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L’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de vigne (ITAFV) annonce une bonne récolte oléicole, tant pour l’huile d’olive que l’olive de conserve, pour cette saison. A ce titre, l’ITAFV a diffusé, dans un communiqué, une série de conseils afin de protéger les oliviers contre les maladies et appelé les oléiculteurs au respect des techniques de cueillette et de stockage.
L’Institut recommande également aux oléiculteurs de procéder au traitement des oliviers conformément aux recommandations des services phytosanitaires. Il est préconisé, souligne-ton, de «procéder à la récolte avant la maturation totale du fruit au moment où il passe de la couleur verte à jaune et rouge». C’est à ce moment-là, note l’ITAFV, que la quantité d’huile dans le fruit est à son maximum. «Tout retard dans la récolte aura des effets négatifs, en l’occurrence la chute et la sur-maturation des fruits, ce qui va provoquer une fermentation au stockage, perte d’huile vierge et diminution de la qualité», lit-on dans ledit communiqué. La même source recommande l’utilisation de peignes ou de vibreurs portés au moment de la récolte qui sont beaucoup plus efficaces. A défaut, on peut recourir à des perches en bois munies d’un crochet, c’est une méthode qui a déjà prouvé son efficacité. Par ailleurs, il est déconseillé, notent les spécialistes, d’utiliser le gaulage qui consiste à battre les branches à l’aide d’un bâton. Ce procédé provoque, selon l’Institut, non seulement la blessure des fruits qui, lors de la trituration, donneront des huiles acides avec une odeur de moisi, mais aussi la cassure des jeunes pousses, ce qui fera chuter la production l’année suivante et des blessures sur le bois, qui deviendront un foyer pour les parasites de l’olivier. Les olives récoltées devront être stockées dans des caisses en plastique aérées, ou disposées en tas d'une hauteur de 15 à 20 cm et arrosées régulièrement pour éviter la fermentation et autres altérations. Les sacs en jute ou en plastique sont à éviter, conseille l’ITAFV, pour ne pas détériorer la qualité des olives et empêcher la formation d'odeur de moisi et de chaumé. Il est conseillé aux oléifacteurs de préparer à l'avance leurs réseaux de collecte afin d'éviter les longues attentes et aux confiseurs d'utiliser uniquement les fruits de qualité qui valorisent le produit final. L’ITAFV a annoncé qu'un concours sera organisé par les chambres d'agriculture de wilaya pour identifier les meilleurs oléiculteurs, oléifacteurs et confiseurs qui constituent l'élite pour le renouveau de l'oléiculture algérienne.
Par S. A. (Le Soir d'Algérie).
L’Institut recommande également aux oléiculteurs de procéder au traitement des oliviers conformément aux recommandations des services phytosanitaires. Il est préconisé, souligne-ton, de «procéder à la récolte avant la maturation totale du fruit au moment où il passe de la couleur verte à jaune et rouge». C’est à ce moment-là, note l’ITAFV, que la quantité d’huile dans le fruit est à son maximum. «Tout retard dans la récolte aura des effets négatifs, en l’occurrence la chute et la sur-maturation des fruits, ce qui va provoquer une fermentation au stockage, perte d’huile vierge et diminution de la qualité», lit-on dans ledit communiqué. La même source recommande l’utilisation de peignes ou de vibreurs portés au moment de la récolte qui sont beaucoup plus efficaces. A défaut, on peut recourir à des perches en bois munies d’un crochet, c’est une méthode qui a déjà prouvé son efficacité. Par ailleurs, il est déconseillé, notent les spécialistes, d’utiliser le gaulage qui consiste à battre les branches à l’aide d’un bâton. Ce procédé provoque, selon l’Institut, non seulement la blessure des fruits qui, lors de la trituration, donneront des huiles acides avec une odeur de moisi, mais aussi la cassure des jeunes pousses, ce qui fera chuter la production l’année suivante et des blessures sur le bois, qui deviendront un foyer pour les parasites de l’olivier. Les olives récoltées devront être stockées dans des caisses en plastique aérées, ou disposées en tas d'une hauteur de 15 à 20 cm et arrosées régulièrement pour éviter la fermentation et autres altérations. Les sacs en jute ou en plastique sont à éviter, conseille l’ITAFV, pour ne pas détériorer la qualité des olives et empêcher la formation d'odeur de moisi et de chaumé. Il est conseillé aux oléifacteurs de préparer à l'avance leurs réseaux de collecte afin d'éviter les longues attentes et aux confiseurs d'utiliser uniquement les fruits de qualité qui valorisent le produit final. L’ITAFV a annoncé qu'un concours sera organisé par les chambres d'agriculture de wilaya pour identifier les meilleurs oléiculteurs, oléifacteurs et confiseurs qui constituent l'élite pour le renouveau de l'oléiculture algérienne.
Par S. A. (Le Soir d'Algérie).