans son dernier rapport, publié mercredi 2 juin, consacré pour la première fois aux pays africains et à leurs entreprises les plus performantes. Pour le BCG, on sous-estime l'Afrique, en oubliant de voir ses avancées en matière économique, celles-ci étant éclipsées par les performances des pays asiatiques et sud-américains.

    Le continent s'éveille depuis une dizaine d'années, et les clichés misérabilistes qu'on entretient à son propos - en n'évoquant que les conflits, maladies et famines - sont en bonne partie dépassés. "On a tendance à ne voir que l'Afrique subsaharienne, en oubliant l'Afrique du nord et l'Afrique australe. Or les locomotives de l'Afrique se trouvent à ses extrémités nord et sud", souligne Patrick Dupoux, directeur associé au BCG à Casablanca et coauteur du rapport.

    Pour illustrer le décollage de l'Afrique, le BCG a retenu quarante groupes africains structurés, les "African challengers", à la croissance rapide et aux ambitions mondiales. Hétéroclite, notamment par la taille, ce "top 40" des gagnants africains concurrence déjà les sociétés occidentales.

    Quelque 30 % de ces entreprises sont étatiques ; 25 % d'entre elles sont spécialisées dans les services financiers ; 20 % dans l'énergie et les matières premières (mais elles raflent à elles seules plus de la moitié des revenus de ces 40 "African challengers"), 15 % sont dans les télécommunications, la technologie et les médias. Le reste dans la logistique, les services et les biens de consommation.

    Dans leur quasi-totalité, ces fleurons du dynamisme africain ont vu le jour chez les "Lions africains", appellation donnée par le BCG à huit pays qui tirent la croissance du continent : l'Afrique du Sud, l'Algérie, le Botswana, l'Egypte, l'île Maurice, la Libye, le Maroc et la Tunisie. En 2008, le revenu par habitant de ces "Lions africains" s'est élevé à 10 000 dollars (8 200 euros), dépassant par conséquent celui des BRIC (8 800 dollars).

    C'est l'Afrique du Sud qui remporte la palme. Elle abrite 18 "African challengers", dont trois sont des acteurs mondiaux : Anglo American, SAB Miller et Old Mutual. Suivent Aspen Pharmacare, Sappi, Shoprite, ou encore MTN Group, notamment.

    L'Egypte arrive en deuxième position, avec sept sociétés considérées comme championnes : Orascom Telecom, présent sur plusieurs continents, mais aussi Al Ezz Group, CIB, Elsewedy Cables.... Le Maroc peut se targuer d'avoir six "challengers" (l'Office chérifien des phosphates, la holding ONA, Attijariwafa Bank...) L'Algérie s'illustre avec la Sonatrach et Cévital, et la Tunisie avec Poulina et Elloumi.

    En Afrique, l'augmentation de la productivité peut contrebalancer celle des salaires, souligne le rapport du BCG. Ainsi, entre 2000 et 2008, ce taux a crû de 2,8 % par an sur le continent, contre 1,5 % aux Etats-Unis et 1 % en Europe occidentale. L'un des principaux défis de ces 40 "challengers" est de trouver et de garder du personnel qualifié sur un continent où le niveau d'éducation reste faible. L'autre défi, pour ces entreprises gagnantes, est d'obtenir le soutien des politiques publiques.

    Accéder au statut d'"African challenger" n'est pas une garantie pour l'avenir, loin de là. "Nous sommes en concurrence avec des mastodontes comme l'américain Mosaic et le norvégien Yara", rappelle Mostafa Terrab, directeur général de l'Office chérifien des phosphates (OCP). La force de l'OCP ? Précisément, le "syndrome du challenger", autrement dit la nécessité de se battre pour gagner. Sa stratégie ? Mostafa Terrab affirme qu'il n'en a pas, sinon de "maintenir en permanence l'OCP dans la meilleure condition physique pour l'épreuve, comme le font tous les sportifs de haut niveau."
    Florence Beaugé
    Dernière modification par jazouli, 01 juin 2010, 19h38.

  • #2
    Une note positive qui fera plaisir à tout les forumistes...

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    • #3
      vivement l'union maghrebine

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      • #4
        le nigeria devrait pas tarder a decoller vu son potentiel.

