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Le Maroc a-t-il une stratégie de développement économique ?

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  • #16
    C'est bien que le Roi bouge de ville en ville 24/24 ca donne une image d'un Roi bosseur
    un roi c'est pas un chef de chantier. ce n'est pas sa mission un roi est appelé à gouverner, arbitrer et donner les grandes orientations

    un roi photographié dans la gadoue c'est excellent pour l'image mais les bilans ne se font pas par les images

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    • #17
      > Le Maroc a-t-il une stratégie de développement économique ?
      Une de ses grandes stratégies consiste dans la communication. On ouvre un trottoir et c'est annoncé en grandes pompes par des dizaines d'articles. Le Maroc sait vendre ce qu'il fait. Il faiy beaucoup dans les superlatifs exagérés mais il communique bien....

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      • #18
        Icosium

        Non on dit un technocrate (Pour qualifier la personne).

        Et un gouvernement techniocratique

        Voici quelques liens pour ta culture générale :

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Technoc...technocratique

        http://www.google.fr/search?hl=fr&&s...atique&spell=1

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        • #19
          Une de ses grandes stratégies consiste dans la communication. On ouvre un trottoir et c'est annoncé en grandes pompes par des dizaines d'articles. Le Maroc sait vendre ce qu'il fait. Il faiy beaucoup dans les superlatifs exagérés mais il communique bien....
          Faux rien que Tanger Med I peut subvenir à tout les besoins de l'algérie en matiére d'import export de marchandise.

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          • #20
            rien que Tanger Med I peut subvenir à tout les besoins de l'algérie en matiére d'import export de marchandise.

            Merci de m'en donner un échantillon.
            C'est en plein ce que je disais !....
            Une communication èa coup de superlatifs fallacieux...

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            • #21
              Merci de m'en donner un échantillon.
              C'est en plein ce que je disais !....
              Une communication èa coup de superlatifs fallacieux...
              La communication est un moyen efficace pour mener une politique et essayer de mettre en oeuvre une stratégie dynamique qui entraine souvent un cercle vertueux et la confiance de la population.

              Bachi qu'est ce que tu pense de la mauvaise communication du gvt algérien qui annonce des projets pharaonniques à coût de milliards de dollards et souvent ces projets accouchent d'une souris( ex: métro d'alger et autoroure est-ouest ) ???

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              • #22
                Merci de m'en donner un échantillon.
                C'est en plein ce que je disais !....
                Une communication èa coup de superlatifs fallacieux...
                Tanger Med I peut traiter 3,5 millions de conteneurs/an, Alger le plus grand port d'Algérie seulement 600 000/an moins que Casablanca qui peut traiter jusqu'a 900 000 conteneurs/an. Alger traite la majorité du trafic conteneur de l'Algérie. Tanger Med à lui seul peut en traiter jusqu'a 5,8 fois plus de conteneur qu'Alger.

                Bachi au moins la communication marocaine elle a du concret derriére les projets arrivent à terme.

                Que penses-tu de la communication algérienne qui elle annonce des projets monstrueux qui ne voeint jamais le jour ?

                Il en est ou le port de Djendjen ?
                Les zones industrielles de 5 000 hectares ?
                Les ports avec plus de 20 kilométres de quais ?
                La ville technologique de Sidi Abdellah ?
                Dernière modification par Black, 27 août 2010, 17h16.

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                • #23
                  Dans la première partie du rapport

                  Une stratégie de développement économique ?

                  La première partie de ce rapport discute l'existence d’une stratégie de développement économique : des politiques publiques qui permettraient au Maroc de croître à un rythme tel qu’en l’espace d’une génération, notre pays puisse devenir un pays à revenu intermédiaire et niveau de développement humain élevé. Une analyse fine de la croissance économique marocaine sur la dernière décennie montre que :

                  1. Cette croissance est intervenue dans une conjoncture internationale favorable et avec l’aide de conditions pluviométriques clémentes.
                  2. Le Maroc n’a pas profité de cette conjoncture favorable autant qu’il aurait dû le faire : nos voisins et concurrents directs ont quasiment tous crû à un meilleur rythme que le nôtre.
                  3. La volatilité de la croissance marocaine (même si elle s’est atténuée) demeure forte.
                  4. Le niveau des investissements directs étrangers s’est sensiblement amélioré. Ceux-ci restent néanmoins : a) concentrés dans quelques secteurs; b) peu représentatifs d’une quelconque meilleure attractivité du pays (forte corrélation des IDE avec la conjoncture internationale, performance médiocre du Maroc par rapport à ses concurrents).
                  5. La productivité et les gains de productivité du Maroc demeurent très faibles.
                  6. Le déficit de la balance commerciale atteint des niveaux alarmants (du fait d’un déficit de compétitivité).
                  7. Enfin, le Maroc régresse ou stagne dans la plupart des classements internationaux.

