Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Sawiris s’estime « puni » à cause du succès de Djezzy

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Sawiris s’estime « puni » à cause du succès de Djezzy

    Le patron du groupe Orascom Telecom, Naguib Sawiris accuse le gouvernement algérien d’exercer des «pressions » sur Djezzy uniquement en raison de sa réussite. Il critique la « faiblesse de l’Etat de droit » qui le dissuade d’investir dans des pays comme l’Algérie.

    Le milliardaire égyptien et patron d’Orascom Télecom Holding, Naguib Sawiris, a accuse le gouvernement algérien d’exercer des pressions sur sa filiale algérienne, Djezzy, uniquement en raison de son succès. « Nous avons atteint une part de marché de plus de 70% dans les télécoms où il y a trois acteurs. Nous sommes les plus grands et ils ont commencé à exercer des pressions sur nous pour la simple raison que nous étions très rentables et que nous avons réussi » a indiqué, Naguib Sawiris, au sommet des marchés émergents organisé par The Economist. Alors que les négociations sur le rachat de Djezzy par le gouvernement algérien, qui a mis en avant son droit de préemption, ne sont pas encore engagées, le patron d’Orascom Telecom juge de manière très négative le climat des affaires en Algérie.

    Selon le rapport de Reuters, Sawiris a déclaré que la « faiblesse de l’Etat de droit le dissuade d’investir dans des marchés émergents comme l’Algérie ». L’opérateur Djezzy (Orascom Telecom Algérie, OTA) a fait l’objet d’un redressement fiscal de 597 millions de dollars et d’une mesure d’interdiction de transfert de fonds vers l’étranger. Le gouvernement algérien s’est opposé à une cession de Djezzy à l’opérateur sud-africain MTN en faisant valoir son droit de préemption. Sawiris a affirmé que l’opérateur sud-africain avait fait une offre de 7,8 milliards de dollars pour le rachat de l’unité Djezzy. Très loin des estimations officieuses algériennes.

    « On ne peut investir sans la bénédiction du n°1 »

    Le gouvernement algérien qui a désigné un expert financier algérien, Hadj Samir Ali Mohand, pour estimer la valeur de Djezzy, avec l’appui de bureaux d’études étrangers, dit attendre les résultats avant la fin de l’année. Les déclarations de Naguib Sawiris sur la «faiblesse de l’Etat de droit » font partie de considérations générales sur la difficulté d’investir dans les pays du Moyen Orient et d’Afrique du Nord. « Vous devez vous rappeler que vous êtes dans un environnement non-démocratique … Dans aucun pays vous pouvez investir sans la bénédiction du numéro 1. Si vous ne pouvez pas l'obtenir, vous ne devriez pas être là » a-t-il déclaré.

    Pour rappel, OTA-Djezzy est entré en février 2002 après avoir acquis, en juillet 2001, une licence pour 737 millions de dollars. A l’époque, il n’a pas manqué de voix en Algérie pour affirmer que l’opérateur égyptien bénéficiait de conditions très désavantageuses pour l’opérateur historique Algérie Telecom (AT). Le changement d’attitude du gouvernement algérien à l’égard d’Orascom Télécom est intervenu après la cession de la filière ciment d’Orascom Cement au groupe français Lafarge. On reproche au groupe égyptien d’avoir profité de facilités fiscales accordées par le gouvernement pour réaliser une forte plus value sur la vente de deux usines de ciments.

    « Un comportement de prédateur »

    Le gouvernement algérien n’a surtout pas apprécié de ne pas avoir été préalablement informé de la cession de la filière Orascom Cement au groupe français Lafarge pour la coquette somme de 8,8 Milliards d’euros. Un « comportement de prédateur » disait-on à l’époque. Le 26 juillet 2008, dans un discours devant les maires, le président Abdelaziz Bouteflika, voit dans cette cession la preuve que la politique économique du gouvernement est un échec, donnant ainsi le signal d’un changement total d’optique.

