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Trente millions de voyageurs algériens utilisent le train. C’est ce qui a été annoncé par le directeur général de la Société nationale de chemin de fer, Abdelhamid Lalaimia, invité de l’émission El-Mountadha, sur les ondes de la Chaîne I. Dans son intervention, le premier responsable du chemin de fer a mis l’accent sur le programme de 2000 et de 2003 destiné à la relance de la voie ferrée pour qui une enveloppe de un milliard de dinars a été allouée.
«La confiance a regagné les cœurs de trente millions d’Algériens utilisant annuellement le train», a-t-il déclaré.
Dans le domaine de l’électrification de train, l’orateur a fait état de l’achat de 64 trains électrifiés dont les portes ne s’ouvrent qu’automatiquement, et ce, dans le but de lutter contre les sabotages perpétrés quotidiennement par les utilisateurs peu soucieux de la préservation de l’état des trains «Il suffit d’une seconde pour casser une porte, mais pour la réparation, cela prend au moins six mois», a-t-il affirmé. Concernant l’électrification du rail de la zone Nord, M. Lalaimia a fait état de quatre sociétés étrangères sont en lice afin de décrocher le marché inhérent à la réalisation de 2 200 km, et ce, dans un délais de 36 à 40 mois.
Pour le doublage de la voie ferré Est, l’invité de l’émission a estimé que 6 000 km seront concernés par ce doublage. La réalisation de ce projet a été partagée entre des sociétés nationales et étrangères. Pour ce qui est du tronçon reliant Khemis à Relizane, le choix a été porté sur une société chinoise, alors que le tronçon Relizane-El-Mohamadia sera achevé d’ici à la fin de l’année en cours. Une enveloppe de 7 milliards de dollars a été allouée pour ce projet, dont 2 milliards pour cette année. «Concernant ce projet, les travaux vont bon train, les équipements sont particulièrement étrangers. S’agissant des travaux, les tâches sont partagées entre les sociétés nationales et étrangères», a t- il affirmé.
Pour ce qui est des trains à grande vitesse, l’orateur a affirmé que six enveloppes représentant des sociétés françaises et italiennes, à l’image de Bectel, Pidzarot, sont retenues. Les régions concernées sont Tougourt, Hassi Messaoud, de Boumedfaâ à Khalfa, Relizane, Tissemsilt et Chlef. Abordant les «projets anciens, nouveau», à savoir la ligne Mechria-Bechar, l’invité a estimé que le projet, qui a débuté en 1997, pour la réalisation de 360 km dont une partie de 180 km de terrassement est déjà achevé, «des entreprises étrangères et nationales sont sur le projet, à l’image de Cosider et Siemens. Le coût du projet est évalué à 17 milliards de dinars et le train sera destiné au transport de voyageurs et de marchandises» dira-t-il. Dans le même volet, l’orateur a fait état de plusieurs projets dont les travaux ont été déjà débutés : la réception de la ligne Ramdhane-Djamel- Annaba en juin prochain, et, pour l’année 2007, il y aura le projet des Hauts-Plateaux.
Des projets sur les frontières
L’Union maghrébine de la voie ferrée a tenu diverses négociations entre le Maroc, la Tunisie ainsi que l’Algérie concernant le train à grande vitesse. M. Lalaimia a affirmé que son objectif est de pénétrer les villes de Fès et d’Oujda. Un autre projet reliant Annaba à Berfa, en Tunisie, est en étude.
Pour ce qui concerne lacheminement des marchandises, un protocole d’accord a été signé entre plusieurs entreprises nationales et étrangères pour le transport des conteneurs ainsi que le blé. Le transport des hydrocarbures (gaz) prend la part du lion, puisque 2 tonnes, annuellement, sont transportées d’Arzew à Chlef, en plus d’un million de tonnes concernant le blé. A ce sujet, «nous attendons des wagons provenant des Etats- Unis d’Amérique, plus précisément de la société General Motors, en 2007», a-t-il conclu.
- La nouvelle république
«La confiance a regagné les cœurs de trente millions d’Algériens utilisant annuellement le train», a-t-il déclaré.
Dans le domaine de l’électrification de train, l’orateur a fait état de l’achat de 64 trains électrifiés dont les portes ne s’ouvrent qu’automatiquement, et ce, dans le but de lutter contre les sabotages perpétrés quotidiennement par les utilisateurs peu soucieux de la préservation de l’état des trains «Il suffit d’une seconde pour casser une porte, mais pour la réparation, cela prend au moins six mois», a-t-il affirmé. Concernant l’électrification du rail de la zone Nord, M. Lalaimia a fait état de quatre sociétés étrangères sont en lice afin de décrocher le marché inhérent à la réalisation de 2 200 km, et ce, dans un délais de 36 à 40 mois.
Pour le doublage de la voie ferré Est, l’invité de l’émission a estimé que 6 000 km seront concernés par ce doublage. La réalisation de ce projet a été partagée entre des sociétés nationales et étrangères. Pour ce qui est du tronçon reliant Khemis à Relizane, le choix a été porté sur une société chinoise, alors que le tronçon Relizane-El-Mohamadia sera achevé d’ici à la fin de l’année en cours. Une enveloppe de 7 milliards de dollars a été allouée pour ce projet, dont 2 milliards pour cette année. «Concernant ce projet, les travaux vont bon train, les équipements sont particulièrement étrangers. S’agissant des travaux, les tâches sont partagées entre les sociétés nationales et étrangères», a t- il affirmé.
Pour ce qui est des trains à grande vitesse, l’orateur a affirmé que six enveloppes représentant des sociétés françaises et italiennes, à l’image de Bectel, Pidzarot, sont retenues. Les régions concernées sont Tougourt, Hassi Messaoud, de Boumedfaâ à Khalfa, Relizane, Tissemsilt et Chlef. Abordant les «projets anciens, nouveau», à savoir la ligne Mechria-Bechar, l’invité a estimé que le projet, qui a débuté en 1997, pour la réalisation de 360 km dont une partie de 180 km de terrassement est déjà achevé, «des entreprises étrangères et nationales sont sur le projet, à l’image de Cosider et Siemens. Le coût du projet est évalué à 17 milliards de dinars et le train sera destiné au transport de voyageurs et de marchandises» dira-t-il. Dans le même volet, l’orateur a fait état de plusieurs projets dont les travaux ont été déjà débutés : la réception de la ligne Ramdhane-Djamel- Annaba en juin prochain, et, pour l’année 2007, il y aura le projet des Hauts-Plateaux.
Des projets sur les frontières
L’Union maghrébine de la voie ferrée a tenu diverses négociations entre le Maroc, la Tunisie ainsi que l’Algérie concernant le train à grande vitesse. M. Lalaimia a affirmé que son objectif est de pénétrer les villes de Fès et d’Oujda. Un autre projet reliant Annaba à Berfa, en Tunisie, est en étude.
Pour ce qui concerne lacheminement des marchandises, un protocole d’accord a été signé entre plusieurs entreprises nationales et étrangères pour le transport des conteneurs ainsi que le blé. Le transport des hydrocarbures (gaz) prend la part du lion, puisque 2 tonnes, annuellement, sont transportées d’Arzew à Chlef, en plus d’un million de tonnes concernant le blé. A ce sujet, «nous attendons des wagons provenant des Etats- Unis d’Amérique, plus précisément de la société General Motors, en 2007», a-t-il conclu.
- La nouvelle république