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Algérie: 155 mds USD de réserves en devises fin décembre 2010

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  • #16
    non karim les reverses de change n'ont rien a voir avec le fond de régulation.

    l'un est placé a l'étranger pour en tirer des interets et donner confiance aux autres pays sur notre capacité a importer et l'autre sert de soupape de sécurité en cas de pépins et a disposition de l'etat algerien .pour terminer un projet par ex on pioche dedans.

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    • #17
      On ne peut additionner le fonds de régulation libellé en dinars avec les reserves de change constituées de devises provenant des recettes d'exportations.
      Pour chaque excédents du prix du baril exporté sur le prix de référence fixé à 36 $ on affecte cette somme en équivalent dinars pour le fonds de régulation qui sert à palier le manque à gagner en cas de baisse subite des recettes pétrolières, il joue le rôle d'amortisseur comme pour la TIPP sur le carburant en france.

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      • #18
        Pour chaque excédents du prix du baril exporté sur le prix de référence fixé à 36 $ on affecte cette somme en équivalent dinars pour le fonds de régulation
        Si c'est le cas, comment les reserves de changes ont pu se constituer?

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        • #19
          Avec des réserves de changes qui culminent à 155 mill iards de dollars et un fonds de régulation des recettes de l’ordre de 4.800 mill iards de DA, les ind icateurs fondamentaux de l’économie algérienne sont au vert.
          C’est ce qu’a expliqué M. Zoubeidi Abdelmalek, directeur général de la prévision et des politiques au ministère des Finances, invité hier sur les ondes de la radio chaîne 3.
          «Cette assise financière permet de conduire le programme 2011 dans des conditions soutenables », at- il indiqué au micro de la radio. Porté par des recettes pétrolières en hausse (25% de plus par rapport à 2009), le contexte macro-économique dans lequel évolue l’Algérie actuellement est plus qu’aisé.
          Au moment où la loi des finances 2011 est mise en vigueur, ces indicateurs présagent, en effet, d’une assise financière solide qui permet largement au pays de conduire sereinement sa politique à venir. Pour autant, l’Algérie en 2011, comme dans les années précédentes, risque un déficit du trésor. En effet, si les recettes sont en hausse, la dépense publique l’est aussi.
          Les programmes de réalisation structurants ne se comptent plus et la dépense publique s’en ressent. Selon M. Zoubeidi le budget de l’Algérie, en termes d’équipement et de fonctionnement, dépassera les 6.000 milliards de DA en 2011. «Le déficit du trésor existe, car nous sommes dans un contexte d’expansion de la dépense d’équipement» a ajouté M. Zoubeidi.
          FONDS DE RÉGULATION DES RECETTES : LE JOKER DES POUVOIRS PUBLICS
          Cette situation de déficit n’a, toutefois, pas l’air d’inquiéter outre mesure les responsables algériens, et pour cause ! L’Etat dispose d’un instrument des plus efficaces pour combler le trou dans le trésor public. En effet, la loi des finances 2011 est basée sur un prix du baril de pétrole à 37 dollars. Or, son prix réel est bien au dessus, et le prix d’exportation du brut se situait à 77,19 dollars durant les huit premiers mois de 2010.
          Une prudence de la part des pouvoirs publics qui leur confère une marge de sécurité plus que considérable, notamment lorsqu’ils recourent à la dépense publique. Le déficit est, lui, compensé par le fonds de régulation des recettes, alimenté par le différentiel entre le prix réel du baril et le prix inscrit dans la loi des finances de 2011. Celui-ci dispose en ce moment de 4.800 milliards de DA.
          CONTRÔLE DE LA DÉPENSE:LES ENTREPRISES PRIVÉES EN LIGNE DE MIRE
          Pour contrôler l’argent public, dorénavant tous les moyens sont bons. Taxés de gaspilleurs, ou laxistes par l’opposition quant à leur utilisation de l’argent public, les autorités semblent vouloir prendre les taureaux par les cornes. Après les nombreuses mesures énoncées dans le code des marchés publics, la mise au point de code de bonne gouvernance dans les entreprises publiques et la promulgation de lois anticorruption, l’Etat s’attaque aux opérateurs privés indélicats.
          Les entités ayant bénéficié de subventions de l’Etat, de prêts et autres garanties seront désormais soumis au contrôle. L’IGF, qui se cantonnait jusque là au contrôle de la dépense uniquement au niveau des ordonnateurs classiques, est maintenant habilitée à le faire. Cette nouvelle donne, en plus du contrôle de la dépense et des dérapages qui en découlent, pourrait également influer positivement sur la lutte contre la corruption.
          Pour finir, M. Zoubeidi a abordé hier, le sujet des réévaluations des coûts des projets qui soulèvent la polémique, notamment pour les grands projets tels que l’autoroute Est-Ouest. «Il faudrait veiller à ce que les projets inscrits à un certain montant ne soient pas alourdis avec des réévaluations additionnelles» selon lui, bien que celle- ci peuvent survenir.
          D’après le responsable, certaines réévaluations peuvent provenir réellement soit d’une maturation insuffisante du projet, soit d’une évolution imprévisible des prix des matériaux. Celles-ci doivent être, le cas échéant, prises en charge par les pouvoirs publics.
          Habib Raouf

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          • #20
            salam

            je suis content que ma question ait ouvert le débat,

            donc les frères pourrait on se renseigner afin d'avoir une idée précise sur le calcul de ces deux fonds et leur libellé pour comprendre une fois pour toute le fonctionnement des ces fonds respectifs

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            • #21
              Si c'est le cas, comment les reserves de changes ont pu se constituer?