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        • #5
          le negeria quelle potentiel a part le petrole comme d ailleurs l algerie et la lybie a part ca rien

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          • #6
            le negeria quelle potentiel a part le petrole comme d ailleurs l algerie et la lybie a part ca rien
            jugement plutot hatif a mon avis, surtout au moment ou leurope parait avoir un avenir des plus sombres

            un pays qui fait vivre ensemble plus de 120 ethnies differentes et des centaines de langues est deja un cas a part, le pays a une population de plus de 120 millions dhabitants

            les violences sporadiques dans le nord (haoussas) et dans le sud (ibos) sont tout a fait copmarables a celles qui secouent le kerala en inde, et le xinjiang et le tibet en chine

            le nigeria a deja une industrie automobile

            il est le premier producteur dhydrocarbures du continent

            le potentiel economique de ce pays est gigantesque, il faut absolument finir cette route alger-lagos

            on doit se lier davantage a ce geant, afin de profiter reciproquement du developpement de nos economies respectives

            et Universal Disc va bientot exporter dans ce pays...

            Le numéro un du CD et du DVD à l'échelle nationale veut se lancer à la conquête du marché maghrébin.
            Unique fabricant en Algérie de CD-R, CD pressés et DVD, Universal Disc, qui a commencé à produire en novembre 2003, a démarré avec un investissement de quelque 30 millions d'euros. Car les machines coûtent cher. L'usine, qui se trouve dans la zone industrielle d'Alger, comportait au départ trois lignes de production. Elle en compte aujourd'hui huit et en attend quatre autres pour la production de DVD-R. En un an, la production a été multipliée par quatre, et le nombre de salariés est passé de 60 à 120. Les quatre machines qui fabriquent les CD-R peuvent fournir 100 000 pièces par jour. Séparées par une vitre et un couloir, deux autres machines ont une capacité de production maximale de 30 000 CD pressés et DVD par jour. « Nous avons un process complet de fabrication du CD, explique Karim Benyounes, le manager logistique. Nous importons toutes les matières premières, mais ensuite, tout est fait sur place. Nous avons une unité de masterisation, deux machines d'impression pour les jaquettes d'une capacité de 6 000 CD à l'heure, une machine pour le conditionnement. Depuis trois semaines, nous faisons tourner deux lignes de fabrication de boîtiers plastique qui peuvent produire 40 millions de pièces par an. Avant, on achetait les boîtiers en Chine. À présent, on va couvrir nos besoins et vendre sur le marché local. »
            En un temps record, Universal Disc s'est imposé en Algérie, passant de 5-10 % de parts de marché en 2003 à 60-70 % en 2004. « Nous sommes devenus leaders en qualité et en disponibilité, se réjouit Brahim Yazid, le directeur commercial. Nous maîtrisons les coûts et les tarifs, et nous avons une stratégie commerciale visant à éliminer les importateurs. Ce qui est produit localement n'inspire généralement pas confiance au consommateur, qui préférera acheter ce qui vient de l'étranger. Nous voulons lui prouver qu'il se trompe. Notre produit est bon pour le marché local et l'exportation. » La société compte d'ailleurs se lancer cette année à l'assaut du marché maghrébin (Maroc, Tunisie, Libye), estimé à 100 millions de pièces par an. « On peut conquérir 70 % à 80 % de ce marché, affirme Brahim Yazid. Nous considérons ces pays comme des extensions du marché algérien. Nous avons également des demandes d'Espagne. Actuellement, seule l'Asie produit du CD-R, avec parfois de mauvaises surprises côté qualité. »
            Quant à la production de DVD-R, elle devrait débuter en avril, au rythme de 80 000 à 100 000 pièces par jour, dont 80 % seront destinées à l'exportation en Europe, via un bureau en Suisse. « Quand le marché sera mûr, nous serons à même d'exporter vers l'Afrique », explique le directeur commercial. Si la société est en situation de monopole en Algérie, elle est aussi leader en Afrique. « Plus on est puissant, plus on dissuade les autres d'investir pour s'installer. Nous avons des clients au Nigeria, car cela leur revient moins cher de commander leurs produits chez nous que d'ouvrir une usine », indique Brahim Yazid.
            Universal Disc dispose de cinq distributeurs - un à l'Est, un à l'Ouest et trois au Centre - et vend essentiellement, pour ce qui est du CD pressé, à des professionnels qui pressent de l'image, du son, du multimédia, et qui possèdent les droits de duplication des contenus (films, musique ou logiciels informatiques). Le CD-R, lui, est un disque destiné à être gravé, il est largement utilisé dans l'audio... et le piratage ! Le CD-R représente 80 % des ventes de disques en Algérie pour un marché estimé entre 50 millions et 80 millions de pièces par an. « Il y a une très grosse consommation de CD gravés, car le marché n'est pas réglementé et qu'il n'y a pas encore la culture du 100 % pressé, comme en Europe, confirme Brahim Yazid. Le marché algérien pour les CD en général est énorme et il n'est pas développé à 100 %, car les cassettes audio et les VHS existent encore, et les lecteurs DVD coûtent trop cher. »
            Le CD-R a encore de beaux jours devant lui alors qu'en parallèle le DVD est appelé à se développer. Universal Disc peut avoir confiance en l'avenir. Dans ses autres perspectives de développement, l'entreprise espère se faire une belle place sur le futur marché des cartes magnétiques - cartes de crédit, mais aussi cartes d'identité, passeports et permis de conduire sécurisés... Pour le moment, le directeur commercial, sans révéler le chiffre d'affaires annuel, glisse que l'entreprise est rentable. « Il y a une Algérie qui avance ! » Universal Disc en fait partie.

