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Nouvelle barque pour Les pêcheurs sinistrés

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  • Nouvelle barque pour Les pêcheurs sinistrés

    Coup d’envoi par le Souverain de l’opération de livraison de nouvelles barques

    · La Sonarp toujours poursuivie en justice


    LES marins pêcheurs du port d’Agadir touchés par la catastrophe du 18 février dernier (cf. www.leconomiste.com) n’attendront plus pour reprendre leurs activités en mer. De nouvelles barques sont prêtes pour remplacer celles qui ont été détruites.
    Le Souverain a donné lundi dernier dans le chef-lieu du Souss le coup d’envoi de la livraison aux bénéficiaires. Ce sont plus de 12 millions de DH qui ont été investis pour le remplacement des 197 barques qui ont été détruites. Ces unités ont été construites par un chantier naval local suite à un appel d’offres. La même démarche a été aussi entreprise pour leur équipement. «Les nouvelles barques sont dotées de moteurs, d’engins de pêche, ainsi que de systèmes de communication et de sécurité», souligne Abderrahmane Sarroud, président de la Chambre des pêches maritimes d’Agadir.
    Après la catastrophe de février dernier, le ministère de la Pêche maritime et les élus du secteur à Agadir se sont mobilisés rapidement. Moins de deux semaines après, le département de tutelle, le ministère des Finances et la Chambre des pêches maritimes d’Agadir (CPMA) ont conclu début mars une convention. A travers cet accord, l’Etat s’était engagé à financer intégralement le coût d’acquisition des 197 barques dans la limite d’un montant global de 20 millions de DH à prélever sur les ressources du Fonds de développement de la pêche maritime au titre de l’année 2010, est-il indiqué. S’en est suivi par la suite un appel à la concurrence dans le cadre d’une consultation restreinte pour l’acquisition de 197 barques neuves équipées de leurs moteurs et de leurs engins de pêche.
    La CPMA a veillé par la suite à l’exécution du marché de construction des barques. Reste maintenant pour les représentants de la Chambre à s’assurer du versement de l’intégralité des montants d’indemnisation d’assurance perçus par les 197 barques bénéficiaires sur le compte du Fonds de développement de la pêche maritime. La Chambre maritime s’est en effet engagée à veiller à la réalisation des procédures nécessaires par les propriétaires des barques sinistrées auprès des assurances en vue d’une indemnisation du sinistre. A noter que l’entité a poursuivi en justice la Sonarp pour le compte des propriétaires des barques. Une action à laquelle la CPMA n’a pas renoncé malgré le soutien apporté par l’Etat.



    Evacuation



    SIX mois sont déjà passés depuis la catastrophe d’Agadir et le spectacle de la dérive de onze navires de l’entreprise Sonarp, dans l’enceinte portuaire, est encore présent dans les esprits.
    Les intempéries avaient provoqué la destruction de 197 barques avec leurs moteurs hors-bord et matériels de pêche. Ce qui avait laissé subitement près de 5.000 personnes sans revenus, selon les professionnels. Les pertes avaient été estimées à 10 millions de DH. Très vite, le segment touché s’est organisé pour réclamer des indemnisations. De l’avis d’opérateurs dans le secteur, le pire aurait pu être évité si des mesures de prévention avaient été prises. Leçon retenue aujourd’hui par tous. L’événement a accéléré les procédures d’évacuation des navires en inactivité depuis longtemps. Une opération initiée par l’Agence nationale des ports (ANP), l’autorité portuaire. En effet, des dizaines de navires sont menacés d’être enlevés par une ordonnance judiciaire y autorisant l’ANP. Entre navires déjà évacués, et ceux en attente d’enlèvement, l’opération d’assainissement du port concerne 59 bateaux. Toutefois, si la loi donne le droit d’évacuer les embarcations, elle n’autorise pas à les couler. Mais dans les faits c’est ce qui se produit. En effet, depuis juillet dernier, plusieurs bateaux ont été envoyés par le fond au large d’Agadir. Mais avant de procéder à l’évacuation, l’autorité portuaire est tenue de désarmer et de dépolluer les bateaux frappés par la procédure: vider tous les réservoirs de fuel et tout autre produit chimique (peintures, solvants, combustibles, lubrifiants…).
    Au-delà du souci environnemental, les préoccupations des observateurs sont aussi d’ordre juridique et financier. «Les navires évacués ou à évacuer sont pour la plupart frappés d’hypothèque et sont la propriété de sociétés en redressement. Alors, quid des créanciers? Qui supportera leur remboursement une fois la disparition de ses vieux rafiots», lance un professionnel.

    Malika ALAMI

  • #2
    Les barques sont-elles équipées de moteur?

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    • #3
      Bonne chose

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