Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Opep: vers un statu quo de la production

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Opep: vers un statu quo de la production

    avec Reuters
    24/12/2010
    L'Opep ne semble pas avoir l'intention d'augmenter sa production malgré des cours du pétrole naviguant autour d'un plus haut de deux ans. Les prévisions d'analystes voient le baril franchir la barre des 100 dollars.

    À son arrivée au Caire vendredi pour une réunion des ministres des pays arabes exportateurs de pétrole, le Saoudien Ali al Naimi, qui passe pour être le plus influents de ses pairs au sein de l'Opep, a assuré qu'il se satisferait même d'un prix de 70 à 80 dollars le baril.

    Le brut léger américain s'échangeait à 91,41 dollars le baril, en hausse de 1,14%, à 12h50, et le Brent de la mer à 94,26 dollars, après avoir atteint dans la matinée un plus haut depuis octobre 2008. Les ministres du Pétrole des pays arabes de l'Opep se réunissent samedi dans la capitale égyptienne et devraient y évoquer la production et les prix.

    Aucune décision formelle ne devrait toutefois émerger, la prochaine réunion de l'Opep étant prévue en juin.

    Le plus haut responsable libyen pour les questions pétrolières, Shokri Ghanem, a pour sa part déclaré que son pays produisait 1,5 million de barils par jour mais disposait d'une capacité de production de deux millions de barils.

    "La production correspond à notre engagement international, en particulier vis-à-vis de l'Opep, et d'ici là, nous ne voulons pas ébranler le marché", a-t-il déclaré.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Les cours du pétrole au cœur des discussions




    Les ministres des pays arabes membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont arrivés jeudi au Caire pour une réunion prévue aujourd'hui, où seront évoqués les cours du pétrole. Lors d'une réunion de l'Opep en début de mois, les membres avaient décidés de laisser inchangée la politique de production en vigueur depuis décembre 2008. Depuis lors, les cours ont enregistré une hausse de 30% par rapport au plus bas de cette année atteint en mai. Cette semaine, un plus haut de deux ans a été touché à 90,80 dollars . L'Opep ne semble pas avoir l'intention d'augmenter sa production. À son arrivée au Caire hier, le Saoudien Ali al Naimi a assuré qu'il se satisferait même d'un prix de 70 à 80 dollars le baril. Les ministres des pays arabes exportateurs de pétrole ne devraient prendre aucun décision officielle sur la production. "Un cours à environ 100 dollars le baril serait satisfaisant actuellement", a déclaré à Reuters Shokri Ghanem, responsable libyen en charge du pétrole. Les analystes estiment que des cours élevés encourageraient l'Opep à produire plus. "La production devrait augmenter car les cours dépassent les 90 dollars" explique Patrick Armstrong de Armstrong Investment Managers. "Le marché pourrait facilement atteindre les 100 dollars car on observe que les matières premières sont de plus en plus recherchées pour préserver la valeur des portefeuilles d'investissement, mais nous ne devrions pas assister à une flambée des cours." Cette semaine le Centre for Global Energy Studies (CGES) a estimé que l'Opep devrait songer à augmenter sa production ''dès maintenant'' afin de ne pas compromettre la reprise de l'économie mondiale. Pour le CGES, l'Opep ne produit pas suffisamment de pétrole pour répondre à la demande mondiale ''d'or noir'' dont les prix augmentent en conséquence comme ce fut le cas en 2007 et durant la première moitié de 2008Néanmoins, les prévisions d'un baril qui dpasse les 100 dollars sont plutôt alarmistes. Dans ce sens, Crédit Suisse a tablé sur ue prévision de prix du pétrole pour l'année 2011, à 85 dollars le bari. Notons que M. Noureddine Leghliel, analyste financiers auprès d'une banque suédoise met en doute l'hypothèse d'un cours du baril de pétrole dépassant les 100 ou 110 dollars en 2011. Selon son analyse technique du marché pétrolier, les écarts entre les prix actuels et les contrats futures 2013 sont très minimes, ce qui n'était pas le cas en 2008 où les écarts ont dépassé les 35 dollars, ce qui a donné lieu à l'envolée historique des cours lesquels ont atteint les 147 dollars. Pour l'analyste financier, les investisseurs sont pessimistes quant à une envolée des cours. Aussi, le marché a bien assimilé les données de la reprise économiques, et les quotas de l'Opep. Les cours devraient donc se stabiliser selon lui entre 80 et 90 dollars. Il est utile de rappeler dans ce sens que le cabinet CGES a estimé dans un récent rapport que les prix du pétrole devraient en moyenne rester "relativement" stables en 2011, avec un baril de Brent autour de 85 dollars, tiraillés entre une hausse de la production mondiale et un ralentissement de la consommation. "La progression attendue de la production et le caractère très temporaire de la récente hausse de la demande mondiale signifient que le prix du Brent de la mer du Nord devrait rester relativement à l'équilibre en 2011", ont souligné les analystes du Centre for Global Energy Studies (CGES). Le prix du Brent devrait ainsi ressortir "en moyenne autour de 85 dollars" le baril l'an prochain, contre un prix moyen de 79 dollars en 2010, selon le scénario de référence de ce cabinet spécialisé, fondé à Londres par l'ancien ministre saoudien du Pétrole cheikh Zaki Yamani. Le cours moyen du baril devrait s'établir à 84,10 dollars sur les trois derniers mois de 2010, avant de fléchir à 83,50 dollars au premier trimestre 2011 et de remonter ensuite légèrement. "pour rappel, les prix du pétrole ont fini en légère hausse vendredi à New York, le baril accrochant le seuil de 88 dollars malgré le raffermissement de la monnaie américaine et dans un marché peinant à trouver son élan. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en janvier a terminé à 88,02 dollars, en progression de 32 cents par rapport à la veille. A Londres, sur l'IntercontinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord a grappillé 7 cents à 91,67 dollars. "En général à cette époque de l'année, le marché commence à se replier à l'entrée d'une période de faible demande, mais on a eu une réduction importante de l'offre de pétrole (selon les chiffres du département de l'Energie américain publiés mercredi, ndlr), et cela a permis au marché de s'accrocher à la zone entre 87 et 90 dollars", a observé Rich Ilczyszyn, de Lind-Waldock. Le marché new-yorkais avait ouvert en baisse avant de rapidement osciller autour de l'équilibre. Il "a perdu beaucoup de son élan haussier sur les deux dernières semaines", a constaté Phil Flynn, de PFG Best.
    R.E.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

    Commentaire

    Chargement...
    X