    Depuis, la règle des 51/49% a été imposée en matière d’investissement étranger et le droit de préemption affirmé. Pour certains experts algérien, si M.Sawiris « se plaint aujourd’hui de la faiblesse de l’Etat de droit, il en a aussi largement profité au moment de son installation en Algérie ». Le milliardaire égyptien considère que le Maroc, la Jordanie et l’Egypte sont toujours attractifs. Il considère néanmoins que le climat des affaires en Egypte était affecté par l’incertitude sur la succession de Hosni Moubarak. « C’est un risque et vous devez faire un pari. Un grand pari et non un petit. Vous avez un projet qui prend trois à cinq ans et vous devez faire appel à votre jugement ».

    Oussama Nadjib
    Maghreb Emergent
    Dernière modification par zek, 17 septembre 2010, 10h31.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Cette politique algérienne va dissuader beaucoup de d'investisseurs.

    Tu arrives dans un pays ou tu investis tout ton argent, tu prends des risques tu travailles comme un malades et le jour ou tu fais des bénéfices ou que tu décides de vendre il faut avoir l'aval de ce qui n'ont rien fait comme ci que eux aussi étaient des actionnaires qui avaient un droit de regard sur ton entreprise.

    Même la liberté d’entreprendre en Algérie n’est pas garantie.

    Commentaire


    • #3
      Il a profité de privilèges pas possible et maintenant il se permet de critiquer l'état de droit!



      Cette politique algérienne va dissuader beaucoup de d'investisseurs.

      Tu arrives dans un pays ou tu investis tout ton argent, tu prends des risques tu travailles comme un malades et le jour ou tu fais des bénéfices ou que tu décides de vendre il faut avoir l'aval de ce qui n'ont rien fait comme ci que eux aussi étaient des actionnaires qui avaient un droit de regard sur ton entreprise.

      Même la liberté d’entreprendre en Algérie n’est pas garantie.
      Tu dois être content de cette politique, ça fera les affaire du Maroc, non?
      Comme ça, les investisseurs viennent au Maroc et pas en Algérie.
      "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

      Commentaire


      • #4
        Tu arrives dans un pays ou tu investis tout ton argent, tu prends des risques tu travailles comme un malades et le jour ou tu fais des bénéfices ou que tu décides de vendre il faut avoir l'aval de ce qui n'ont rien fait comme ci que eux aussi étaient des actionnaires qui avaient un droit de regard sur ton entreprise.

        Même la liberté d’entreprendre en Algérie n’est pas garantie.
        Révise ta copie, il a utiliser l'argent des banques Algériennes.
        And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

        Commentaire


        • #5
          Tu dois être content de cette politique, ça fera les affaire du Maroc, non?
          Comme ça, les investisseurs viennent au Maroc et pas en Algérie.
          L'appauvrisement de l'Algérie ne fera pas forcement l'enrichissement du Maroc. C'est complétement faux de penser comme ça.

          Le Maroc et l'Algérie sont dans uen même région ou ils doivent travailler ensemble, pour le bien commun.

          Révise ta copie, il a utiliser l'argent des banques Algériennes.
          Pecos a ce que je sache les banques algériennes ne lui ont pas offert cet argent.

          Les banques algériennes sont la pour faire du business ils n'ont pas offert cette argent ils ont donnée des crédits à Sawiris et en contrepartie elles ont récupéré leur argent avec les intérêts en plus donc ton excuse ne tient pas la route, trouve autre chose.
          Dernière modification par Black, 17 septembre 2010, 12h27.

          Commentaire


          • #6
            Tu arrives dans un pays ou tu investis tout ton argent, tu prends des risques tu travailles comme un malades et le jour ou tu fais des bénéfices ou que tu décides de vendre il faut avoir l'aval de ce qui n'ont rien fait comme ci que eux aussi étaient des actionnaires qui avaient un droit de regard sur ton entreprise.
            ya black,
            l'algérie est un pays à part il faut regarder sur le long terme, cette regression du climat des affaires ne va pas durer longtemps, le climat des affaires obéit à un cycle: quand ça va mal, chute du baril de pétrole, catastrophe naturelle, crise financière... alors le pays s'ouvre aux investissements étrangers en leur offrant des avantages.
            Mais qd ça va plutot bien on s'affranchit de l'investissement étranger. Sawiris n'est pas dupe il sait que la fin est proche, soit il coopère ou bien il perd tout.

