Exportations marocaines vers l’UE : Une zone de turbulences en perspective ?
Dès le 1er janvier 2011, entrera en vigueur un nouveau système de contrôle des importations dans les pays de l’Union Européenne (UE). Ce système risque de malmener les exportations marocaines. En plus d’être confrontés à la complexité des nouvelles procédures, les opérateurs du royaume doivent également rattraper le temps perdu, car tardivement informés de l’imminence de l’entrée en vigueur du nouveau système.
Au moment où leurs homologues algériens et tunisiens multiplient les sessions d’informations pour maitriser les dispositions et procédures de l’ICS, les opérateurs marocains eux s’interrogent encore sur la signification de ces lettres. Par ICS, ils doivent comprendre Import Control System (système de contrôle des importations). Et il entre en vigueur le premier jour de l’an prochain, soit dans environ un mois et une dizaine de jours.
L’UE l’a mis en place « afin de sécuriser les flux du commerce international à l'importation », lit-on sur le site edouane.com. Avec ce système, toute marchandise concernée par la mesure (voir également sur le site de edouane.com la liste des marchandises non concernées) devra être impérativement déclarée avant d’entrer dans l’espace UE. Des motivations sécuritaires seraient à l’origine d’un tel dispositif en gestation depuis 2006.
Où étaient douaniers et opérateurs marocains ?
Mais au Maroc, ce n’est que le 12 novembre dernier, à en croire La vie éco, que l’administration des douanes via une note circulaire, a informé les opérateurs économiques de ces nouvelle mesures à respecter. Sans piper mot sur la date d’entrée en vigueur prévue dans quelques semaines et non plus sur les raisons et utilités de l’enregistrement auprès des autorités douanières européennes qu’elle leur recommande. Les opérateurs, étant restés eux aussi très attentistes ne savent presque pas à quel saint se vouer.
Ils ignorent quasiment tout des procédures d’enregistrement en ligne mais doivent être à jour le jour-j : le 1er janvier prochain. Actuellement, c’est du sauve qui peut ! Au niveau de l’Association marocaine du
transport routier international (AMITRI) et de le Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), on bûche comme à la fac de médecine, les dispositions de l’ICS. Pour les acteurs les moins structurés, on se prépare surement à évoluer les dégâts dès le début de l’an. Des dégâts qui n’épargneront pas également les quelques 200 000 remorques qui traversent le détroit de Gibraltar en destination des ports des pays de l’UE.
Dès le 1er janvier 2011, entrera en vigueur un nouveau système de contrôle des importations dans les pays de l’Union Européenne (UE). Ce système risque de malmener les exportations marocaines. En plus d’être confrontés à la complexité des nouvelles procédures, les opérateurs du royaume doivent également rattraper le temps perdu, car tardivement informés de l’imminence de l’entrée en vigueur du nouveau système.
Au moment où leurs homologues algériens et tunisiens multiplient les sessions d’informations pour maitriser les dispositions et procédures de l’ICS, les opérateurs marocains eux s’interrogent encore sur la signification de ces lettres. Par ICS, ils doivent comprendre Import Control System (système de contrôle des importations). Et il entre en vigueur le premier jour de l’an prochain, soit dans environ un mois et une dizaine de jours.
L’UE l’a mis en place « afin de sécuriser les flux du commerce international à l'importation », lit-on sur le site edouane.com. Avec ce système, toute marchandise concernée par la mesure (voir également sur le site de edouane.com la liste des marchandises non concernées) devra être impérativement déclarée avant d’entrer dans l’espace UE. Des motivations sécuritaires seraient à l’origine d’un tel dispositif en gestation depuis 2006.
Où étaient douaniers et opérateurs marocains ?
Mais au Maroc, ce n’est que le 12 novembre dernier, à en croire La vie éco, que l’administration des douanes via une note circulaire, a informé les opérateurs économiques de ces nouvelle mesures à respecter. Sans piper mot sur la date d’entrée en vigueur prévue dans quelques semaines et non plus sur les raisons et utilités de l’enregistrement auprès des autorités douanières européennes qu’elle leur recommande. Les opérateurs, étant restés eux aussi très attentistes ne savent presque pas à quel saint se vouer.
Ils ignorent quasiment tout des procédures d’enregistrement en ligne mais doivent être à jour le jour-j : le 1er janvier prochain. Actuellement, c’est du sauve qui peut ! Au niveau de l’Association marocaine du
transport routier international (AMITRI) et de le Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), on bûche comme à la fac de médecine, les dispositions de l’ICS. Pour les acteurs les moins structurés, on se prépare surement à évoluer les dégâts dès le début de l’an. Des dégâts qui n’épargneront pas également les quelques 200 000 remorques qui traversent le détroit de Gibraltar en destination des ports des pays de l’UE.
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