Le paysage urbain prend, peu à peu, un nouvel aspect avec l’édification de ces tours vitrées dont l’architecture nous était inconnue. Une ville est en voie d’être érigée sur la façade maritime, à côté de l’hôtel Hilton, à Mohammadia. Le projet Alger Médina a démarré il y a deux ans et demi avant de se concrétiser par la construction d’une tour d’affaires, Algeria Business Center, considérée par le groupe Dahli comme étant «la première pierre» de ce qui «va devenir le futur Business-district d’Alger», selon le directeur du projet qui qualifie cette tour de «temple de la technologie».
Un véritable joyau conçu pour abriter les dernières techniques de pointe. «C’est ce qu’on appelle un véritable immeuble intelligent. La quasi-totalité des sociétés représentatives high-tech dans le monde, comme Hewlett Packard, Microsoft, Sysco qui sont les mastodontes des multinationales, sont ici, ainsi que plusieurs autres entreprises et des banques. Nous avons une telle technologie et une telle connexion qu’ils [les représentants étrangers, ndlr] ont l’impression d’être à côté [de leur pays].»
«C’est une première en Algérie, c’est l’extrait de la technologie qui se fait ici. Nous avons tous les systèmes possibles et imaginables pour fonctionner normalement en cas de panne de courant ou de téléphone.» Sur le plan de la capacité, la tour peut abriter 2 000 à 2 500 personnes, «dans de bonnes conditions de travail [air filtré, confort]». «Le confort n’est pas un luxe, c’est une nécessité pour augmenter la productivité, pour une meilleure rentabilité», souligne le directeur. Sa gestion est assurée par un personnel estimé à 700 employés qui assurent également la prise en charge de l’hôtel Hilton.
Une salle de conférences pouvant contenir 500 personnes, des salles de réunion (une pour chacun des pays d’appartenance des entreprises présentes), des agences de voyages et d’assurances, un copy center disposant d’«un matériel au top» pour l’envoi de fax, le tirage et même «l’édition d’un livre» occupent le premier étage. «Tout se fait sur place», nous dit le directeur du projet. La tour est «assise» sur deux étages en sous-sol. Ces derniers abritent la partie technique, «le cœur du système». Une salle de contrôle gère le fonctionnement intérieur. Des écrans affichent les alentours surveillés, avec possibilité d’agrandissement des images.
«En matière de sécurité, nous sommes couverts sur un rayon de plusieurs kilomètres», souligne notre interlocuteur. Le spectacle offert par toutes ces machines fait croire à une véritable usine en fonctionnement permanent. Notre interlocuteur présente cet ouvrage comme «un objet d’art».
«L’histoire d’un pays s’écrit avec son architecture»
«L’histoire d’un pays s’écrit avec son architecture. Tout ce que nous sommes en train de bâtir, c’est l’alphabet de notre histoire. Cette tour représente la première lettre. Les générations futures continueront.» Il émet le souhait que les prochaines constructions en Algérie soient «de cette qualité, sinon mieux. Il faut qu’on construise avec cette qualité et de cette manière». En plus de Algeria Business Center qui est donc achevé et «pleinement exploité», et l’hôtel Hilton, Alger Médina sera composée d’un City Center qui comprendra un palais des congrès dont les travaux démarreront à partir du mois de mai prochain, de deux autres tours de bureaux et d’appartements-hôtels d’une superficie de 70 à 1 000 m².
Une conception pour une vie future à Alger
Les futurs occupants pourront y séjourner pour une période indéterminée et choisir entre une autonomie complète et le recours au service hôtelier. Hommes d’affaires et simples voyageurs, sans pied-à-terre dans la capitale, s’y côtoieront. Il est prévu également la réalisation d’une marina qui sera composée d’un port de plaisance et de restaurants. «Ce sera la nouvelle pêcherie», nous dit le directeur.
Un shopping-môle [un centre commercial] «capable de recevoir 100 000 personnes dans les meilleures conditions» sera également édifié. En somme, un projet grandiose qui donnera un autre visage à Alger et, selon ses concepteurs, une ville où l’on pourra s’adonner aux affaires, faire des achats, s’offrir des loisirs, se restaurer.
