A la mi-juillet, un taux de remplissage record pour la période de 84% et toutes les régions sont bien dotées.
La consommation d'eau potable atteint à peine un milliard de m3 par an et 4 milliards vont à l'irrigation.
Même en tenant compte des pertes, le Maroc a de quoi couvrir ses besoins.

C’est une bonne nouvelle pour le monde agricole mais également pour les con-sommateurs. Le Maroc dispose largement de quoi assurer la fourniture de ses terres en eau d’irrigation et ses habitants en eau potable, même si la pluie venait à manquer drastiquement au cours des deux prochaines saisons agricoles 2010/2011 et 2011/2012. En effet, la pluviométrie favorable de la saison en cours (elle a commencé en septembre dernier) ainsi que celle de 2008/2009 a permis à la fois une bonne reconstitution des nappes phréatiques (surtout dans la région du Souss, durement malmenée depuis 5 ans) et un stockage record de réserves en eau, dans les 118 barrages que compte le pays. Ces derniers affichent en effet, à la mi-juillet, un taux de remplissage de 84%, soit 13,48 milliards de m3 d’eau, sur une capacité totale de 16 milliards. Comparée à la situation enregistrée à la même période, il y a un an, le Maroc a pu stocker, en surplus, près d’un milliard de m3 de réserves, soit sa consommation en eau potable pour 12 mois. Mais c’est surtout en comparant au mois de juillet de l’année 2008 que l’on se rend compte de l’évolution, puisque le taux de remplissage des barrages n’était que de 44%. Aujourd’hui, donc, le Maroc dispose de 6 milliards de m3 de plus, il est naturel de gérer ce stock en tenant compte des contraintes qui sont l’espérance des apports à venir, les réserves de sécurité et la marge d’eau
potable.
../..
Etat des lieux :128 grands barrages dont 55 construits entre 2000 et 2009
Sur les trente dernières années, le Maroc a perdu quelque 25 % de sa pluviométrie, sachant que deux observations se dégagent des études menées par la Météorologie nationale. D'abord, c'est le Nord qui est le mieux arrosé avec une moyenne de 2 000 mm alors que le Sud ne bénéficie que de 100 mm. Le deuxième élément frappant est que les pluies se concentrent, le plus souvent, sur des périodes courtes et qui sont de 20 jours au Sud et de 70 jours au Nord. Et le phénomène va s'aggraver avec le réchauffement climatique. D'où l'importance du stockage. De la douzaine de barrages dont disposait le Maroc au lendemain de l'Indépendance, on en est aujourd'hui à plus de 128 ouvrages de grande taille (quatre ont des capacités dépassant le milliard de m3 comme Al Wahda, Al Massira, Bin El Ouidane et Idriss 1er). Rien qu'entre 1999 et 2009, ce sont plus de 55 ouvrages du genre qui ont été édifiés.
Lavieeco
La consommation d'eau potable atteint à peine un milliard de m3 par an et 4 milliards vont à l'irrigation.
Même en tenant compte des pertes, le Maroc a de quoi couvrir ses besoins.
C’est une bonne nouvelle pour le monde agricole mais également pour les con-sommateurs. Le Maroc dispose largement de quoi assurer la fourniture de ses terres en eau d’irrigation et ses habitants en eau potable, même si la pluie venait à manquer drastiquement au cours des deux prochaines saisons agricoles 2010/2011 et 2011/2012. En effet, la pluviométrie favorable de la saison en cours (elle a commencé en septembre dernier) ainsi que celle de 2008/2009 a permis à la fois une bonne reconstitution des nappes phréatiques (surtout dans la région du Souss, durement malmenée depuis 5 ans) et un stockage record de réserves en eau, dans les 118 barrages que compte le pays. Ces derniers affichent en effet, à la mi-juillet, un taux de remplissage de 84%, soit 13,48 milliards de m3 d’eau, sur une capacité totale de 16 milliards. Comparée à la situation enregistrée à la même période, il y a un an, le Maroc a pu stocker, en surplus, près d’un milliard de m3 de réserves, soit sa consommation en eau potable pour 12 mois. Mais c’est surtout en comparant au mois de juillet de l’année 2008 que l’on se rend compte de l’évolution, puisque le taux de remplissage des barrages n’était que de 44%. Aujourd’hui, donc, le Maroc dispose de 6 milliards de m3 de plus, il est naturel de gérer ce stock en tenant compte des contraintes qui sont l’espérance des apports à venir, les réserves de sécurité et la marge d’eau
potable.
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Etat des lieux :128 grands barrages dont 55 construits entre 2000 et 2009
Sur les trente dernières années, le Maroc a perdu quelque 25 % de sa pluviométrie, sachant que deux observations se dégagent des études menées par la Météorologie nationale. D'abord, c'est le Nord qui est le mieux arrosé avec une moyenne de 2 000 mm alors que le Sud ne bénéficie que de 100 mm. Le deuxième élément frappant est que les pluies se concentrent, le plus souvent, sur des périodes courtes et qui sont de 20 jours au Sud et de 70 jours au Nord. Et le phénomène va s'aggraver avec le réchauffement climatique. D'où l'importance du stockage. De la douzaine de barrages dont disposait le Maroc au lendemain de l'Indépendance, on en est aujourd'hui à plus de 128 ouvrages de grande taille (quatre ont des capacités dépassant le milliard de m3 comme Al Wahda, Al Massira, Bin El Ouidane et Idriss 1er). Rien qu'entre 1999 et 2009, ce sont plus de 55 ouvrages du genre qui ont été édifiés.
Lavieeco
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