            Commentaire


            • #7
              ya black,
              l'algérie est un pays à part il faut regarder sur le long terme, cette regression du climat des affaires ne va pas durer longtemps, le climat des affaires obéit à un cycle: quand ça va mal, chute du baril de pétrole, catastrophe naturelle, crise financière... alors le pays s'ouvre aux investissements étrangers en leur offrant des avantages.
              Mais qd ça va plutot bien on s'affranchit de l'investissement étranger. Sawiris n'est pas dupe il sait que la fin est proche, soit il coopère ou bien il perd tout.


              C'est la politique économique la plus incohérente du monde.

              Donc je résume ta pensé quand ca va mal on met des années à construire une politique qui favorise l'ouverture pour gagner la confiance des investisseurs.

              Une fois que les choses s'améliores on détruit avec 2 ou 3 décision ce qui a était bâtit avec tant d'effort.

              Donc dans ce contexte la je comprends qu'appart dans le pétrole les grands investisseurs ne veulent rien construire en Algérie. Franchement il ne faut blâmer les coréens ou les japonais qui ne veulent pas investir dans les projets lourds comme l'automobile, etc...

              Car au moindre changement d'humeur tous leurs biens font l'objet du racket étatique.

              C'est hyper dangereux comme politique car ca montre que l'état ne dispose d'aucune politique claire et que les décisions sont prisent sur le coup de l'émotion et non d'une démarche pragmatique et réfléchit.

              Commentaire


              • #8
                L'appauvrisement de l'Algérie ne fera pas forcement l'enrichissement du Maroc. C'est complétement faux de penser comme ça.

                Le Maroc et l'Algérie sont dans uen même région ou ils doivent travailler ensemble, pour le bien commun.
                Dans l'état actuel des choses, ça fera les affaires du Maroc.

                Il n'y a aucune coopération ni bien commun entre les deux pays .... donc, j'avais raison.
                "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

                Commentaire


                • #9
                  tu décides de vendre il faut avoir l'aval de ce qui n'ont rien fait comme ci que eux aussi étaient des actionnaires
                  C'est une disposition contractuelle qui s'appelle "droit de préemption". Tout ce qu'il y a de plus normal.

                  C'est cette même disposition, qui a été appliquée lors de la faillite du groupe espagnol Fadesa pour profiter au groupe Addoha !

                  Commentaire


                  • #10
                    Dans l'état actuel des choses, ça fera les affaires du Maroc.

                    Il n'y a aucune coopération ni bien commun entre les deux pays .... donc, j'avais raison.
                    L'économie c'est plus compliqué que ce tu peux croire. Les mouvements de capitaux ne se résument pas à de simples permutations. Un client qui quitte l'Algérie ne viendra pas obligatoirement au Maroc.

                    L'arrivé d'un autre opérateur au Maroc ne présenterait pas un grand intérêt pour le pays il en existe déjà 3. Un 4 éme opérateur ne fera pas baisser les prix plus vite, les prix vont encore continuer à baisser avec ou sans un 4éme opérateurs.

                    Contrairement à l'Algérie le Maroc est passé à une 3éme étapes dans la stratégie économique qui touche au NTIC, l'Algérie n'en est qu'a la première.

                    L'Algérie est encore au stade ou le marché des télécoms et des NTIC est dominé par la simple fourniture de service de téléphonie classique, de téléphonie cellulaire et d'accés à internet.

                    Le Maroc est passé vers 2003 et 2004 à la 2éme étape celle qui consiste à attirer les opérateurs des centres d'appels traditionnels (Service client, Service de renseignement téléphonique, Service délocalisé, etc...). Actuellement dans cette stratégie le Maroc essaye d'attirer les centres d'appels travaillant sur des activités à haute valeur ajoutée (traitement de données sensibles comme les données bancaires, financière, etc...).

