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Faire de Cosider un grand groupe de BTP de taille mondiale

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  • Faire de Cosider un grand groupe de BTP de taille mondiale

    Cosider a failli disparaître il y a dix ans. A la fin des années 1990, le groupe de BTP était en cessation de paiement. Un plan de redressement a porté ses fruits et Cosider fait partie désormais des grands groupes algériens. L’Etat compte sur lui pour réduire le recours aux groupes étrangers et la facture d’importation des services. Le PDG de Cosider détaille dans cet entretien ses projets et l’ambition d’en faire un groupe de taille mondiale.


    Le groupe Cosider a réalisé un résultat d’exploitation de plus de 8 milliards de dinars en 2009 contre 5,8 milliards de dinars en 2008. Comment expliquez-vous cette progression ?

    Nous avons amélioré la productivité qui est passée de 2,8 millions de dinars par agent par an en 2008 à 3,2 millions de dinars par agent par an en 2009. L’effectif est resté pratiquement le même pour un chiffre d’affaires (62 milliards de dinars) qui a augmenté de 22 % par rapport à 2008. Le ratio frais de personnel sur activité était de 17%, presque le même en 2008. L’année passée, nous avons bien choisi notre plan de charge en ciblant les grands projets. Nous avons évité de nous éparpiller sur les petits projets.

    Quels sont les grands projets que vous avez réalisés en 2009 ?

    Nous avons obtenu la réalisation d’une partie du projet d’adduction de l’eau potable de Ain Salah à Tamanrasset qui sera achevée fin 2010. Nous avons également réalisé trois barrages à Tébessa, Sidi Bel Abbés et Mostaganem, des gazoducs pour alimenter les villes en gaz naturel à travers le territoire national. Et nous avons livré les trois phases du gazoduc algéro-espagnol Medgaz.

    Quels sont les domaines d’activités les plus importants pour Cosider ?

    L’hydrocarbure représente 40% de notre activité. L’hydraulique aussi notamment la réalisation de barrages et de conduites d’adduction d'eau. Le bâtiment est devenu une activité secondaire par la force des choses en 2009, année durant laquelle nous avons livré plus de 5.000 logements. Nous comptons relancer cette activité avec le nouveau programme du gouvernement de réalisation de logements. Mais si nous avons construit moins de logements, nous avons fait beaucoup plus d’équipements publics comme les facultés de médecine, les hôpitaux, les pénitenciers.

    Quels sont vos prévisions de chiffre d’affaires pour 2010 ?

    Nous comptons atteindre 70 milliards de dinars et un bénéfice de 10 milliards de dinars. Pour l’effectif, nous envisageons de dépasser 20.000 salariés contre 18.000 actuellement. Nous avons décidé d’investir 16 milliards de dinars sur quatre ans 2010-2014 pour renouveler le matériel et former le personnel.

    Quels sont vos principaux projets pour les prochaines années ?

    Nous avons un grand plan de développement de la formation professionnelle avec un investissement de deux milliards de dinars sur quatre ans. Nous voulons former nos salariés, soit en partenariat avec le ministère de la Formation professionnelle avec qui nous travaillons déjà depuis longtemps, soit en interne ou en construisant nos propres instituts de formation professionnelle comme celui déjà existant et dédié à la formation de mécaniciens et conducteurs d’engins de travaux publics. La formation est la seule voie qui permettra à l’entreprise d’émerger, d’être compétitive et de concurrencer les groupes étrangers. Nous allons former dans tous les domaines d’activités. Les soudeurs de pipeline manquent par exemple aujourd’hui. Il y a un besoin à satisfaire. Les conducteurs d’engins aussi. Nous allons acquérir des simulateurs pour pouvoir en former.

    La faiblesse des salaires constitue souvent le point faible des entreprises publiques. Qu’en est-il de Cosider ?

    Parallèlement à la formation, nous avons revu notre politique de rémunération en 2009 et les salaires ont été augmentés en 2010. Nous donnons désormais plus d’importance au régime indemnitaire, c’est-à-dire à la partie variable du salaire, avec comme objectif de donner une prime d’effort pour pousser les salariés à travailler plus. C’est gagnant-gagnant, mais il faudra le faire, avec une bonne maîtrise du contrôle de gestion et donc du système d’information. Pour cela, nous avons prévu un investissement de 200 millions de dinars pour développer et moderniser notre système d’information. Un bon contrôle de gestion nous permettra de cibler le sous collectif qui a fourni l’effort et qui mérite une prime. Il faut une équité dans la répartition du gain. Celui qui a travaillé et fourni un effort doit être récompensé.

