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Espionnage chez Renault: Un salarié de la société Geos impliqué

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  • Espionnage chez Renault: Un salarié de la société Geos impliqué

    AUTOMOBILE - Il aurait servi d'intermédiaire entre ses contacts chez Renault et un tiers...

    La société privée de renseignement Geos confirme mardi soir l'implication d'un de ses salariés dans l'affaire d'espionnage présumé visant le groupe Renault.

    «Un salarié de Geos International a fait l'objet, au début de l'été 2010, d'une demande de la part de membres du groupe Renault pour effectuer une étude de solvabilité concernant une entreprise», déclare le président du directoire de Geos, Jean Heinrich, dans un communiqué adressé par mail à l'agence Reuters.

    «Ce salarié a pris l'initiative, à titre personnel et sans en référer à sa hiérarchie, de servir d'intermédiaire entre ses contacts chez Renault et un tiers investigateur», ajoute-t-il. «Le salarié ayant reconnu les faits, s'est engagé à présenter sa démission à compter de ce jour. Le Groupe Geos, considérant avoir subi un préjudice, se réserve le droit d'exercer toute action en justice contre les acteurs de cette opération», ajoute-t-il.
    Pas de commentaire chez Renault

    Personne n'a pu être joint dans l'immédiat chez Geos pour donner des détails sur cette affaire. Selon le Canard Enchaîné à paraître mercredi, Renault, alerté par des lettres anonymes à l'été 2010, a fait mener une enquête par un correspondant à Alger de Geos, pour 100.000 euros.

    Le détective aurait travaillé avec d'autres personnes qui disent avoir piraté des comptes bancaires et a présenté le résultat de son travail à la direction de Renault par téléphone, sans produire la moindre preuve ou le moindre «justificatif présentable», explique l'hebdomadaire satirique.

    Une porte-parole de Renault n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat sur les éléments apportés par Geos.

    20 Minutes avec Reuters.

  • #2
    En toute illégalité : des sociétés étrangères de sécurité installées en Algérie

    Pour ceux qui ne connaissent pas cette société algérienne !!!


    Plusieurs entreprises étrangères spécialisées en sécurité et en sûreté activent en Algérie. Dirigées par d’anciens militaires, ces sociétés travaillent pour le compte de grands groupes internationaux. Une situation méconnue du grand public et totalement contraire à la législation en vigueur.
    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -Depuis le milieu des années 1990, des sociétés étrangères activant dans le secteur de la sécurité se sont établies à Alger. Elles agissent dans la plus grande discrétion pour le compte d’entreprises et de groupes internationaux. La gestion de l’insécurité provoquée par le terrorisme islamiste et de l’instabilité politique s’avère être une véritable mine d’or pour ces entités. A leur tête, on retrouve des responsables des services de renseignement et des officiers d’unités d’élite de l’armée. De véritables professionnels qui ont fait leurs preuves dans plusieurs conflits. C’est le cas notamment du groupe français Geos, présenté comme étant pionnier dans ce domaine en Algérie. Créé en 1997 par Stéphane Gérardin (ancien membre de la Direction générale de la sécurité extérieure) et Thierry Laulom (spécialiste dans la protection des chefs d’Etat), Geos est aujourd’hui présent dans une vingtaine de pays. A Alger, ce groupe dispose d’une filiale «historique» dont le siège se trouve à Hydra. «Geos Algérie a vocation de servir les clients du groupe sur l’ensemble du territoire algérien. Au nord, Geos sécurise plusieurs grands projets dans les domaines des télécoms, de la construction, de l’hydraulique, et au sud, dans le secteur de l’énergie, en parallèle de ses prestations de sécurisation de grands projets. Geos Algérie, fort d’une stratégie constante de développement basée sur une connaissance pragmatique et concrète de la situation de l’environnement local et l’animation d’un réseau relationnel unique, confirme sa place de leader dans ses domaines d’activité», peut-on lire dans un document de présentation du groupe. Ainsi, ce dernier reconnaît avoir sous sa responsabilité la sécurité de plusieurs «grands projets» tout en mettant en avant sa «connaissance concrète de l’environnement local». Cette entreprise offre une large gamme de services qui va du conseil en sécurité et en sûreté jusqu’aux missions opérationnelles de type extraction d’expatriés. Les hommes qu’il emploie sont triés sur le volet et sont tous issus de l’armée et des services de sécurité français. Après avoir suivi une formation spécifique, ils sont envoyés sur le terrain. En Algérie, les agents de Geos sont présents dans la quasi-totalité des régions. On en retrouve au moins un dans chaque chantier, base de vie ou site de production de ses clients. En clair, Geos n’est pas un simple cabinet de «consulting» mais une véritable structure qui maîtrise à la perfection l’ensemble des actions de type «sécuritaire ». Même l’Etat français fait appel aux services de ces hommes pour intervenir dans des situations de crise. Selon les médias français, Dominique Montecer, directeur des opérations du groupe Geos, a participé au mois d’avril dernier à la libération des otages du Ponant, le voilier pris par des pirates somaliens. Il nous a été impossible d’obtenir des informations concrètes sur les activités de la filiale algérienne de Geos. «Le directeur est actuellement en déplacement. Il sera de retour en juin», nous a indiqué, hier, un employé lors d’une courte communication téléphonique. Notons que d’autres «boîtes» de ce type activent également en Algérie. Parmi elles, on peut citer le Groupe-EHC qui se targue, sur son site internet, d’avoir fourni en 2004 des services de «protection rapprochée et de soutien logistique» à un groupe d’ingénieurs pétroliers. Reste à savoir si ces activités sont légales. Assurément non. Officiellement, l’Etat algérien n’autorise que les activités de «gardiennage et de transport de fonds et de produits sensibles». Dans l’ensemble des textes réglementaires régissant ces deux activités, il est clairement stipulé que les opérateurs doivent être de nationalité algérienne. L’action d’entreprises de ce type est d’autant plus illégale qu’elle concerne des activités «hautement sensibles». On peut s’interroger également sur le genre de relations qu’elles entretiennent avec les autorités algériennes. «Geos travaille au plus près des autorités», note le groupe dans le document de présentation sur lequel figurent des photos d’une patrouille d’un service de sécurité algérien et l’hélicoptère d’une compagnie aérienne publique. Pourtant, jeudi dernier, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales avait déclaré à la presse qu’aucune entreprise étrangère spécialisée n’est agréée en Algérie. «Nous n’avons pas délivré d’agrément à ces sociétés. Elles n’ont aucune activité en Algérie», a précisé Nordine Yazid-Zerhouni. Donc, on peut en conclure que leurs activités sont illégales et clandestines.
    T. H.

    Le Soir D'algérie

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