Issaâd Rebrab « le Groupe Cévital est prêt à racheter Djezzy »
«Notre groupe est prêt à racheter Djezzy. Nous avons présenté une demande au Premier ministre et attendons la réponse», a-t-il dit.
Le patron du Groupe Cévital, Issaâd Rebrab, a déclaré hier, lors de l’ouverture de la journée parlementaire que son groupe est prêt à acheter Djezzy, la société égyptienne de téléphonie mobile. «Notre groupe est prêt à racheter Djezzy.
Issaâd Rebrab « le Groupe Cévital est prêt à racheter Djezzy »
Nous avons présenté une demande au Premier ministre et attendons la réponse», a-t-il dit. Cette sortie inattendue de l’homme d’affaires, Issaâd Rebrab, proposant de racheter Orascom Télécom, sera sans aucun doute bien accueillie par le gouvernement algérien. En effet, les autorités algériennes ont déjà proposé à l’opérateur égyptien d’acheter son capital estimé entre 1,5 et 2 milliards de dollars, selon des sources proches du ministère des Finances. Il faut rappeler que l’Algérie avait refusé la vente de Djezzy à un autre opérateur étranger, jugeant cela inacceptable.
Les autorités algériennes sont très claires à ce sujet, l’Algérie doit bénéficier de son droit de préemption. De son coté, Orascom Télécom a refusé de céder son capital aux autorités algériennes, car cette société égyptienne veut une somme plus importante que celle proposée par l’Algérie.
Toutefois, cette déclaration de l’homme d’affaires algérien, Issaâd Rebrab, va permettre sans aucun doute de sortir de cette «crise» qui perdure depuis plus d’un an. Il est bon de rappeler que Cévital est actionnaire de Djezzy, ce qui permettra à cette société agroalimentaire d’avoir plus de chance de l’acheter. Pour rappel, l’Algérie et le groupe égyptien ne sont pas parvenus à un accord dans la cession par Orascom de son opérateur algérien de téléphonie mobile, Djezzy, et ce, depuis plus d’une année.
C’est ce qu’avait déclaré le ministre des Finances Karim Djoudi à l’Assemblée nationale, au mois de septembre dernier. «Nous sommes prêts à racheter Djezzy, mais l’opérateur égyptien n’a pas encore dévoilé ses attentes», avait déclaré le ministre qui a réaffirmé le droit de préemption de l’Etat algérien sur toute acquisition de Djezzy intéressant notamment le groupe sud-africain MTN.
Evoquant la dernière réunion qu’il avait tenue avec le premier responsable de Djezzy, toujours au mois de septembre dernier, M. Djoudi avait indiqué qu’elle n’avait pas abouti à un accord. «Le gouvernement n’a jamais parlé de consensus», avait observé M. Djoudi. Les propos de M. Djoudi ont ensuite été nuancés par son ex-collègue de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Hamid Bessalah.
«L’Etat algérien n’a pas seulement l’intention de racheter Djezzy, mais il y a une décision dans ce sens (puisque) c’est OTA (Orascom Télécom Algérie) qui veut vendre», avait déclaré à la presse M. Bessalah (voir nos éditions précédentes). «Les négociations durent, mais je crois que la situation du holding est telle qu’ils vont accélérer le processus de vente et j’insiste à dire que ce sont eux qui ont décidé de vendre», avait-il dit. Avec cette déclaration, les responsables algériens semblent adoucir leurs propos.
Orascom ne se sent pas concerné par l’exercice d’un droit de préemption. Il cédera sa filiale en fonction de sa valeur nominale sur le marché et le gouvernement algérien devra donc payer plus cher que tous ses concurrents. A ce jeu, les Egyptiens risquent de se révéler plus habiles pour provoquer la surenchère et contourner une dévaluation induite par la perte des clients encouragés dans leur attitude par le gouvernement.
Source : le jour – Par Sofiane Abi
«Notre groupe est prêt à racheter Djezzy. Nous avons présenté une demande au Premier ministre et attendons la réponse», a-t-il dit.
Le patron du Groupe Cévital, Issaâd Rebrab, a déclaré hier, lors de l’ouverture de la journée parlementaire que son groupe est prêt à acheter Djezzy, la société égyptienne de téléphonie mobile. «Notre groupe est prêt à racheter Djezzy.
Issaâd Rebrab « le Groupe Cévital est prêt à racheter Djezzy »
Nous avons présenté une demande au Premier ministre et attendons la réponse», a-t-il dit. Cette sortie inattendue de l’homme d’affaires, Issaâd Rebrab, proposant de racheter Orascom Télécom, sera sans aucun doute bien accueillie par le gouvernement algérien. En effet, les autorités algériennes ont déjà proposé à l’opérateur égyptien d’acheter son capital estimé entre 1,5 et 2 milliards de dollars, selon des sources proches du ministère des Finances. Il faut rappeler que l’Algérie avait refusé la vente de Djezzy à un autre opérateur étranger, jugeant cela inacceptable.
Les autorités algériennes sont très claires à ce sujet, l’Algérie doit bénéficier de son droit de préemption. De son coté, Orascom Télécom a refusé de céder son capital aux autorités algériennes, car cette société égyptienne veut une somme plus importante que celle proposée par l’Algérie.
Toutefois, cette déclaration de l’homme d’affaires algérien, Issaâd Rebrab, va permettre sans aucun doute de sortir de cette «crise» qui perdure depuis plus d’un an. Il est bon de rappeler que Cévital est actionnaire de Djezzy, ce qui permettra à cette société agroalimentaire d’avoir plus de chance de l’acheter. Pour rappel, l’Algérie et le groupe égyptien ne sont pas parvenus à un accord dans la cession par Orascom de son opérateur algérien de téléphonie mobile, Djezzy, et ce, depuis plus d’une année.
C’est ce qu’avait déclaré le ministre des Finances Karim Djoudi à l’Assemblée nationale, au mois de septembre dernier. «Nous sommes prêts à racheter Djezzy, mais l’opérateur égyptien n’a pas encore dévoilé ses attentes», avait déclaré le ministre qui a réaffirmé le droit de préemption de l’Etat algérien sur toute acquisition de Djezzy intéressant notamment le groupe sud-africain MTN.
Evoquant la dernière réunion qu’il avait tenue avec le premier responsable de Djezzy, toujours au mois de septembre dernier, M. Djoudi avait indiqué qu’elle n’avait pas abouti à un accord. «Le gouvernement n’a jamais parlé de consensus», avait observé M. Djoudi. Les propos de M. Djoudi ont ensuite été nuancés par son ex-collègue de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Hamid Bessalah.
«L’Etat algérien n’a pas seulement l’intention de racheter Djezzy, mais il y a une décision dans ce sens (puisque) c’est OTA (Orascom Télécom Algérie) qui veut vendre», avait déclaré à la presse M. Bessalah (voir nos éditions précédentes). «Les négociations durent, mais je crois que la situation du holding est telle qu’ils vont accélérer le processus de vente et j’insiste à dire que ce sont eux qui ont décidé de vendre», avait-il dit. Avec cette déclaration, les responsables algériens semblent adoucir leurs propos.
Orascom ne se sent pas concerné par l’exercice d’un droit de préemption. Il cédera sa filiale en fonction de sa valeur nominale sur le marché et le gouvernement algérien devra donc payer plus cher que tous ses concurrents. A ce jeu, les Egyptiens risquent de se révéler plus habiles pour provoquer la surenchère et contourner une dévaluation induite par la perte des clients encouragés dans leur attitude par le gouvernement.
Source : le jour – Par Sofiane Abi
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