Après la France et le Chili, neuf autres pays ont accepté, mercredi soir, à l’issue d’une réunion marathon organisée à Paris, d’instituer une taxe sur les billets d’avion, allant de un à quarante euros.
*********
Il s’agit du Brésil, de Chypre, du Congo Brazzaville, de la Côte-d’Ivoire, de la Jordanie, du Luxembourg, de Madagascar, de l’île Maurice, du Nicaragua et enfin de la Norvège. Formulée depuis plus d’un an par Jacques Chirac, cette nouvelle « taxation financière internationale » a pour objectif de dégager des fonds destinés à aider les pays en développement et lutter contre les maladies chroniques, nécessitant des soins coûteux et intenses, comme le sida, la malaria ou le paludisme. Ces pandémies tuent chaque année environ six millions de personnes dans les pays du tiers monde. Alors que les nations riches, telles que les USA, le Canada et l’Australie, ont préféré bouder la conférence, d’autres pays européens ont accepté, dans un premier temps, de faire partie de la « zone pilote ». Ils se sont engagés à chercher de nouvelles formules de taxation. L’Allemagne, l’Inde et l’Afrique du Sud font déjà partie de la liste des 25 pays qui ont montré leur intention de voir ce qu’elles peuvent faire. Selon des estimations officieuses, quelque 400 millions de dollars pourraient être collectés d’ici l’année prochaine. Ils serviront à financer l’achat d’antirétroviraux (ARV) de première ligne, indispensables pour les patients atteints du VIH. C’est la Facilité internationale d’achat de médicaments (FIAM) qui est désignée pour accueillir les fonds et acheter les molécules nécessaires. Pour Philippe Douste-Blazy, ministre français des Affaires étrangères, il s’agit bel et bien d’« un élan révolutionnaire, car il consiste à demander à nos citoyens de payer pour des hommes et des femmes d’autres pays », sans oublier d’ajouter que « le sujet des financements innovants » est désormais « incontournable » sur la table de la diplomatie planétaire. La France, qui n’a pas convaincu les grands pays de l’efficacité de la taxe, s’est engagée, tout de même, à verser annuellement 100 millions de dollars pendant vingt ans. Quant aux Etats arabes, mis à part les engagements pris par la Jordanie, aucun autre gouvernement ne semble prêt à adopter une telle mesure.
El watan
*********
Il s’agit du Brésil, de Chypre, du Congo Brazzaville, de la Côte-d’Ivoire, de la Jordanie, du Luxembourg, de Madagascar, de l’île Maurice, du Nicaragua et enfin de la Norvège. Formulée depuis plus d’un an par Jacques Chirac, cette nouvelle « taxation financière internationale » a pour objectif de dégager des fonds destinés à aider les pays en développement et lutter contre les maladies chroniques, nécessitant des soins coûteux et intenses, comme le sida, la malaria ou le paludisme. Ces pandémies tuent chaque année environ six millions de personnes dans les pays du tiers monde. Alors que les nations riches, telles que les USA, le Canada et l’Australie, ont préféré bouder la conférence, d’autres pays européens ont accepté, dans un premier temps, de faire partie de la « zone pilote ». Ils se sont engagés à chercher de nouvelles formules de taxation. L’Allemagne, l’Inde et l’Afrique du Sud font déjà partie de la liste des 25 pays qui ont montré leur intention de voir ce qu’elles peuvent faire. Selon des estimations officieuses, quelque 400 millions de dollars pourraient être collectés d’ici l’année prochaine. Ils serviront à financer l’achat d’antirétroviraux (ARV) de première ligne, indispensables pour les patients atteints du VIH. C’est la Facilité internationale d’achat de médicaments (FIAM) qui est désignée pour accueillir les fonds et acheter les molécules nécessaires. Pour Philippe Douste-Blazy, ministre français des Affaires étrangères, il s’agit bel et bien d’« un élan révolutionnaire, car il consiste à demander à nos citoyens de payer pour des hommes et des femmes d’autres pays », sans oublier d’ajouter que « le sujet des financements innovants » est désormais « incontournable » sur la table de la diplomatie planétaire. La France, qui n’a pas convaincu les grands pays de l’efficacité de la taxe, s’est engagée, tout de même, à verser annuellement 100 millions de dollars pendant vingt ans. Quant aux Etats arabes, mis à part les engagements pris par la Jordanie, aucun autre gouvernement ne semble prêt à adopter une telle mesure.
El watan

Commentaire