La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé avoir accordé un prêt de 500 millions d’euros au consortium Medgaz, en précisant que c’est le plus grand prêt dans le domaine de l’énergie accordé dans la région de la Méditerranée.
Il faut rappeler que ce prêt avait déjà fait l’objet d’une lettre d’intention signée entre les deux partis en 2009. En effet, Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI, avait signé le 13 mars 2009 à Barcelone une lettre d’intention avec Pedro Miro Roig, président de Medgaz SA, un consortium constitué de Sonatrach et d’entreprises européennes. Le contrat de financement a été signé mardi matin à Madrid par le Philippe de Fontaine Vive, Pedro Miro Roig et Garcia Vera (directeur général de Medgaz), en présence de tous les actionnaires du consortium.
Selon la BEI, le coût total du projet est de 1,009 milliard d’euros. Il se compose d’un gazoduc sous-marin de 24 pouces de diamètre d’une longueur de 210km entre Beni Saf en Algérie et Almeria en Espagne, et d’une station de compression à Beni Saf. La profondeur d’eau maximale du gazoduc est de 2160 mètres. La capacité première du gazoduc sera de 8 milliards de mètres cubes par an. Cette capacité pourra être doublée par la suite. Pour la BEI, qui a décidé de participer au financement du gazoduc, le projet a une réelle valeur ajoutée en termes d’approvisionnement, de compétitivité et de sécurité et il contribuera à répondre à la demande en gaz de plus en plus importante par la diversification ; il favorisera la concurrence sur le marché intérieur et renforcera la sécurité de l’approvisionnement énergétique de l’Union européenne. Selon les statistiques de la BEI qui considère que «le défi énergétique en Méditerranée est une priorité opérationnelle pour la Banque», près de 3,7 milliards d’euros ont été débloqués entre 2002 et 2009 pour des projets énergétiques en Méditerranée. Soucieuse d’assurer la sécurité de ses approvisionnements en énergie, l’Europe ne lésine pas sur les moyens quand il s’agit de financer des projets énergétiques, à la différence des autres secteurs d’activité qui ne semblent pas intéresser outre mesure la banque et n’attirent pas des financements aussi importants.
Medgaz est un consortium international composé du groupe Sonatrach avec 36%, des compagnies espagnoles CEPSA et Iberdrola avec 20% chacune, d’une autre compagnie espagnole (Endesa) avec 12% et du groupe Gaz de France-Suez avec 12%. Les travaux de réalisation du gazoduc sont déjà achevés ainsi que les essais techniques avec une mise en gaz. L’entrée en service, commercialement parlant, devrait se faire dès que la demande en gaz se fera ressentir puisque l’Espagne, qui a été touchée de plein fouet par la crise économique en 2008-2009, a vu sa demande en gaz baisser de manière très importante. Elle bénéficie déjà de l’alimentation en gaz algérien à partir du premier gazoduc construit et qui passe par le Maroc. Medgaz devrait être inauguré officiellement avant la fin de l’année.
Par Liès Sahar (El Watan).
Il faut rappeler que ce prêt avait déjà fait l’objet d’une lettre d’intention signée entre les deux partis en 2009. En effet, Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI, avait signé le 13 mars 2009 à Barcelone une lettre d’intention avec Pedro Miro Roig, président de Medgaz SA, un consortium constitué de Sonatrach et d’entreprises européennes. Le contrat de financement a été signé mardi matin à Madrid par le Philippe de Fontaine Vive, Pedro Miro Roig et Garcia Vera (directeur général de Medgaz), en présence de tous les actionnaires du consortium.
Selon la BEI, le coût total du projet est de 1,009 milliard d’euros. Il se compose d’un gazoduc sous-marin de 24 pouces de diamètre d’une longueur de 210km entre Beni Saf en Algérie et Almeria en Espagne, et d’une station de compression à Beni Saf. La profondeur d’eau maximale du gazoduc est de 2160 mètres. La capacité première du gazoduc sera de 8 milliards de mètres cubes par an. Cette capacité pourra être doublée par la suite. Pour la BEI, qui a décidé de participer au financement du gazoduc, le projet a une réelle valeur ajoutée en termes d’approvisionnement, de compétitivité et de sécurité et il contribuera à répondre à la demande en gaz de plus en plus importante par la diversification ; il favorisera la concurrence sur le marché intérieur et renforcera la sécurité de l’approvisionnement énergétique de l’Union européenne. Selon les statistiques de la BEI qui considère que «le défi énergétique en Méditerranée est une priorité opérationnelle pour la Banque», près de 3,7 milliards d’euros ont été débloqués entre 2002 et 2009 pour des projets énergétiques en Méditerranée. Soucieuse d’assurer la sécurité de ses approvisionnements en énergie, l’Europe ne lésine pas sur les moyens quand il s’agit de financer des projets énergétiques, à la différence des autres secteurs d’activité qui ne semblent pas intéresser outre mesure la banque et n’attirent pas des financements aussi importants.
Medgaz est un consortium international composé du groupe Sonatrach avec 36%, des compagnies espagnoles CEPSA et Iberdrola avec 20% chacune, d’une autre compagnie espagnole (Endesa) avec 12% et du groupe Gaz de France-Suez avec 12%. Les travaux de réalisation du gazoduc sont déjà achevés ainsi que les essais techniques avec une mise en gaz. L’entrée en service, commercialement parlant, devrait se faire dès que la demande en gaz se fera ressentir puisque l’Espagne, qui a été touchée de plein fouet par la crise économique en 2008-2009, a vu sa demande en gaz baisser de manière très importante. Elle bénéficie déjà de l’alimentation en gaz algérien à partir du premier gazoduc construit et qui passe par le Maroc. Medgaz devrait être inauguré officiellement avant la fin de l’année.
Par Liès Sahar (El Watan).