                  Malgré tous ces points d’attention, d’aucuns continuent d’utiliser les trois arguments suivants pour justifier de l’existence d’une stratégie cohérente de développement économique :

                  1. Les progrès indéniables en prenant comme point de référence les années 90.
                  2. L’effet retard : nous ne verrions pas encore les effets sur la croissance de tous les " chantiers " initiés récemment.
                  3. Le dynamisme du triptyque " tourisme – immobilier – infrastructures ".


                  Ces trois arguments ne résistent pas à l’analyse, en effet :

                  1. Le point de référence utilisé pour la comparaison (les années 90) est peu exigeant. Cette décennie, post ajustement structurel, a marqué le point bas de la croissance marocaine.
                  2. Ajoutons à cela que la seule comparaison qui vaille est celle de nos progrès par rapport à ceux de nos compétiteurs (la course au progrès se fait entre nations).
                  3. L’effet retard, s’il est acceptable jusqu’à une certaine limite, ne peut tout justifier : depuis le temps, nous devrions être en mesure de déceler au minimum quelques signes annonciateurs, or peu de choses laissent à penser que c’est le cas (concentration des exportations, déficit de la balance commerciale, insuffisance des IDE...).
                  4. Si le dynamisme du tourisme est à encourager et l’investissement raisonné dans des infrastructures utiles à développer, il n’en demeure pas moins qu’aucun argument économique sérieux ne justifie d’en faire l’alpha et l’oméga de la croissance économique. Quant au secteur de l’immobilier résidentiel, il s’agit là d’un secteur ne générant pas d’externalités économiques globalement positives.


                  En conclusion de la première partie, il nous apparaît difficile de trouver des éléments factuels soutenant la thèse que le Maroc possède effectivement une stratégie de développement économique. Depuis le début des années 2000, nous n’avons pas réalisé de performances particulièrement exceptionnelles. Nous avons bénéficié, comme beaucoup, d’une conjoncture internationale favorable et en avons profité, mais pas mieux que nos concurrents, loin s’en faut. Le chemin à parcourir reste long : notre croissance demeure beaucoup trop faible, et nos indicateurs de développement humain insuffisants.

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                  • #24
                    ENSTA

                    C'est ce problème de réflexion dont je parle. Soit niveau gouvernement ou niveau conseillers du Roi, soit niveau spécialistes qui critiquent le gouvernement. Ce n'est pas par hasard que notre économie encore dépendante de la pluviométrie et nos importations dépassent ce qu'on exportent, coté agriculture malgré les 40% qui y travaillent au moins ca manque encore d'efficacité. Au meme temps malgré nos accords de libre échanges, notre flux import/export est encore dominé par les deux axes de france et espagne, en gros les deux anciens colonisateurs et ca c'est pas ce qu'on voient chez les vrais pays émergents qui raflent des investissements de partout dans le monde ils ont dépasser ce mode d'échange ou l'ancien colonisateur domine le maximum. Il suffit de comparer le maroc a la turquie pour comprendre le décalage, ou meme la tunisie qui est la plus proche et qui a déja rassembler son premier airbus et qui nous dépasse dans presque tous les indices.

                    Quand j'ai parler du Roi et de ses sorties c'est pour signaler une volonté de travail, contrairement a H2, donc je suppose déja M6 une volonté de faire, ce qui été absent chez son pére. Ce qui semble manquer maintenant, c'est une vraie vision, une vraie politique et un nombre conséquent de vraies analyses qui pérmetteront aux décideurs politiques de faire les bons choix et qu'ils soient plus rentables...

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                    • #25
                      Le dynamisme du triptyque " tourisme – immobilier – infrastructures ".
                      Le Maroc a fait bien plus d'effort pour l'industrie que pour le tourisme.

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                      • #26
                        Bachi qu'est ce que tu pense de la mauvaise communication du gvt algérien

                        Le gvt algérien, à mon avis, ne sait pas du tout copmmuniquer. Trop opaque, trop arrogant aussi, pour pouvoir le faire. Ce n'est même pas une question de gvt mais de régime....

