D'après le bilan du 3e trimestre 2010 de l'Observatoire des investissements et partenariats en Méditerranée, Anima-Mipo, le nombre d'annonces de projets d'investissement direct étranger (IDE) repart à la hausse dans les pays méditerranéens, sauf pour l'Algérie.
L'Algérie est le seul pays méditerranéen où la baisse du nombre de projets d'investissement est considérable. La diminution du nombre de partenariat est fortement marquée. Seulement huit projets ont été détectés en neuf mois contre 35 en 2009. Ce mauvais bilan est probablement imputable à l'adoption de nouvelles mesures contraignantes pour les investisseurs étrangers, et au flou relatif qui a prévalu quant à leur possible caractère rétroactif.
Sauf que, dans une intervention faite récemment à l'APN, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a indiqué que l'année 2009, ayant vu la mise en œuvre des nouvelles dispositions applicables aux investissements étrangers, n'a pas vu un recul des apports étrangers hors hydrocarbures qui ont atteint 1668,6 millions de dollars.
Chiffre à l'appui, il avance que «les chiffres de la Banque d'Algérie confirment que les investissements étrangers hors hydrocarbures n'étaient pas là substantiellement, avant les mesures prises par le gouvernement, leurs volumes annuels ont augmenté d'année en année. En 2000, le montant était de 21 millions de dollars, alors qu'en 2008, il a atteint 1486,3 millions de dollars.
Le même rapport fait état d'un redécollage (par rapport à 2009), moins évident au Maghreb. Une baisse en termes de montant d'investissement est annoncée, elle concerne les quatre voisins maghrébins, mais en nombre de projets d'investissement, la hausse est forte en Tunisie, sensible au Maroc, tandis que l'Algérie et la Libye font une contre-performance avec une baisse de plus de 25%.
Les partenariats augmentent dans tous les pays méditerranéens sauf l'Algérie, notamment dans le secteur du transport avec l'ouverture de nombreuses lignes aériennes et donc de bureaux de représentation.
Le nombre d'annonces d'investissement dans les pays du Maghreb devrait retrouver fin 2010 son niveau de 2008, mais les flux annoncés sont en chute libre : moins de 3 milliards d'euros annoncés durant les trois premiers trimestres alors que le montant annuel moyen depuis 2003 dépasse les 8 milliards d'euros.
581 projets engagés dans le Bassin méditerranéen
Au niveau de l'ensemble des pays de la Méditerranée, le rapport note que le nombre d'annonces de projets d'investissement direct étranger (IDE) repart à la hausse, avec 581 projets détectés au cours du premier trimestre 2010, contre 542 au total en 2009, soit une hausse de l'ordre de 43%. La hausse n'est toutefois pas encore à l'ordre du jour pour les montants, étant donné que 20,4 milliards d'euros ont été annoncés jusqu'au 30 septembre 2010, contre 28,6 milliards d'euros en 2009, soit -5%.
Les partenariats d'entreprises poursuivent pour leur part leur augmentation : 362 annonces pour le premier trimestre 2010, contre 303 au total pour l'année 2009 (+ 59%). En termes de pays d'origine des IDE, les entreprises européennes sont largement en tête au cours de l'année 2010, avec 37% des montants. Abonnés à la deuxième place du palmarès,
les pays du Golfe sont en revanche en perte de vitesse. Durement touchés par la crise financière, ils sont à l'origine de 18% des montants annoncés au cours des trois premiers mois 2010, contre une moyenne de plus de 25% depuis 2003. Les entreprises des pays émergents compensent ce recul en confirmant leur percée, avec 22% du total des montants annoncés depuis le 1er janvier 2010.
L'Algérie est le seul pays méditerranéen où la baisse du nombre de projets d'investissement est considérable. La diminution du nombre de partenariat est fortement marquée. Seulement huit projets ont été détectés en neuf mois contre 35 en 2009. Ce mauvais bilan est probablement imputable à l'adoption de nouvelles mesures contraignantes pour les investisseurs étrangers, et au flou relatif qui a prévalu quant à leur possible caractère rétroactif.
Sauf que, dans une intervention faite récemment à l'APN, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a indiqué que l'année 2009, ayant vu la mise en œuvre des nouvelles dispositions applicables aux investissements étrangers, n'a pas vu un recul des apports étrangers hors hydrocarbures qui ont atteint 1668,6 millions de dollars.
Chiffre à l'appui, il avance que «les chiffres de la Banque d'Algérie confirment que les investissements étrangers hors hydrocarbures n'étaient pas là substantiellement, avant les mesures prises par le gouvernement, leurs volumes annuels ont augmenté d'année en année. En 2000, le montant était de 21 millions de dollars, alors qu'en 2008, il a atteint 1486,3 millions de dollars.
Le même rapport fait état d'un redécollage (par rapport à 2009), moins évident au Maghreb. Une baisse en termes de montant d'investissement est annoncée, elle concerne les quatre voisins maghrébins, mais en nombre de projets d'investissement, la hausse est forte en Tunisie, sensible au Maroc, tandis que l'Algérie et la Libye font une contre-performance avec une baisse de plus de 25%.
Les partenariats augmentent dans tous les pays méditerranéens sauf l'Algérie, notamment dans le secteur du transport avec l'ouverture de nombreuses lignes aériennes et donc de bureaux de représentation.
Le nombre d'annonces d'investissement dans les pays du Maghreb devrait retrouver fin 2010 son niveau de 2008, mais les flux annoncés sont en chute libre : moins de 3 milliards d'euros annoncés durant les trois premiers trimestres alors que le montant annuel moyen depuis 2003 dépasse les 8 milliards d'euros.
581 projets engagés dans le Bassin méditerranéen
Au niveau de l'ensemble des pays de la Méditerranée, le rapport note que le nombre d'annonces de projets d'investissement direct étranger (IDE) repart à la hausse, avec 581 projets détectés au cours du premier trimestre 2010, contre 542 au total en 2009, soit une hausse de l'ordre de 43%. La hausse n'est toutefois pas encore à l'ordre du jour pour les montants, étant donné que 20,4 milliards d'euros ont été annoncés jusqu'au 30 septembre 2010, contre 28,6 milliards d'euros en 2009, soit -5%.
Les partenariats d'entreprises poursuivent pour leur part leur augmentation : 362 annonces pour le premier trimestre 2010, contre 303 au total pour l'année 2009 (+ 59%). En termes de pays d'origine des IDE, les entreprises européennes sont largement en tête au cours de l'année 2010, avec 37% des montants. Abonnés à la deuxième place du palmarès,
les pays du Golfe sont en revanche en perte de vitesse. Durement touchés par la crise financière, ils sont à l'origine de 18% des montants annoncés au cours des trois premiers mois 2010, contre une moyenne de plus de 25% depuis 2003. Les entreprises des pays émergents compensent ce recul en confirmant leur percée, avec 22% du total des montants annoncés depuis le 1er janvier 2010.
Par Nassima Bensalem
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