Réserves de change
147,2 milliards de dollars en 2009
Par Ahmed Haniche
En dépit de la crise économique mondiale, l’économie nationale n’a, semble-t-il, pas subi de pertes considérables.
Certes, cette crise a causé une baisse sensible des prix du pétrole mais la balance des paiements a affiché un solde de 520 millions de dollars l’année dernière. Dans ce contexte, les réserves de change étaient de 147,2 milliards de dollars US à la fin de l'année 2009, selon les chiffres avancés, hier, par le ministre des Finances, Karim Djoudi, lors de son audition par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Le ministre a exposé la situation économique et financière du pays et ses perspectives ainsi que les actions réalisées ou en cours d'exécution dans le cadre de la réforme du secteur bancaire et des administrations relevant du secteur des Finances. En outre, la diversification des ressources de l’économie nationale commence à porter ses fruits, permettant au pays de se libérer graduellement de la dépendance totale aux exportations des hydrocarbures. Les politiques adoptées, ces dernières années dans le cadre des différents programmes de développement, ont pour objectif principal de mettre en place une économie basée sur l’amélioration des performances dans différents domaines (agriculture, industrie, artisanat, tourisme…).
Ainsi, la croissance économique hors hydrocarbures a atteint le niveau de 9,3% en 2009 contre 6,1% en 2008, a précisé M.Djoudi. La variation générale des prix à la consommation indique que le niveau de l'inflation s’est stabilisé à 5,75% en 2009. La valeur courante des importations a connu une baisse de 1% durant la même année.
En outre, la baisse sensible enregistrée par les prix du pétrole a induit un recul de 40% de la valeur des exportations.
Pour sa part, le niveau de la dette extérieure à moyen et long termes s'est situé à 3,92 milliards de dollars US à la fin de l'année 2009. L’exposé du ministre des Finances a aussi noté une évolution des finances publiques marquées notamment par la quasi-stabilisation de la dette publique interne dont l'encours s'est positionné pour fin décembre 2009 à 814 milliards de dinars contre 734 milliards de dinars à fin décembre 2008 et la stabilisation également de la dette publique externe dont l'encours s'est situé, pour fin décembre 2009, à 480 millions de dollars US.
Le taux de chômage a poursuivi sa tendance baissière - observée ces dernières années - en relation avec l'exécution des programmes d'investissement publics, la croissance économique hors hydrocarbures et le renforcement des dispositifs publics de l'emploi, selon le même rapport.
Selon l'enquête de l'Office national des statistiques, le taux de chômage s'est positionné à 10,2% en 2009, contre 11,3% en 2008.
A l'issue du débat consacré à ce dossier, le président de la République a relevé avec satisfaction le paiement anticipé de la dette extérieure, relevant toutefois que cette situation «nous invite à la prudence et à l'action prospective».
M. Bouteflika a, par ailleurs, insisté sur «la détermination des pouvoirs publics à réprimer la corruption et l'atteinte au patrimoine public et à faire prévaloir la transparence et le respect de la loi dans toutes les transactions économiques».
InfoSoir
147,2 milliards de dollars en 2009
Par Ahmed Haniche
En dépit de la crise économique mondiale, l’économie nationale n’a, semble-t-il, pas subi de pertes considérables.
Certes, cette crise a causé une baisse sensible des prix du pétrole mais la balance des paiements a affiché un solde de 520 millions de dollars l’année dernière. Dans ce contexte, les réserves de change étaient de 147,2 milliards de dollars US à la fin de l'année 2009, selon les chiffres avancés, hier, par le ministre des Finances, Karim Djoudi, lors de son audition par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Le ministre a exposé la situation économique et financière du pays et ses perspectives ainsi que les actions réalisées ou en cours d'exécution dans le cadre de la réforme du secteur bancaire et des administrations relevant du secteur des Finances. En outre, la diversification des ressources de l’économie nationale commence à porter ses fruits, permettant au pays de se libérer graduellement de la dépendance totale aux exportations des hydrocarbures. Les politiques adoptées, ces dernières années dans le cadre des différents programmes de développement, ont pour objectif principal de mettre en place une économie basée sur l’amélioration des performances dans différents domaines (agriculture, industrie, artisanat, tourisme…).
Ainsi, la croissance économique hors hydrocarbures a atteint le niveau de 9,3% en 2009 contre 6,1% en 2008, a précisé M.Djoudi. La variation générale des prix à la consommation indique que le niveau de l'inflation s’est stabilisé à 5,75% en 2009. La valeur courante des importations a connu une baisse de 1% durant la même année.
En outre, la baisse sensible enregistrée par les prix du pétrole a induit un recul de 40% de la valeur des exportations.
Pour sa part, le niveau de la dette extérieure à moyen et long termes s'est situé à 3,92 milliards de dollars US à la fin de l'année 2009. L’exposé du ministre des Finances a aussi noté une évolution des finances publiques marquées notamment par la quasi-stabilisation de la dette publique interne dont l'encours s'est positionné pour fin décembre 2009 à 814 milliards de dinars contre 734 milliards de dinars à fin décembre 2008 et la stabilisation également de la dette publique externe dont l'encours s'est situé, pour fin décembre 2009, à 480 millions de dollars US.
Le taux de chômage a poursuivi sa tendance baissière - observée ces dernières années - en relation avec l'exécution des programmes d'investissement publics, la croissance économique hors hydrocarbures et le renforcement des dispositifs publics de l'emploi, selon le même rapport.
Selon l'enquête de l'Office national des statistiques, le taux de chômage s'est positionné à 10,2% en 2009, contre 11,3% en 2008.
A l'issue du débat consacré à ce dossier, le président de la République a relevé avec satisfaction le paiement anticipé de la dette extérieure, relevant toutefois que cette situation «nous invite à la prudence et à l'action prospective».
M. Bouteflika a, par ailleurs, insisté sur «la détermination des pouvoirs publics à réprimer la corruption et l'atteinte au patrimoine public et à faire prévaloir la transparence et le respect de la loi dans toutes les transactions économiques».
InfoSoir
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