«Il y aura, enfin, un endroit où on pourra venir le matin et repartir le soir après le shopping et les loisirs en terminant par un dîner.» Un boulevard piétonnier de 3 km donnera une autre dimension à cet espace. Le seul endroit à Alger, nous dit-on, où on trouvera une chaussée aussi spacieuse et aussi longue uniquement pour les piétons. Elle permettra aux visiteurs d’allier emplettes et promenade. La maquette dessinée sur une carte montre un parcours étudié de telle façon qu’il y ait une logique dans le cheminement des futurs usagers. «En clair, nous sommes en train de créer la vie future à Alger, pour les Algérois». Pour ceux qui souhaitent ne pas s’encombrer de leur progéniture, un parc aquatique accueillera les enfants qui seront pris en charge sur tous les plans en attendant le retour des parents.
Les travaux pour l’ensemble de ces projets débuteront en juin prochain pour prendre fin dans trois ans, au plus tard en 2010, «en fonction de la volonté de l’administration», relève le directeur du projet. Une date limite puisque le futur palais des congrès est appelé à abriter la conférence internationale sur le gaz qui doit se dérouler la même année.
«La Médina, une autre dimension»
«L’Algérie a été sélectionnée par le biais de cette infrastructure dont la capacité est de 4 000 personnes. Il y aura 3 000 participants, mais avec leurs accompagnateurs, nous aurons entre 10 000 et 12 000 personnes. C’est une grosse affaire.» Pour notre interlocuteur, ce nombre impressionnant sera gérable grâce aux relais et aux nouvelles technologies de la communication. «C’est la Médina, ce sera un autre monde, une autre dimension. Ce sera Alger du 3ème millénaire.» Il estime que celle-ci sera «un modèle de conception et d’architecture dont s’inspireront les futurs architectes». Alger Médina sera édifiée sur une superficie qui variera entre 70 et 80 hectares. Elle sera réalisée par l’architecte américain d’origine sud-coréenne, M. Kim, qui a été le maître d’œuvre de la tour Algeria Business Center. Une fois sa construction achevée, elle devrait générer 5 000 emplois, dont 1 700 à 2 000 pour le shoppingmôle.
Source: la tribune
Un véritable joyau conçu pour abriter les dernières techniques de pointe. «C’est ce qu’on appelle un véritable immeuble intelligent. La quasi-totalité des sociétés représentatives high-tech dans le monde, comme Hewlett Packard, Microsoft, Sysco qui sont les mastodontes des multinationales, sont ici, ainsi que plusieurs autres entreprises et des banques. Nous avons une telle technologie et une telle connexion qu’ils [les représentants étrangers, ndlr] ont l’impression d’être à côté [de leur pays].»
«C’est une première en Algérie, c’est l’extrait de la technologie qui se fait ici. Nous avons tous les systèmes possibles et imaginables pour fonctionner normalement en cas de panne de courant ou de téléphone.» Sur le plan de la capacité, la tour peut abriter 2 000 à 2 500 personnes, «dans de bonnes conditions de travail [air filtré, confort]». «Le confort n’est pas un luxe, c’est une nécessité pour augmenter la productivité, pour une meilleure rentabilité», souligne le directeur. Sa gestion est assurée par un personnel estimé à 700 employés qui assurent également la prise en charge de l’hôtel Hilton.
Une salle de conférences pouvant contenir 500 personnes, des salles de réunion (une pour chacun des pays d’appartenance des entreprises présentes), des agences de voyages et d’assurances, un copy center disposant d’«un matériel au top» pour l’envoi de fax, le tirage et même «l’édition d’un livre» occupent le premier étage. «Tout se fait sur place», nous dit le directeur du projet. La tour est «assise» sur deux étages en sous-sol. Ces derniers abritent la partie technique, «le cœur du système». Une salle de contrôle gère le fonctionnement intérieur. Des écrans affichent les alentours surveillés, avec possibilité d’agrandissement des images.