              C'est simple, le FRR est un fond en DA et son propriétaire c'est le Trésor Publique, c.a.d le gouvernement Algérien (qui peut donc piocher dedans comme il veut).

              Les reserves de change le proprio c'est la Banque d'Algérie qui est indépendante.

              Pour ce qui est de l'alimentation de ces fonds. Pour les reserves de change c'est simple: la Sonatrach (ou BP Algérie) par exemple va vendre le petrole ou le gaz sur le marché international. Ce fournisseur recevra un transfert de fonds du client (par exemple Espagnol) en devises vers son compte en Dinars en Algérie. Le transfert de fonds va passer donc par la Banque d'Algérie. Celle ci va garder les devises et verser une contrepartie en dinars au fournisseur. Donc si la Sontrach a exporté pour 100$ de pétrole, elle recevra 7500 DA dans son compte bancaire en Algérie, versé par la banque d'Algérie, qui elle va garder les 100$ et les rajouter dans les reserves de changes.

              Ensuite, la Sonatrach va payer ses impots sur les 7500 DA qu'elle a reçue à raison d'environ 80%. Elle va donc payer 6000 DA d'impots à l'etat. Comme le prix du baril à la vente etait de 100$, l'etat va prendre 37% des 6000 DA et les versera dans la recette hydrocarbures, tandis que 63% iront au FRR. Donc 2220 DA seront comptabilisé comme recette pétroliéres normales comme prévu par la loi de finances, et 3780 DA iront alimenter le FRR.

              Voilà comment sont alimenté les 2 caisses: reserves de changes et FRR. A noter que les reserves c'est la banque d'Algérie qui ls gérent et qui en est le proprietaire. Le gouvernement ne peut pas piocher dans les reserves. Par contre le FRR c'est la propriété du Trésor Publique, et le gouvernement peut dépenser cet argent quand et comme il veut en inscrivant les dépenses dans la loi de finances.

              ∑ (1/i²) = π²/6
              i=1

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              • #22
                Merci Alryib3.
                C'est maintenant clair.

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                • #23
                  Merci Alryib3

                  j'ai une autre question ,

                  si l'état algérien décide de libéralser le marché des changes, est ce que cela aura un impacte sur la réserves de change ? vu que les entreprises exportatrices et importatrice ne déponderont plus de la banque d'Algérie ...

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                  • #24
                    De rien les gars. Sinon pour répondre à la question de la libéralisation du change: faut savoir que celui ci est déjà libéralisé pour les entreprises. Toutes les entreprises qui importent que ce soit pour leur propre besoin ou pour revendre le font avec du dinar. La banque d'Algérie prend ces dinars et transfert la contrepartie en devises au partenaire étranger.

                    Maintenant pour les particuliers, c'est clair que la libéralisation du change pourrait avoir un impact massif. Par exemple si 3 millions d'Algériens échangent chacun 4 millions de dinars de leur épargne en devises, les reserves de change seront vidées. Tout dépendrait de la confiance des Algériens dans leur dinar donc.

                    ∑ (1/i²) = π²/6
                    i=1

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                    • #25
                      Le petit peuple souffre de plus en plus !!

                      Oui, mais...pas d'amelioration du quotidien du petit peuple !!!!

                      El Watan du 05 Janvier 2011

                      Les hausses répercutées sur le marché pénalisent les consommateurs. La désorganisation du marché interne et le manque de contrôle augmentent par ailleurs le désarroi des citoyens.

                      L’année 2011 apporte dans son sillage des hausses importantes des prix des produits alimentaires, réduisant encore plus le pouvoir d’achat des familles. Seule consolation pour celles-ci, le prix subventionné du pain et celui du lait, quand ce dernier produit est disponible sur les étals. La flambée constatée depuis quelques mois risque de s’aggraver au fil du temps, alors que les salaires restent au même niveau et que le SNMG ne dépasse pas les 15 000 DA. Une situation préoccupante qui se traduira nécessairement sur le plan économique par une hausse de l’inflation, dont le taux risque de repartir à la hausse au cours de l’année 2011 alors qu’il avait dépassé 4% à fin 2010, contre 5,7% en 2009.