                        Oui, tu as raison, il faut savoir communiquer et le Maroc le fait tres bien même si c'est plein de superlatifs exagérés

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                        • #27
                          Oui, tu as raison, il faut savoir communiquer et le Maroc le fait tres bien même si c'est plein de superlatifs exagérés
                          Il y a rien de superlatif la dedans ces uniquement mathématique, d'ailleurs je t'ai donné un exemple avec le port d'Alger et le port virtuel de Djendjen.

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                          • #28
                            Le Maroc a fait bien plus d'effort pour l'industrie que pour le tourisme.
                            il ne suffit pas de le dire
                            Les chiffres sont cruels : depuis le lancement du 1er Plan Émergence en 2005, la part du PIB industriel (industries manufacturières) dans l’économie a continué sur sa tendance baissière, passant à 14% environ en 2008 (gageons que l’année de crise 2009 n’aura probablement pas été la meilleure).

                            De même en termes de taux de croissance annuels, il est difficile de déceler un changement par rapport au passé récent : paradoxalement, les taux de croissance les plus élevés ont été enregistrés en 2000, 2001 et 2002 (de manière tout à fait cohérente avec les observations précédemment effectuées sur la croissance au Maroc de manière plus générale)…

                            Que peut-on donc en déduire concernant le 1er Plan Émergence ? Deux hypothèses peuvent être faites : (a) soit ce plan a eu des effets qui ne sont pas encore visibles, et il est trop tôt pour se prononcer; (b) ce plan a eu un impact positif, mais qui est masqué par la croissance des autres secteurs qui ont crû à un rythme encore plus élevé que les industries manufacturières, d’où la baisse de leur part dans l’économie. Quelle que soit la raison (et les deux hypothèses ci-dessus peuvent être acceptables), la question vaut la peine d’être posée, au moins. Il est vrai que si une évaluation rigoureuse du 1er Plan Émergence avait été faite, nous n’aurions pas besoin de nous perdre en conjectures…

                            Ceci étant, au fond, ce résultat n’est pas une surprise en soi : une politique industrielle est bien plus qu’un " plan " mais une série de politiques publiques cohérentes, bien plus complexes et qui doivent être soigneusement pensées et articulées. Car est ainsi évident que plusieurs distorsions économiques sont présentes au Maroc et elles ne sont pas de nature à favoriser l’industrie : les obstacles, du fait d’un climat des affaires défavorable, demeurent légion – foncier, corruption, pouvoir et atteinte de l’administration, rapport coût/productivité de la main d’oeuvre, politiques de libre-échange, politique fiscale, problématiques liées à la formation et à l’éducation, coût des intrants, politique de préférence nationale, justice, etc. Ces quelques éléments parmi d’autres représentent autant de problèmes qui devraient être au coeur d’une politique industrielle.

                            Enfin, il est impossible de mener une politique industrielle cohérente lorsque les distorsions en faveur d’autres secteurs sont légion (immobilier…) ou que certaines questions fondamentales demeurent non traitées (libre-échange, taux de change, formation, etc.).

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                            • #29
                              Il y a rien de superlatif la dedans ces uniquement mathématique, d'ailleurs je t'ai donné un exemple avec le port d'Alger et le port virtuel de Djendjen.
                              Le grand problèeme des communications pompeuses, c'est que des Black finissent par y croire...Et des Black font légion.

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                              • #30
                                Le grand problèeme des communications pompeuses, c'est que des Black finissent par y croire...Et des Black font légion.
                                Regarde objective la réalité:

                                _ Tanger Med I,
                                _ Tanger Med II,
                                _ Tanger port roulier et ses zones logistiques,
                                _ Les zones franche Med zone,
                                _ Tanger Free Zonne qui emploi plus 40 000 personnes dans l'industrie.
                                _ Le parc industriel espagnol de Settat,
                                _ Les parcs Tanger Automotive de Mellousa I et Melloussa II,
                                _ Le parc pour l'industrie automobile de Kenitra,

                                _ Le Technoparc de Casablanca,
                                _ Parc industriel de Nouassar spécialisé dans l'aéronautique,
                                _ Casa near shore spécialisé dans l'informatique et les NTICs
                                _ Rabat technopolis
                                _ D'autres parcs sont en construction à Fez, Tanger, Marrakech et Oujda.

                                http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=29558

                                Bachi je suis désolé mais ça c'est réel les parcs existent et des entreprises nationales s'y installent et les étrangers délocalisent la bas leurs activités


                                Pour Nador le futur port de transbordement pétrolier Nador west Med et sa zone franche vont bientôt être lancés

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