«En matière de sécurité, nous sommes couverts sur un rayon de plusieurs kilomètres», souligne notre interlocuteur. Le spectacle offert par toutes ces machines fait croire à une véritable usine en fonctionnement permanent. Notre interlocuteur présente cet ouvrage comme «un objet d’art».
«L’histoire d’un pays s’écrit avec son architecture»
«L’histoire d’un pays s’écrit avec son architecture. Tout ce que nous sommes en train de bâtir, c’est l’alphabet de notre histoire. Cette tour représente la première lettre. Les générations futures continueront.» Il émet le souhait que les prochaines constructions en Algérie soient «de cette qualité, sinon mieux. Il faut qu’on construise avec cette qualité et de cette manière». En plus de Algeria Business Center qui est donc achevé et «pleinement exploité», et l’hôtel Hilton, Alger Médina sera composée d’un City Center qui comprendra un palais des congrès dont les travaux démarreront à partir du mois de mai prochain, de deux autres tours de bureaux et d’appartements-hôtels d’une superficie de 70 à 1 000 m².
Une conception pour une vie future à Alger
Les futurs occupants pourront y séjourner pour une période indéterminée et choisir entre une autonomie complète et le recours au service hôtelier. Hommes d’affaires et simples voyageurs, sans pied-à-terre dans la capitale, s’y côtoieront. Il est prévu également la réalisation d’une marina qui sera composée d’un port de plaisance et de restaurants. «Ce sera la nouvelle pêcherie», nous dit le directeur.
Un shopping-môle [un centre commercial] «capable de recevoir 100 000 personnes dans les meilleures conditions» sera également édifié. En somme, un projet grandiose qui donnera un autre visage à Alger et, selon ses concepteurs, une ville où l’on pourra s’adonner aux affaires, faire des achats, s’offrir des loisirs, se restaurer.
«Il y aura, enfin, un endroit où on pourra venir le matin et repartir le soir après le shopping et les loisirs en terminant par un dîner.» Un boulevard piétonnier de 3 km donnera une autre dimension à cet espace. Le seul endroit à Alger, nous dit-on, où on trouvera une chaussée aussi spacieuse et aussi longue uniquement pour les piétons. Elle permettra aux visiteurs d’allier emplettes et promenade. La maquette dessinée sur une carte montre un parcours étudié de telle façon qu’il y ait une logique dans le cheminement des futurs usagers. «En clair, nous sommes en train de créer la vie future à Alger, pour les Algérois». Pour ceux qui souhaitent ne pas s’encombrer de leur progéniture, un parc aquatique accueillera les enfants qui seront pris en charge sur tous les plans en attendant le retour des parents.
Les travaux pour l’ensemble de ces projets débuteront en juin prochain pour prendre fin dans trois ans, au plus tard en 2010, «en fonction de la volonté de l’administration», relève le directeur du projet. Une date limite puisque le futur palais des congrès est appelé à abriter la conférence internationale sur le gaz qui doit se dérouler la même année.
«La Médina, une autre dimension»
«L’Algérie a été sélectionnée par le biais de cette infrastructure dont la capacité est de 4 000 personnes. Il y aura 3 000 participants, mais avec leurs accompagnateurs, nous aurons entre 10 000 et 12 000 personnes. C’est une grosse affaire.» Pour notre interlocuteur, ce nombre impressionnant sera gérable grâce aux relais et aux nouvelles technologies de la communication. «C’est la Médina, ce sera un autre monde, une autre dimension. Ce sera Alger du 3ème millénaire.» Il estime que celle-ci sera «un modèle de conception et d’architecture dont s’inspireront les futurs architectes». Alger Médina sera édifiée sur une superficie qui variera entre 70 et 80 hectares. Elle sera réalisée par l’architecte américain d’origine sud-coréenne, M. Kim, qui a été le maître d’œuvre de la tour Algeria Business Center. Une fois sa construction achevée, elle devrait générer 5 000 emplois, dont 1 700 à 2 000 pour le shoppingmôle.
Source: la tribune
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