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Conserves végétales : une industrie encore tributaire des aléas d'approvisionnement
Le Maroc est le premier fournisseur européen de conserves d'abricots.
Selon une étude de la Fédération des industries de la conserve des produits agricoles au Maroc (FICOPAM) le secteur des fruits et légumes produit, selon la pluviométrie de l’année, une quantité de conserves, tous produits confondus, une moyenne de 325 000 tonnes chaque année, qui se répartit comme suit :
• Condiments : olives 130 000 t, câpres 12 000 t, cornichons 3 000 t
• Conserves de légumes : 20 000 t
• Jus et conserves de fruits : 30 000 t
• Epices : 10 000 t
• Fruits et légumes déshydratés : 10 000 t
• Fruits et légumes surgelés : 50 000 t
• Huiles d’olive, vinaigres : 60 000 t
En 2004, cette production a été assurée par 100 entreprises en 2004 (dernières statistiques officielles du MCIMNE) avec des capacités de production très dispersées selon la taille des entreprises. Les 10 premières entreprises représentent près de 60% des exportations en valeur.
Les entreprises de grande taille sont le plus souvent intégrées en amont et sont capables grâce à l’utilisation des technologies adaptées de produire des produits à forte valeur ajoutée qui répondent aux normes internationales des marchés à l’exportation. Les petites entreprises les plus nombreuses, disposent d’un outil de production «artisanal».
Le Maroc occupe le deuxième rang mondial pour les conserves d’olives (après l’Espagne), le premier pour les câpres (suivi de la Turquie), le deuxième ou le troisième pour les cornichons (après la Hongrie et la Turquie). Il est également le premier fournisseur européen de conserves d’abricots et le deuxième d’haricots verts transformés (après la Chine).
Les produits transformés sont destinés à 92% au marché européen (74% sur la France). Cette orientation résulte des préférences accordées aux produits traditionnellement exportés par le Maroc sur le marché français lors des divers rounds de négociation des accords commerciaux entre le Maroc et l’UE en 1969 et 1976.
Né au début des années soixante, avec le lancement de la politique des barrages et du million d’hectares irrigués, le secteur des conserves végétales au Maroc a vu sa production passer de 35 000 tonnes en 1966 à près de 90 000 tonnes en 1980, 150 000 tonnes en 1990 et
230 000 tonnes en 2000. Les principaux produits exportés au niveau des fruits sont les conserves d’abricots. Les produits destinés au marché intérieur sont essentiellement les confitures. L’activité de transformation et de conservation de tomates est également destinée au marché intérieur en grande partie..
Pour finir, une monographie du secteur réalisée par la FICOPAM, fait état de deux problèmes dans la filière (extrait) «Le premier est celui de la restructuration de la petite et moyenne industrie de la conserve, non intégrée à l’aval. Cette restructuration permettrait d’accroître sensiblement la valeur ajoutée produite localement qui reste faible et accroîtrait la pression concurrentielle sur les quelques entreprises qui dominent chacune des filières aujourd’hui. Le second est celui des circuits d’approvisionnement, dont le caractère informel décourage les nouveaux investisseurs et réduit la pression concurrentielle sur les entreprises déjà installées».
lavieeco Mise en ligne le : 02/06/2010
Le Maroc est le premier fournisseur européen de conserves d'abricots.
Selon une étude de la Fédération des industries de la conserve des produits agricoles au Maroc (FICOPAM) le secteur des fruits et légumes produit, selon la pluviométrie de l’année, une quantité de conserves, tous produits confondus, une moyenne de 325 000 tonnes chaque année, qui se répartit comme suit :
• Condiments : olives 130 000 t, câpres 12 000 t, cornichons 3 000 t
• Conserves de légumes : 20 000 t
• Jus et conserves de fruits : 30 000 t
• Epices : 10 000 t
• Fruits et légumes déshydratés : 10 000 t
• Fruits et légumes surgelés : 50 000 t
• Huiles d’olive, vinaigres : 60 000 t
En 2004, cette production a été assurée par 100 entreprises en 2004 (dernières statistiques officielles du MCIMNE) avec des capacités de production très dispersées selon la taille des entreprises. Les 10 premières entreprises représentent près de 60% des exportations en valeur.
Les entreprises de grande taille sont le plus souvent intégrées en amont et sont capables grâce à l’utilisation des technologies adaptées de produire des produits à forte valeur ajoutée qui répondent aux normes internationales des marchés à l’exportation. Les petites entreprises les plus nombreuses, disposent d’un outil de production «artisanal».
Le Maroc occupe le deuxième rang mondial pour les conserves d’olives (après l’Espagne), le premier pour les câpres (suivi de la Turquie), le deuxième ou le troisième pour les cornichons (après la Hongrie et la Turquie). Il est également le premier fournisseur européen de conserves d’abricots et le deuxième d’haricots verts transformés (après la Chine).
Les produits transformés sont destinés à 92% au marché européen (74% sur la France). Cette orientation résulte des préférences accordées aux produits traditionnellement exportés par le Maroc sur le marché français lors des divers rounds de négociation des accords commerciaux entre le Maroc et l’UE en 1969 et 1976.
Né au début des années soixante, avec le lancement de la politique des barrages et du million d’hectares irrigués, le secteur des conserves végétales au Maroc a vu sa production passer de 35 000 tonnes en 1966 à près de 90 000 tonnes en 1980, 150 000 tonnes en 1990 et
230 000 tonnes en 2000. Les principaux produits exportés au niveau des fruits sont les conserves d’abricots. Les produits destinés au marché intérieur sont essentiellement les confitures. L’activité de transformation et de conservation de tomates est également destinée au marché intérieur en grande partie..
Pour finir, une monographie du secteur réalisée par la FICOPAM, fait état de deux problèmes dans la filière (extrait) «Le premier est celui de la restructuration de la petite et moyenne industrie de la conserve, non intégrée à l’aval. Cette restructuration permettrait d’accroître sensiblement la valeur ajoutée produite localement qui reste faible et accroîtrait la pression concurrentielle sur les quelques entreprises qui dominent chacune des filières aujourd’hui. Le second est celui des circuits d’approvisionnement, dont le caractère informel décourage les nouveaux investisseurs et réduit la pression concurrentielle sur les entreprises déjà installées».
lavieeco Mise en ligne le : 02/06/2010
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