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PÉTROLE/Le cours se replie à New York après avoir approché 80 dollars
New York (awp/afp) - Les prix du pétrole se repliaient vendredi à l'ouverture des échanges à New York, après avoir bondi à près de 80 dollars le baril, alors que la tempête tropicale Bonnie devrait rester peu puissante en traversant le golfe du Mexique.
Vers 13H10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre s'échangeait à 78,86 dollars, en recul de 44 cents par rapport à la veille.
Il avait pris 2,74 dollars, soit environ 3,5% jeudi, et a atteint 79,60 dollars vendredi, dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance à la criée, soit son plus haut niveau depuis début mai.
La dépression qui s'était formée dans la semaine dans les Bahamas s'est renforcée et est devenue jeudi soir une tempête tropicale, baptisée Bonnie. Elle se dirigeait vendredi vers le nord-ouest à une vitesse de plus de 30 kilomètres heure en direction du détroit de Floride et du golfe du Mexique, selon les services météorologiques américains.
"Les prévisions indiquent que la tempête devrait rester faible, et le marché ne s'attend pas à des perturbations importantes de la production", a expliqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Bonnie générait des vents d'environ 65 km/h, et seul "un léger renforcement est possible" quand elle traversera le golfe du Mexique samedi et dimanche, selon le centre américain des ouragans.
Les cours n'effaçaient malgré tout qu'une petite partie des gains enregistrés jeudi.
"Si (la tempête) se tranformait en ouragan important, il faudrait s'attendre à voir la quasi totalité de la production de pétrole et de gaz du golfe du Mexique s'interrompre, parce qu'elle se dirige tout droit vers la zone où sont situées les principales installations", a noté M. Lipow.
Le golfe du Mexique concentre environ 30% de la production de brut des Etats-Unis.
Sur les terres, la région qui devrait être touchée regroupe 43% des capacités de raffinage du pays, a noté Phil Flynn, de PFG Best Research. "Mais si la tempête ne cause que des dégâts mineurs, le marché peut être rassuré par le fait que les stocks pétroliers sont à des niveaux plus élevés que dans le passé", a-t-il ajouté.
(AWP/23 juillet 2010 15h53)
New York (awp/afp) - Les prix du pétrole se repliaient vendredi à l'ouverture des échanges à New York, après avoir bondi à près de 80 dollars le baril, alors que la tempête tropicale Bonnie devrait rester peu puissante en traversant le golfe du Mexique.
Vers 13H10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre s'échangeait à 78,86 dollars, en recul de 44 cents par rapport à la veille.
Il avait pris 2,74 dollars, soit environ 3,5% jeudi, et a atteint 79,60 dollars vendredi, dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance à la criée, soit son plus haut niveau depuis début mai.
La dépression qui s'était formée dans la semaine dans les Bahamas s'est renforcée et est devenue jeudi soir une tempête tropicale, baptisée Bonnie. Elle se dirigeait vendredi vers le nord-ouest à une vitesse de plus de 30 kilomètres heure en direction du détroit de Floride et du golfe du Mexique, selon les services météorologiques américains.
"Les prévisions indiquent que la tempête devrait rester faible, et le marché ne s'attend pas à des perturbations importantes de la production", a expliqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Bonnie générait des vents d'environ 65 km/h, et seul "un léger renforcement est possible" quand elle traversera le golfe du Mexique samedi et dimanche, selon le centre américain des ouragans.
Les cours n'effaçaient malgré tout qu'une petite partie des gains enregistrés jeudi.
"Si (la tempête) se tranformait en ouragan important, il faudrait s'attendre à voir la quasi totalité de la production de pétrole et de gaz du golfe du Mexique s'interrompre, parce qu'elle se dirige tout droit vers la zone où sont situées les principales installations", a noté M. Lipow.
Le golfe du Mexique concentre environ 30% de la production de brut des Etats-Unis.
Sur les terres, la région qui devrait être touchée regroupe 43% des capacités de raffinage du pays, a noté Phil Flynn, de PFG Best Research. "Mais si la tempête ne cause que des dégâts mineurs, le marché peut être rassuré par le fait que les stocks pétroliers sont à des niveaux plus élevés que dans le passé", a-t-il ajouté.
(AWP/23 juillet 2010 15h53)