                      Selon le directeur de la prévision et des politiques au ministère des Finances, Zoubeidi Abdelmalek, qui intervenait hier sur les ondes de la Radio nationale, il y a effectivement le risque qu’«un taux d’inflation beaucoup plus important» soit enregistré en 2011. «Nous avons constaté une flambée des prix des produits de base à la fin 2010, ce qui risque de porter l’inflation en 2011 à un taux beaucoup plus important», a-t-il indiqué. Cette courbe ascendante des prix à la consommation et de l’inflation préjudiciable pour l’économie est due à la hausse des cours des produits de base sur les marchés internationaux. Les cours des matières premières alimentaires ont, en effet, connu en 2010, de nouveaux records concernant des produits tels que le sucre ou le café mais également les céréales.

                      Croissance asiatique, développement des biocarburants, hausse des prix du pétrole et ses répercussions sur les coûts de production, sécheresse et inondations, et enfin spéculation sur les marchés mondiaux, sont des facteurs qui sont avancés pour expliquer la hausse. Sur le marché de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars a atteint en décembre 2010, 820 livres. Sur le marché américain, la livre de sucre brut s’est échangée jusqu’à 33,98 cents pour la même échéance. A Londres, la tonne de robusta pour livraison en mars ressortait à 2077 dollars, alors que la livre d’arabica pour livraison en mars a fini à 238,50 cents jeudi dernier à New York.


                      Le consommateur pénalisé

                      Ces hausses répercutées sur le marché interne en Algérie pénalisent d’abord les consommateurs qui subissent les augmentations des produits bruts et ceux transformés par l’industrie agroalimentaire. M. Zoubeidi n’a d’ailleurs pas cherché à minimiser, hier, l’impact de la hausse des prix mondiaux sur les prix à la consommation interne, lourdement dépendante des importations quasiment sur toute la gamme de produits alimentaires consommés. A titre d’exemple, il faut rappeler que les importations de l’Algérie ont atteint 2,86 milliards de dollars en novembre 2010, en hausse de 20,53% par rapport à la même période de 2009. Selon les Douanes algériennes, la hausse la plus importante a été celle du groupe alimentation avec 35,38% pour une valeur de 528 millions de dollars. Les «céréales, semoules, farines» ont augmenté de 69,37% pour totaliser 188 millions de dollars, suivis des légumes secs avec 48,48% pour une valeur de 49 millions de dollars.

                      Les viandes ont presque triplé pour passer à 14 millions de dollars en novembre dernier, contre seulement 5 millions en novembre 2009, de même pour le lait et les produits laitiers passant à 100 millions de dollars contre 29 millions de dollars en 2009. Si M. Zoubeidi Abdelmalek rassure en affirmant que «la flambée des prix n’aura pas d’effet sur les blés et les laits qui continueront à être soutenus par la loi de finances 2011», il confirme par contre que «les prix des huiles, des légumes secs et de la plupart des produits de base non subventionnés poursuivront certainement leur hausse en 2011».

                      Une perspective pessimiste qui risque de se traduire, selon certaines estimations, par une hausse de 15 à 20% des prix à la consommation dans le sillage des achats effectués sur le marché mondial et facturés nettement plus cher en 2011 qu’en 2010 et 2009. La désorganisation du marché interne et le manque de contrôle augmentent par ailleurs le désarroi des consommateurs qui, chaque matin, constatent des hausses subites de certains produits même s’ils ont été achetés à l’évidence avant les augmentations des cours sur le marché mondial. Les prix constatés depuis quelques jours sont de plus en plus hauts, sur le terrain, le kilo de sucre se vend à 130 DA, alors que le prix de l’huile de table, par exemple, est passé de 280 DA les deux litres, à plus de 360 DA. Café, lentilles, thé et légumes frais sont vendus aussi à des prix en nette hausse.

                      Zhor Hadjam
                      :22:
                      Le Sage

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                      • #26
                        Oui, mais...pas d'amelioration du quotidien du petit peuple !!!!
                        Si, si ! Mais il faut être ici pour le constater !

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                        • #27
                          De rien les gars. Sinon pour répondre à la question de la libéralisation du change: faut savoir que celui ci est déjà libéralisé pour les entreprises. Toutes les entreprises qui importent que ce soit pour leur propre besoin ou pour revendre le font avec du dinar. La banque d'Algérie prend ces dinars et transfert la contrepartie en devises au partenaire étranger.
                          Oui ça je le savais déjà, par libéraliser, je voulais dire que l'entreprise importatrice ou exportatrice, n'utilise pas le dinar pour ses transactions et ne passe pas par la banque d'Algérie.

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                          • #28
                            Encore faudrait il donc que ces entreprises possédent des devises. D'ou vont elles les ramener? Leurs factures sont en DA. De meme, toutes opération de commerce international, meme en devise dure est cataloguée par la Banque Centrale et passe par elle. Y compris en France, au Royaume Uni, etc..

                            Donc, je ne vois pas ce que l'Algérie pourrait faire de plus pour libéraliser le change pour les entreprises?

                            ∑ (1/i²) = π²/6
                            i=1

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