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            • #7
              bien dit hugo chavez,
              le nigeria c'est le geant d'afrique avec l'afds.

              130 millions d'hab, premiere reserve de gaz et petrole d'afrique.des mines.
              et surtout de l'eau et des terres arabes a profusion.
              il possede bien plus que de terre arable que la france.

              il a le potentiel pour devenir numero 1 d'afrique.
              sans parler de sa democratie qui avance bien.

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              • #8
                effetivement ce pays est un authentique geant, et on fait bien de slier a lui

                on est un pays du sud, et on doit travailler avec les pays qui composent notre continent

                le racisme anachronique est vraiment hors sujet au 21eme siecle, et les algeriens denigrent bien trop volontiers les pays africains

                ils pourraient faire pas de business avec ces pays....mais preferent se faire humilier en europe...


                cest souvent le nif a lenvers, malheuresement

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                • #9
                  Et si l'Afrique était comparable aux BRIC
                  Sans vouloir être pessimiste, le chemin risque d'être très très long car si on s'en tient aux faits, l'Afrique comptera deux milliards d'individus d'ici l'année 2050 et a pour l'instant le PIB de la ............. Belgique !!

                  La question à poser et à laquelle il faudrait répondre c'est surtout pourquoi ce continent est à la fois le plus riche (minerais, ressources nat., matières premières etc .............) et le plus pauvre en termes de pouvoir d'achat des populations ?

                  Ceci pour dire que, tant que les puissances occidentales continueront à avoir la haute main sur ce continent, à y faire élire des voleurs et autres vendus de la pire espèce, les populations autochtones n'ont rien à espérer ............ ou si peu !
                  Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                  • #10
                    a voir letat des PIGS europeens...

                    ajouté a cela les appetits de la chine, des usa, du bresil, de linde, de la russie...

                    on se dit que cest en multipliant ses partenaires que les africains vont en finir avec le pillage de leurs ressources

                    le probleme du continent est sa population, trop faible, avec 2 milliards ont aura un vrai marché, un immense marché a investir

                    mais pour cela il faut abandonner les clichés racistes dex colonisés, et cest encore une autre histoire

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                    • #11
                      Le Maroc peut se targuer d'avoir six "challengers" (l'Office chérifien des phosphates, la holding ONA, Attijariwafa Bank...)
                      Le Maroc peut facilement passer en deuxiéme position avec une ou deux entreprises en plus.

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                      • #12
                        faut arreter de tout mettre sur les occidentaux, si l'afrique est dans cet etat la, c'est avant tout a cause des africains eux meme.et bien sur de leur dirigents incompétents et voleurs.

                        il n'y a qu'a voir l'aide détournée.

                        sur 50 pays a peine une dizaine se soucient vraiment de leur pays.

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                        • #13
                          Qui parle du Nigeria?

                          Elle est malheureusement à des années de lumière du train émergence.

                          Et ce ne sont pas les 130millions d'habitants qui feront d'elle un dragon africain.

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                          • #14
                            il n'y a qu'a voir l'aide détournée.
                            L'aide détournée ? oui en effet, mais tu serais surpris de la véritable destination de ces détournements.

                            Une petite partie s'en va dans des comptes en occident au nom de ces voleurs/corrompus mais la part du lion s'en est toujours allée au même endroit, mais cette fois pour financer les campagnes électorales de partis qui se sont toujours dressés comme les champions de la transparence et de la démocratie.

                            Bien sûr, le lymphatisme/je m'en foutisme légendaire africain ne doit pas être dédouané mais l'essentiel de la gangrène est ailleurs !
                            Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                            • #15
                              le lymphatisme/je m'en foutisme légendaire africain
                              ouh la....

                              ca va bientot deraper

                              il faut savoir que les chinois arrivent, et que les algeriens ne veulent toujours pas travailler avec les pays africains

                              et preferent faire laumone a leurope, qui les meprisent sans retour, et pour cette raison justement...

                              la mentalité coloniale survit encore....et quand on est algerien....

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