Annonce

Réduire
Aucune annonce.

"On va vers une détérioration très significative de l'économie américaine"

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • "On va vers une détérioration très significative de l'économie américaine"

    selon Roubini
    L'Expansion.com - 12/08/2010 10:58:00

    Shannon Stapleton / Reuters
    Nouriel Roubini

    Dans un entretien aux Echos, l'économiste Nouriel Roubini prévoit que la croissance des Etats-Unis restera modeste jusqu'à mi-2011, avec un taux de chômage élevé.
    Nouriel Roubini, alias "Docteur Catastrophe", le célèbre économiste qui avait prédit dès 2005 la crise des subprime, est toujours aussi pessimiste : "On va vers une détérioration très significative de l'économie américaine", affirme-t-il dans un entretien aux Echos.
    "Au premier semestre, l'économie a profité des relances budgétaires et monétaires, de la reconstitution des stocks des entreprises, des aides aux prêts immobiliers. Tout cela change rapidement, explique-t-il. Les politiques budgétaires d'austérité vont rogner sur la croissance. Le thème prioritaire des particuliers, des entreprises et aujourd'hui même de l'Etat fédéral devient celui du désendettement."Il estime que la croissance des Etats-Unis restera modeste jusqu'à mi-2011, avec un taux de chômage élevé.
    Toutefois, il ne croit pas à un scénario déflationniste à la japonaise, tel qu'il est formulé par James Bullard, l'un des dirigeants régionaux de la Fed.
    La Fed n'a pas rassuré mardi en confirmant que "Le rythme de la reprise de l'activité et de l'emploi a ralenti ces derniers mois" et que la croissance sera "probablement plus modeste à court terme qu'anticipé".
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    On ne présente plus Nouriel Roubini. Le professeur d'économie de la Stern School of Business de l'université de New York est devenu l'un des experts les plus écoutés depuis sa prédiction de l'éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis, formulée dès 2005. « Docteur Catastrophe » explique aux « Echos » sa vision de l'économie américaine.

    La Fed change graduellement son évaluation de la conjoncture américaine. Elle n'a pas manqué de souligner, mardi, les facteurs d'affaiblissement de l'économie du pays. Qu'en pensez-vous ?

    On va vers une détérioration très significative de l'économie des Etats-Unis. Au deuxième trimestre, la croissance sera de 1 à 2 %, en dessous de la tendance. Cela empirera au cours de ce trimestre et après. Au premier semestre, l'économie a profité des relances budgétaires et monétaires, de la reconstitution des stocks des entreprises, des aides aux prêts immobiliers, etc. Tout cela change rapidement. Les politiques budgétaires d'austérité vont rogner sur la croissance. Le thème prioritaire des particuliers, des entreprises et aujourd'hui même de l'Etat fédéral devient celui du désendettement. Vers la fin de cette année, l'économie américaine aura presque cessé de progresser. Sur l'ensemble du deuxième semestre 2010, le taux de progression du PIB devrait ressortir à quelque 1,5 %. Et au-delà, sur la première moitié de 2011, la croissance des Etats-Unis sera plus proche d'un modeste 1 %, avec un taux de chômage qui restera élevé. C'est une « récession de la croissance » qu'on a devant nous, mais pas encore une récession au plan technique. Il est vrai que, en six mois, les risques d'une nouvelle récession aux Etats-Unis sont passés de 25 % à plus de 40 % ces temps-ci. Mais, pour l'heure, je ne fais pas mien le scénario d'une « double rechute ».

    Peut-on assimiler la situation qui se dessine outre-Atlantique à celle du Japon des années 1990 ?

    Je ne crois pas que les Etats-Unis vivront dix ans de déflation ininterrompue, de croissance faible et de chômage durable. En revanche, je suis convaincu que les faiblesses de l'économie américaine perdureront dans les trois prochaines années.

    De quels moyens disposent l'administration Obama et la Fed pour éviter ce scénario ?

    Les chances de succès de toute politique de soutien à l'économie sont limitées. Au second semestre, l'Etat fédéral devra procéder à des ajustements en matière fiscale et budgétaire. A cet égard, la décision de la banque centrale de procéder à des rachats d'obligations d'Etat à maturité plus éloignée correspond à l'objectif de prévenir une baisse de la demande de ces titres. La politique monétaire dispose de davantage de moyens. La Fed peut encore réduite ses taux directeurs en les ramenant à 0 %. Mais le risque, bien réel, est de générer une trappe à liquidités. Le désendettement massif, généralisé et simultané de l'ensemble des agents économiques ne peut pas être combattu efficacement par une politique monétaire traditionnelle, même agressive. Toutes les mesures qui pourraient être prises pour accroître les liquidités ne pourront pas forcer les acteurs économiques à emprunter pour dépenser et investir. On ne peut pas forcer à boire un âne qui n'a pas soif. D'ores et déjà, aux Etats-Unis, on a environ 1.000 milliards de dollars de réserves bancaires excédentaires qui ne sont pas mobilisées.

