Croissance de 29% des transactions
Les services compensent le déficit des biens

Le Maroc est-il en passe de développer une offre exportable? Ou c’est le retour de la croissance en Europe ? En tout cas, la reprise des exportations constatée depuis six mois se confirme. Certes, on est encore loin du niveau de 2008, année d’avant la crise économique, qui avait enregistré un chiffre d’affaires export de 155,7 milliards de DH, mais la hausse de 29% atteint au titre de l’année 2010 est inédite. La valeur globale des exportations est ainsi passée à 145,5 milliards de DH contre 113 milliards à fin 2009. Parallèlement, les importations ont crû de 13% à 298,3 milliards de DH au lieu de 264 milliards en 2009. Cette évolution a permis une amélioration du taux de couverture de 6 points. Ce dernier s’établit à 48,8% contre 42,8. L’exercice s’achève avec un déficit de 152,7 milliards de DH, soit sensiblement le même niveau qu’en 2009. Hors phosphates et dérivés, le taux de croissance des exportations l’emporte aussi sur celui des importations hors pétrole: 16,7% contre 10,7%.
Les données de l’Office des changes ne fournissent pas de détail sur les produits qui participent à l’augmentation des exportations. Mais tout porte à croire qu’il s’agit là de certains secteurs industriels tels l’automobile, l’aéronautique, la pêche, les produits finis de consommation et les équipements. A titre d’exemple, les produits finis de consommation qui représentent 24% des exportations totales ont drainé un chiffre d’affaires de 31,7 milliards de DH. Quant aux produits d’équipement, ils ont enregistré un bond de 28% à 19, 5 milliards de DH. Il y a, à l’évidence, une reprise de la demande adressée au Maroc.
A l’import, les deux groupes de produits ont totalisé une valeur de 110 milliards de DH. Or, si les importations des équipements s’avèrent incompressibles, celles des produits finis de consommation dont la valeur s’élève à 50 milliards de DH ne s’expliquent que par la demande interne insatisfaite par l’offre locale. Les données de l’Office des changes font aussi état d’une augmentation des transferts des MRE de 7,1 % à 53,8 milliards de DH. Avec les recettes touristiques qui dégagent un solde positif de 46,4 milliards de DH, le déficit global de la balance des biens et services sera sensiblement réduit. Déjà, à fin novembre dernier, le taux de couverture de cet agrégat était établi par l’Office des changes à 75,1%.
A. G.
Les services compensent le déficit des biens

Le Maroc est-il en passe de développer une offre exportable? Ou c’est le retour de la croissance en Europe ? En tout cas, la reprise des exportations constatée depuis six mois se confirme. Certes, on est encore loin du niveau de 2008, année d’avant la crise économique, qui avait enregistré un chiffre d’affaires export de 155,7 milliards de DH, mais la hausse de 29% atteint au titre de l’année 2010 est inédite. La valeur globale des exportations est ainsi passée à 145,5 milliards de DH contre 113 milliards à fin 2009. Parallèlement, les importations ont crû de 13% à 298,3 milliards de DH au lieu de 264 milliards en 2009. Cette évolution a permis une amélioration du taux de couverture de 6 points. Ce dernier s’établit à 48,8% contre 42,8. L’exercice s’achève avec un déficit de 152,7 milliards de DH, soit sensiblement le même niveau qu’en 2009. Hors phosphates et dérivés, le taux de croissance des exportations l’emporte aussi sur celui des importations hors pétrole: 16,7% contre 10,7%.
Les données de l’Office des changes ne fournissent pas de détail sur les produits qui participent à l’augmentation des exportations. Mais tout porte à croire qu’il s’agit là de certains secteurs industriels tels l’automobile, l’aéronautique, la pêche, les produits finis de consommation et les équipements. A titre d’exemple, les produits finis de consommation qui représentent 24% des exportations totales ont drainé un chiffre d’affaires de 31,7 milliards de DH. Quant aux produits d’équipement, ils ont enregistré un bond de 28% à 19, 5 milliards de DH. Il y a, à l’évidence, une reprise de la demande adressée au Maroc.
A l’import, les deux groupes de produits ont totalisé une valeur de 110 milliards de DH. Or, si les importations des équipements s’avèrent incompressibles, celles des produits finis de consommation dont la valeur s’élève à 50 milliards de DH ne s’expliquent que par la demande interne insatisfaite par l’offre locale. Les données de l’Office des changes font aussi état d’une augmentation des transferts des MRE de 7,1 % à 53,8 milliards de DH. Avec les recettes touristiques qui dégagent un solde positif de 46,4 milliards de DH, le déficit global de la balance des biens et services sera sensiblement réduit. Déjà, à fin novembre dernier, le taux de couverture de cet agrégat était établi par l’Office des changes à 75,1%.
A. G.
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