    L’Etat compte beaucoup sur Cosider et d’autres entreprises nationales pour réduire le recours aux groupes étrangers dans la réalisation des grands projets d’infrastructures. Est-ce que c’est possible ?

    Cosider concurrence déjà de grands groupes étrangers en Algérie. L’ambition d’en faire un grand groupe de BTP de taille mondiale est en cours de concrétisation. A la fin des années 1990, l’entreprise était en cessation de paiement. Le découvert bancaire de 16 milliards de dinars était supérieur à l’activité annuelle. Le groupe a été redressé. Il a bénéficié des plans de charge obtenus grâce aux investissements publics lancés depuis 2000 pour moderniser les infrastructures de base. Le redressement a été possible aussi grâce à une nouvelle organisation et une prise en charge des cadres du groupe.

    Verra-t-on un jour Cosider s’internationaliser ?

    Nous nous préparons à travailler à l’étranger, mais ce n’est pas une priorité pour le moment. Nous voulons renforcer davantage notre présence en Algérie où il y a beaucoup de projets publics à réaliser.

    Le nouveau code des marchés publics permet aux entreprises algériennes de décrocher un marché même avec une offre supérieure de 25% par rapport à celles des étrangers…Etes vous satisfait ?

    La préférence nationale à 25% est une très bonne mesure qui nous permettra de décrocher davantage de contrats, d’améliorer notre plan de charge, de réaliser de bons résultats au bénéfice de l’Algérie et des travailleurs.

    TSA

  • #2
    salam ya sami

    Cosider se develloppe a grande vitesse....un groupe algéro-danois devenua présent 100% algérien !!

    beaucoup de projets.....et encore plus de réalisations a mettre a son actif

    =================================

    PROJETS DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
    Cosider en fer de lance
    19 Juillet 2010 - Page : 8
    Lu 81 fois



    Le géant du BTP algérien qui a failli passer de vie à trépas vers la fin des années 90, exhibe une santé qui lui permet d’afficher des ambitions d’ordre mondial.

    Cosider veut jouer dans la cour des grands. Le groupe affiche à son compteur un chiffre d’affaires de 62 milliards de dinars en ce qui concerne l’année 2009 avec un effectif inchangé. Ce qui se traduit par une hausse de 22% par rapport à 2008.

    Une véritable résurrection!

    Quel a été le secret de cette performance? «Nous avons amélioré la productivité qui est passée de 2,8 millions de dinars par agent par an en 2008 à 3,2 millions de dinars par agent par an en 2009. L’effectif est resté pratiquement le même pour un chiffre d’affaires (62 milliards de dinars) qui a augmenté de 22% par rapport à 2008. Le ratio frais de personnel sur activité était de 17%, presque le même en 2008. L’année passée, nous avons bien choisi notre plan de charge en ciblant les grands projets. Nous avons évité de nous éparpiller sur les petits projets», a confié Lakhdar Rekhroukh dans une interview publiée, hier, par le quotidien en ligne TSA. Après avoir frôlé la correctionnelle il y a une dizaine d’années, le groupe s’était retrouvé en situation de cessation de paiement, la barre a pu être redressée grâce à un draconien plan de sauvetage qui a été scrupuleusement et rigoureusement mis en oeuvre.

    La recette?

    Aussi paradoxal que cela puisse paraître, Cosider a relégué au second plan ses activités dans le bâtiment. C’est de la diversification de ses activités tout en faisant étalage d’une panoplie plus large de son savoir-faire que l’avenir du groupe a pu être assuré. Cosider est associé à un des défis majeurs du programme du président de la République: assurer l’alimentation en eau potable de la ville de la capitale de l’Ahaggar à partir de In Salah.

    Un chantier pharaonique de 750 kilomètres dont le coût, selon les estimations, devrait s’élever à quelque 1,3 milliard de dollars. Il faut faire remarquer que dans le domaine de l’hydraulique, les salariés de Cosider ont déjà fait preuve de leurs compétences. «Nous avons obtenu la réalisation d’une partie du projet d’adduction d’eau potable de In Salah à Tamanrasset qui sera achevée fin 2010. Nous avons également réalisé trois barrages à Tébessa, Sidi Bel Abbès et Mostaganem...»

    A travers la réalisation des gazoducs, le projet Medgaz..., le géant algérien du bâtiment et des travaux publics a investi le secteur des hydrocarbures où il s’est taillé la part du lion. «Les hydrocarbures représentent 40% de notre activité. L’hydraulique aussi, notamment la réalisation de barrages et de conduites d’adduction d’eau. Le bâtiment est devenu une activité secondaire par la force des choses en 2009, année durant laquelle nous avons livré plus de 5000 logements...», a fait remarquer à nos confrères de TSA, le président- directeur général du Groupe.

