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Petit poisson deviendra grand: l'aquaculture en Arabie saoudite

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  • Petit poisson deviendra grand: l'aquaculture en Arabie saoudite

    Centre de pisciculture pionnier d'un secteur voué à l'exportation

    JEDDAH, Arabie saoudite, 21 octobre 2002 -- Après 20 ans passés à étudier les poissons marins et les crevettes qui pourraient se reproduire en captivité et à créer des systèmes rentables d'élevage, le Centre de pisciculture gouvernemental peut se réjouir des investissements du secteur privé dans ce domaine émergent.

    A Al-Shaqiq, près de la Mer rouge, la Saudi Fish Company produit déjà 1 500 tonnes de poisson par an. La National Shrimp Company dans la zone d'Al-Laith devrait bientôt être en mesure de produire 10 000 tonnes par an, tandis que la Gizan Agricultural Company est en train de construire une usine pour produire 1 000 tonnes par an.

    "Nous avons l'intention de réduire l'écart existant entre la production halieutique marine - les navires de pêche saoudiens récoltent 50 000 tonnes par an - et la consommation nationale, qui est de 100 000 tonnes par an", explique M. Salem Al-Thobaiti, le directeur du Centre d'aquaculture. "Cet objectif s'inscrit dans le droit fil de notre politique nationale: tous les stocks ichtyologiques devraient être utilisés de manière durable afin de ne pas épuiser cette source de nourriture".

    La FAO apporte une assistance technique au Centre depuis sa création en 1982. Naguère dépendant des experts européens et asiatiques pour la formation sur le terrain, le Centre ne compte désormais que des ressortissants saoudiens : 37 chercheurs et techniciens qui travaillent sur son site de 9 hectares aux abords de la plus grande ville portuaire du pays.

    La demande intérieure de poisson devrait augmenter

    Si les habitants du désert de la péninsule arabique préfèrent généralement la viande d'agneau, de bœuf et de chameau, les consommateurs se tournent de plus en plus vers le poisson, sans cholestérol et facile à digérer. Selon une récente étude gouvernementale, la consommation de poisson devrait augmenter et passer de 3 à 9 pour cent des protéines animales consommées dans le pays.

    "Notre politique nationale encourage l'exportation de poissons d'élevage vers les pays arabes voisins et vers l'Europe. Nous voulons que le secteur privé soit compétitif par rapport à d'autres producteurs et exportateurs d'Asie du Sud-Est", déclare M. Al-Thobaiti. "C'est pourquoi nous voulons agrandir le Centre, en attirant plus de chercheurs grâce à de meilleures conditions de travail et autres avantages".

    Innovations permanentes

    Des recherches sont en cours sur la crevette blanche Penaeus indicus qui, étant une espèce indigène résistant bien à la maladie, est particulièrement bien adaptée. Jusqu'à présent, le Centre en a produit plus de 8 tonnes/hectare/an. "Elles se reproduisent bien dans un espace limité, elles sont donc intéressantes sur le plan commercial et nutritives", indique M. Al-Thobaiti.

    Le Centre est l'un des premiers à se lancer dans l'élevage de poissons d'eau douce, telles les espèces connues localement sous le nom de boulti, dans des citernes d'eau salée pompée de la Mer Rouge.

    Il a également adapté à l'usage local le système de culture de poisson baubab, créé au Kenya. Composé de bassins rectangulaires en béton pour l'alevinage et de grands bassins circulaires pour le nourrissage des boulti, le système a une capacité de 12 tonnes de poisson par an et par bassin.

    La recherche se poursuit sur d'autres poissons de mer, en particulier les espèces locales Hammour, Nagel et Taradi. Le Seajan présente aussi un intérêt, car il grandit vite et peut être commercialisé en six mois, de même que les espèces Alarabi, Albream et Alsubeiti.
    Etant donné que l'alimentation constitue 60 pour cent du coût de l'aquaculture, les chercheurs ont mis au point un aliment peu coûteux composé d'os de volaille, de soja, de maïs, d'orge, de vitamines et de minéraux. Des contrôles de qualité sont pratiqués régulièrement sur les aliments pour le poisson.

    Surveiller la santé des poissons

    L'hygiène pour le poisson et les crevettes d'élevage est de la plus haute importance car les maladies bactériennes et les parasites ralentissent la croissance et réduisent les taux de survie. Le Centre a conçu un système de surveillance qui aide à enrayer la propagation de la maladie. Dr Salah Mohammad Afifi, chef de la section des maladies, fait l'éloge du système: le Centre n'a connu aucune épidémie au cours des cinq dernières années.

    La création du Centre de pisciculture est le résultat d'un des 15 projets agricoles entrepris en Arabie saoudite avec l'aide de la FAO depuis 1964.

    source FAO
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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