Bonjour, la nouvelle politique mise en oeuvre par Bouteflika compte sur l'investissement privé et pour relever le défi.
--------------------------------------------------------------------------
Le pays compte sur les investissements privés pour réduire sa dépendance alimentaire vis-à-vis des importations.
L'Algérie occupe une superficie de 2,3 millions de km2 alors que sa surface agricole utile (SAU) ne représente que 7,6 millions d'hectares. Vingt pour cent de la surface globale sont en jachère, soit 1,5 million d'hectares, alors que le monde rural représente 60 % de la population, soit plus de 16 millions de personnes ! Les chiffres parlent d'eux-mêmes pour donner un aperçu de l'état du secteur agricole qui, théoriquement, devrait occuper le quart de la population active et permettre à l'Algérie d'être l'une des plus grandes puissances régionales en matière agricole.
Malgré ces atouts, la dépendance alimentaire du pays vis-à-vis des importations avoisine les 85 % et constitue une contrainte réelle, malgré l'importance des réalisations enregistrées dans ce domaine durant les années soixante-dix. Le taux de couverture de la consommation par la production nationale en 1996, par exemple, était de 25 % pour les céréales et dérivés, 20 % pour les légumes secs, 31 % pour le lait, 5 % pour les huiles de table et pratiquement nul pour le sucre et le café.
Depuis deux décennies, l'Algérie consacre plus de 2 milliards de dollars pour sa facture alimentaire auxquels il faut ajouter l'importation des intrants agricoles (semences,
engrais, etc.). Résultat : le tissu agroalimentaire demeure extrêmement dépendant de l'approvisionnement extérieur. Les politiques qui ont été menées n'ont pas permis le développement de ce secteur qui a connu, d'année en année, une forte régression. La mobilisation des potentialités naturelles, notamment l'eau et les sols fertiles, reste largement insuffisante.
L'agriculture reste cependant le secteur clé de l'économie nationale, autour duquel graviteront toutes les actions de production et de développement agricole et agro-industriel. C'est du moins ce qu'espère réussir, à terme, Bouteflika. Une réflexion a été engagée afin de développer des petites et moyennes entreprises privées qui se spécialiseraient dans le développement de l'activité agricole.
Pour répondre à la nouvelle réorganisation de ce secteur, des mesures incitatives ont été prises pour encourager les agriculteurs, en matière de financements, de crédits, de facilités fiscales, d'assurances agricoles, etc. Alger tente ainsi de donner un nouveau souffle à un monde agricole, parent pauvre des différentes politiques économiques appliquées jusqu'ici.
De même, l'accès à la propriété foncière est désormais possible. Avec la mise en valeur des terres, la nouvelle politique tend à cibler, en premier lieu, les sociétés à capitaux non résidents, notamment pour la région du Grand-Sud. Les wilayas d'Adrar, d'Illizi et de Tamanrasset sont ainsi directement concernées.
http://www.jeuneafrique.com/jeune_af...06lagrienarta0
--------------------------------------------------------------------------
Le pays compte sur les investissements privés pour réduire sa dépendance alimentaire vis-à-vis des importations.
L'Algérie occupe une superficie de 2,3 millions de km2 alors que sa surface agricole utile (SAU) ne représente que 7,6 millions d'hectares. Vingt pour cent de la surface globale sont en jachère, soit 1,5 million d'hectares, alors que le monde rural représente 60 % de la population, soit plus de 16 millions de personnes ! Les chiffres parlent d'eux-mêmes pour donner un aperçu de l'état du secteur agricole qui, théoriquement, devrait occuper le quart de la population active et permettre à l'Algérie d'être l'une des plus grandes puissances régionales en matière agricole.
Malgré ces atouts, la dépendance alimentaire du pays vis-à-vis des importations avoisine les 85 % et constitue une contrainte réelle, malgré l'importance des réalisations enregistrées dans ce domaine durant les années soixante-dix. Le taux de couverture de la consommation par la production nationale en 1996, par exemple, était de 25 % pour les céréales et dérivés, 20 % pour les légumes secs, 31 % pour le lait, 5 % pour les huiles de table et pratiquement nul pour le sucre et le café.
Depuis deux décennies, l'Algérie consacre plus de 2 milliards de dollars pour sa facture alimentaire auxquels il faut ajouter l'importation des intrants agricoles (semences,
engrais, etc.). Résultat : le tissu agroalimentaire demeure extrêmement dépendant de l'approvisionnement extérieur. Les politiques qui ont été menées n'ont pas permis le développement de ce secteur qui a connu, d'année en année, une forte régression. La mobilisation des potentialités naturelles, notamment l'eau et les sols fertiles, reste largement insuffisante.
L'agriculture reste cependant le secteur clé de l'économie nationale, autour duquel graviteront toutes les actions de production et de développement agricole et agro-industriel. C'est du moins ce qu'espère réussir, à terme, Bouteflika. Une réflexion a été engagée afin de développer des petites et moyennes entreprises privées qui se spécialiseraient dans le développement de l'activité agricole.
Pour répondre à la nouvelle réorganisation de ce secteur, des mesures incitatives ont été prises pour encourager les agriculteurs, en matière de financements, de crédits, de facilités fiscales, d'assurances agricoles, etc. Alger tente ainsi de donner un nouveau souffle à un monde agricole, parent pauvre des différentes politiques économiques appliquées jusqu'ici.
De même, l'accès à la propriété foncière est désormais possible. Avec la mise en valeur des terres, la nouvelle politique tend à cibler, en premier lieu, les sociétés à capitaux non résidents, notamment pour la région du Grand-Sud. Les wilayas d'Adrar, d'Illizi et de Tamanrasset sont ainsi directement concernées.
http://www.jeuneafrique.com/jeune_af...06lagrienarta0
Commentaire