    Cosider a désormais assis une solide réputation de candidat au leadership pour accompagner les projets de développement économique de l’Algérie. «Nous comptons relancer cette activité avec le nouveau programme du gouvernement de réalisation de logements. Mais si nous avons construit moins de logements, nous avons fait beaucoup plus d’équipements publics comme les facultés de médecine, les hôpitaux, les pénitenciers», a tenu à souligner Lakhdar Rekhroukh.

    Son entreprise sera-t-elle capable de relever un des défis majeurs de l’économie nationale: se doter d’une main-d’oeuvre qualifiée pour atténuer sa dépendance par rapport au savoir-faire étranger?

    «Nous avons un grand plan de développement de la formation professionnelle avec un investissement de deux milliards de dinars sur quatre ans... La formation est la seule voie qui permettra à l’entreprise d’émerger, d’être compétitive et de concurrencer les groupes étrangers. Nous allons former dans tous les domaines d’activités», a expliqué M.Rekhroukh.

    Cosider se sent pousser des ailes. Sa résurrection qui tient presque du miracle s’est transformée en modèle de gestion qui lui a permis de s’aligner sur les standards internationaux. Un exemple à suivre pour certaines entreprises nationales en ces temps qui courent tout en sachant qu’une hirondelle ne peut pas faire le printemps.

    Mohamed TOUATI

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    • #3
      super entreprise, elle devrait encore grossir a l'avenir .
      mais comme il dit son boss, la formation est essentielle pour devenir plus compétitif et concurrencer les occidentaux.

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      • #4
        on doit concurrencer les chinois.....

        car pour le BTP les occidentaux sont dores et deja completement largués en Afrique

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        • #5
          slt hugo a vrai dire je met dorénavent la chine coté occident comme le japon et la corée pour parler des puissances industrielles.)

          l'autoroute des hauts plateaux ,j'espere que les entreprises algeriennes dont cosider vont avoir le marché.

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          • #6
            la chine est le concurrent direct des interets occidentaux

            les deux entités sont en lutte frontale et directe....notamment en Algerie

            pour notre plus grand bien !



            lautoroute des hauts plateaux se fera avec des moyens nationaux, et des competences nationales

            tout cela est deja prevu

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            • #7
              Il ne faut toujour croire ce qu'on dit avec la langue de bois et avaler n'importe quelle couleuvre pour un tronçon sur l'autoroute algér constantine plusieurs années et non encore termimés

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              • #8
                le bureau des reclamations sont a Pekin et Tokyo

                .......sieges des groupes en charges de lautoroutes est-ouest

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                • #9
                  celle que tu renvoi de chez toi ne lui montre jamais l'adresse de ces parents

                  Il n'y a que la vérité qui blesse

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                  • #10
                    je pense que la decennie 2010 va voir apparaitre des grands groupes algeriens performants.
                    et ils vont s'internationaliser petit a petit a l'avenir.

                    eniem,cosider,cevital,erthb,saidal ect ect

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                    • #11
                      blessé....qui ca....moi

                      Deux groupements d'entreprises, l'un chinois et l'autre japonais, ont décroché les marchés. C'est le consortium japonais COJAAL, qui a remporté le lot Est qui s'étend sur 399 kilomètres de Bordj Bou Arreridj à la frontière tunisienne.

                      De son côté, le chinois CITIC-CRCC, s'est assuré le lot centre de 169 kilomètres, de Bordj Bou Arreridj à Chlef et le lot Ouest d'une longueur de 356 kilomètres allant de Chlef à la frontière marocaine.
                      a bon entendeur....

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                      • #12
                        Et la partie prise par cosider elle est dans ma poche


                        Bon entendeur salut et renseigne toi car tu est toujour bien informé cherche car moi je suis trés faible sur l'informatique et surtout google

                        pour mon ami hugo je n'ai jamais qu'il est bléssé et je ne le souhaiterai jamais

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                        • #13
                          Cosider sest reconcentré sur les autres chantiers en Algerie

                          ca fait des annees deja....

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                          • #14
                            Cosider n'a eu que des miettes pour le projet autoroutier, sur une longueur de 1200 kilomètres, ils ont décroché 73 kilomètres de tronçon et vous voulez qu'ils deviennent aussi gros que BinLadin group ou Orascom ?

                            La seule chance de Cosider, c'est de miser sur l'Irak.
                            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                            • #15
                              ou sur le Liban

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