    Faut-il s'attendre à une chute du dollar ?

    Paradoxalement, je crois que si ce scénario d'affaissement de la croissance globale s'avère exact, le dollar sera plus élevé en fin d'année qu'actuellement face à l'euro. Comme par le passé, la montée des risques d'une nouvelle récession globale lui apportera un précieux soutien.

    PROPOS RECUEILLIS PAR MASSIMO PRANDI, Les Echos

    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

    Commentaire


    • #3
      Crise économique : des images qui choquent l'Amérique

      Par François Krug | Eco89 | 12/08/2010 | 19H33

      Ces images ont rappelé aux Américains que la crise économique n'était pas finie : 30 000 personnes massées sur un parking, pour tenter d'obtenir un simple formulaire d'aide au logement. La police a eu du mal à contenir la foule.

      La scène s'est déroulée mercredi sur le parking d'un centre commercial d'East Point, dans la banlieue d'Atlanta. Les autorités avaient prévu d'y distribuer un formulaire de candidature à une aide publique au logement. Elles attendaient 10 000 personnes.

      Une distribution sous protection policière

      La foule a été trois fois plus importante. Certains avaient même commencé à camper sur le parking dès le dimanche soir. Débordés, les fonctionnaires ont dû distribuer les formulaires debout sur le toit des voitures, sous la protection de la police. Victimes de la chaleur, une soixantaine de personnes ont dû être hospitalisées ou soignées sur place. (Voir la vidéo, en anglais)

      Les autorités avaient pourtant prévenu : le formulaire permet simplement de s'inscrire sur une liste d'attente, déjà très longue. Certains risquent même d'attendre dix ans avant que leur dossier soit retenu. Ils pourront alors bénéficier d'une subvention publique, les autorités prenant à leur charge une partie du loyer.

      « Est-ce qu'on est vraiment en Amérique ? »

      Dans l'Amérique de Barack Obama, ces images font désordre. Sur la chaîne d'information MSNBC, l'animateur de talk-show Ed Schultz les comparent à celles de la crise de 1929 et de la Grande Dépression, concluant : « Est-ce que nous ne valons pas mieux que ça ? » Sur le parking d'East Point, le reporter de MSNBC est encore sous le choc :
      « La première chose que je me suis dite en arrivant ici, c'est : “Est-ce qu'on est vraiment en Amérique ? ” » (Voir la vidéo, en anglais)


      Rue89 (Vidéos à voir sur le site de Rue89 , je ne peux pas les postées)

      Commentaire


      • #4
        l'amerique est toujours en tete impossible de la détroner car elle se developpe sur les incapacités des autres surtout europeens.....
        l'europe est coincé par l'adminitration y a trops de fonctinniare qui font leurs poltique avant de faire celle de l'europe.....un administrateur prend ces interets en compte avant de faire quoi que ce soit ou laisser faire quoi que ce soit.......

        l'amerique doit faire une chose importante pour ne pas balancer dans le systéme europeen....

        ne jamais laisser les gens particuliers utiliser la recette fiscale pour fianancer leurs propres projets......

        d'une part il faut diviser la rectte fiscale par etats et la recette d'un état ne doit etre jamais transporté et utilisé pour un autre état.....la recette fiscale doit rester sur place et utilser seulement pour financer les alétast biologique et climatique.....

        une femme enceinte a un organisme dans son ventre elle est vulnerable pendant 2 années elle a droit a uns salaire tirée de la recette ficale

        un etre qui a été frapé par un virus une bacterie et lui a causé un hadicape celui ci a droit de la recette fiscale

        un etre qui a été fauché par une voiture et se trouve handicapé a droit de la recette fiscale....

        il est donc stricetemnt interdit d'une part de transporter la recette fiscale d'une ville vers une autre et d'un etat vers un autre et aussi d'interdire tout ouisement pour fiancer des projets....
        la recette fiscale c'est pour les pauvres biologiquement ou ceux qui ont été hapé par les aleats de la nature...

        Commentaire


        • #5
          En plus de leur crise economique, le bon dieu leur envoie des punaises suceuses de sang qui sucent le sang des americains pendant leur sleep.

          L'etat de NY est en etat d'allerte contre ces petites suceuses de sanges qui envahissent les appats.

          Commentaire

          Chargement...
          X