                    La 3éme étape que connait actuellement le Maroc c'est l'arrivé des grands et moyens groupes informatiques européens (Français, Anglais, Espagnols, etc...) que l'on nomme les SS2I, comme Atos, Logica, Altran, Cap gemini, Alti, Sopar, UbiSoft, etc... Qui permettent au Maroc d'être un nouvel acteur mondial dans la production de logiciel

                    Certes tout dépend du secteur et de la maturité économique sectorielle mais il faut savoir qu’un investisseur qui quitte l’Algérie ne va pas forcement au Maroc.
                    Dernière modification par Black, 17 septembre 2010, 14h01.

                    Commentaire


                    • #11
                      C'est une disposition contractuelle qui s'appelle "droit de préemption". Tout ce qu'il y a de plus normal.

                      C'est cette même disposition, qui a été appliquée lors de la faillite du groupe espagnol Fadesa pour profiter au groupe Addoha !
                      Tu compares deux choses complètement différentes. Le problème c'est qu'en Algérie tes investissements ne sont pas protégés. Mais j'aimerai que tu développes un peu plus...
                      Dernière modification par Black, 17 septembre 2010, 14h02.

                      Commentaire


                      • #12
                        juste l'année dernière méditel......


                        Jusqu’au bout, le groupe FinanceCom, dirigé par Othman Benjelloun et la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), le bras armé financier de l’État marocain, ont fait valoir leur droit de préemption pour racheter les 64,4 % du capital de Méditel détenus par l’espagnol Telefónica et Portugal Telecom. Une prise de contrôle que convoitaient, entre autres, l’égyptien Orascom et le saoudien Etisalat.
                        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                        Commentaire


                        • #13
                          le bras armé financier de l’État marocain, ont fait valoir leur droit de préemption pour racheter les 64,4 % du capital de Méditel détenus par l’espagnol Telefónica et Portugal Telecom. Une prise de contrôle que convoitaient, entre autres, l’égyptien Orascom et le saoudien Etisalat.
                          Le bras armé financier de l'état (CDG) est intervenu dans la légalité économique. Les espagnols et les portugais voulait quitter Méditel il avait besoin de ce recentrer sur leur pays, ils n'ont pas étaient harcelé par l'état marocain avec des impôts pour les obliger à partir. En laissant la place vide il est normale que le gouvernement marocain favorise un groupe marocain si personne ne se présente une autre groupe aurait pris le contrôle.

                          Aujourd'hui le gouvernement algérien applique une politique de voyou il veut s’ingérer dans la gestion d’entreprise privé et celle-ci ne sont pas d’accord il les harcèle avec le fisc en procèdent à un racket en règle.

                          Commentaire


                          • #14
                            Tu compares deux choses complètement différentes.
                            Pourquoi différentes ? Le droit de préemption est le même qu'il s'exerce en Algérie, au Maroc ou au Népal. Addoha l'a exercé lorsque son partenaire Fadesa s'est déclaré en faillite.
                            Le problème c'est qu'en Algérie tes investissements ne sont pas protégés...
                            ça c'est toi qui le dit. Et entre nous, ce genre de jugements à l'emporte-pièce ne fera que rabaisser le niveau de la discussion.
                            Mais j'aimerai que tu développes un peu plus..
                            Sur la protection des investissements ? Il y a pas mieux que de se référer aux textes de loi !

                            Si tu as le temps : http://www.amb-algerie.fr/Economique...9gislatifs.htm

                            Commentaire


                            • #15
                              Le bras armé financier de l'état (CDG) est intervenu dans la légalité économique. Les espagnols et les portugais voulait quitter Méditel il avait besoin de ce recentrer sur leur pays, ils n'ont pas étaient harcelé par l'état marocain avec des impôts pour les obliger à partir. En laissant la place vide il est normale que le gouvernement marocain favorise un groupe marocain si personne ne se présente une autre groupe aurait pris le contrôle.
                              et cette légalité s'appelle --> droit de préemption

                              fhamteh?
                              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X