mon passage préferé
Pourquoi alors a-t-on l’impression, aujourd’hui encore, que certaines nominations sont plus le fait d’un lobbying familial que de l’appartenance partisane ? Est-ce une tare de nos partis que de ne pas permettre aux compétences isolées de briguer des postes de responsabilité ? Ainsi, sans rien diminuer de leurs qualités intrinsèques, faut-il rappeler que Rachid Filali, ex-ministre des Privatisations, était le fils de Hachmi Filali, fondateur historique de l’Istiqlal, que Adil Douiri, ministre du Tourisme est le fils de Mhamed Douiri et le petit-fils d’Ahmed Balafrej, ex-premier ministre du Maroc. De même, on peut se demander si un Ahmed Khalil Boucetta, un Abdessamad Kayouh, un Zakaria Semlali, une Bouchra El Khyari ou un Abdessamad Archane auraient accédé à la députation, les mains sur le guidon, s’ils n’avaient pu se prévaloir d’un solide pedigree? Une telle profusion de noms est-elle saine pour la démocratie ?
«Croire qu’il existe une multitude de voies d’accès au pouvoir, une diversité de recrutement social des élites, est une pure illusion. Si on regarde ceux qui administrent les grandes affaires du pays, on verra que tout se réduit à une minorité de familles agissantes», conclut Ali Benhaddou.
Ismaïl Alaoui est le neveu de Hosni Benslimane, qui est lui même le neveu d’Abdelkrim Khatib. Le gendre de Allal El Fassi n’est autre que Abbès El Fassi, dont Mounir Chraïbi, le neveu, est à la tête de la CNSS. Adil Douiri est le petit-fils d’Ahmed Balafrej...
Paysage politique ou gigantesque arbre généalogique ?
Pourquoi alors a-t-on l’impression, aujourd’hui encore, que certaines nominations sont plus le fait d’un lobbying familial que de l’appartenance partisane ? Est-ce une tare de nos partis que de ne pas permettre aux compétences isolées de briguer des postes de responsabilité ? Ainsi, sans rien diminuer de leurs qualités intrinsèques, faut-il rappeler que Rachid Filali, ex-ministre des Privatisations, était le fils de Hachmi Filali, fondateur historique de l’Istiqlal, que Adil Douiri, ministre du Tourisme est le fils de Mhamed Douiri et le petit-fils d’Ahmed Balafrej, ex-premier ministre du Maroc. De même, on peut se demander si un Ahmed Khalil Boucetta, un Abdessamad Kayouh, un Zakaria Semlali, une Bouchra El Khyari ou un Abdessamad Archane auraient accédé à la députation, les mains sur le guidon, s’ils n’avaient pu se prévaloir d’un solide pedigree? Une telle profusion de noms est-elle saine pour la démocratie ?
«Croire qu’il existe une multitude de voies d’accès au pouvoir, une diversité de recrutement social des élites, est une pure illusion. Si on regarde ceux qui administrent les grandes affaires du pays, on verra que tout se réduit à une minorité de familles agissantes», conclut Ali Benhaddou.
Ismaïl Alaoui est le neveu de Hosni Benslimane, qui est lui même le neveu d’Abdelkrim Khatib. Le gendre de Allal El Fassi n’est autre que Abbès El Fassi, dont Mounir Chraïbi, le neveu, est à la tête de la CNSS. Adil Douiri est le petit-fils d’Ahmed Balafrej...
Paysage politique ou gigantesque arbre généalogique ?
Commentaire