La production scientifique, en publications indexées tunisiennes répertoriées dans les bases de données Scopus de Elsevier et Web of Science de Thomson Reuters qui sont les deux principales références mondiales dans ce domaine, affiche une multiplication par un facteur de 8, entre 1996 et 2009. Le nombre des articles est, en effet, passé de 426 à 3413, au cours de cette période, selon une analyse du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Aussi, la Tunisie a fait un bond de 16 places dans le classement international, occupant en 2008, la 49ème place à l’échelle mondiale, sur un total de 217 nations. Elle se positionne en troisième rang dans l’ensemble de la région Afrique? Monde Arabe, juste derrière l’Afrique du Sud (35ème avec 8100 articles) et l’Egypte (43ème avec 5500 articles). Quand on calcule le nombre total d’articles sur la population ou sur le PIB la Tunisie passe à la première place.
La production scientifique tunisienne représente 45% de la production totale du Maghreb Si on considère les 50 premières nations classées, le seul pays qui a fait mieux que la Tunisie est l’Iran qui est passé de la 53ème position en 1996 à la 22ème position en 200 (+31 places). Les autres meilleures performances viennent loin derrière la Tunisie : Malaisie (+9 places), Turquie, Portugal, et Corée du Sud (+8 places), et Chine et Brésil (+7 places). Au niveau régional, la production scientifique tunisienne a représenté en 2008 45% de la production totale du Maghreb. Par ailleurs, ajoute la note, il existe aussi un classement mondial relatif à chaque grande discipline scientifique.
L’examen de ces classements montre que les disciplines où la Tunisie a obtenu en 2008 les meilleurs rangs sont les suivantes : Recherche opérationnelle et Optimisation (42ème place), Génie chimique (42ème place), Immunologie et microbiologie (43ème place), Agronomie et sciences biologiques (45ème place), Sciences des matériaux (45ème place).
De plus, la Tunisie obtient de très bons résultats en Informatique, Médecine, Sciences de l’ingénieur, et Mathématiques. Si on analyse l’évolution du nombre moyen de citations par publication tunisienne (ou facteur d’impact), on constate que ce nombre est en train de progresser d’une manière constante depuis la fin des années 90.
Ce qui signifie que non seulement les publications tunisiennes progressent en nombre mais aussi en qualité. Par ailleurs, la recherche scientifique tunisienne est largement ouverte sur l’international. En effet, 45,7% des articles publiés en 2008 l’ont été avec des co-auteurs étrangers.
Les français sont les premiers co?auteurs des tunisiens (29% du total), suivis par les américains (3% du total). De même, en Tunisie, le nombre de demandes de brevets est passé de 46 en 2004 à 105 en 2009 . Fait remarquable, le nombre de demandes émanant des structures de la recherche publique est nettement plus important que celui des entreprises. Cette situation est typique des nouveaux pays émergents.
Dans les pays les plus industrialisés, ce sont les entreprises qui détiennent la plus grande part de brevets.
source Leader
Aussi, la Tunisie a fait un bond de 16 places dans le classement international, occupant en 2008, la 49ème place à l’échelle mondiale, sur un total de 217 nations. Elle se positionne en troisième rang dans l’ensemble de la région Afrique? Monde Arabe, juste derrière l’Afrique du Sud (35ème avec 8100 articles) et l’Egypte (43ème avec 5500 articles). Quand on calcule le nombre total d’articles sur la population ou sur le PIB la Tunisie passe à la première place.
La production scientifique tunisienne représente 45% de la production totale du Maghreb Si on considère les 50 premières nations classées, le seul pays qui a fait mieux que la Tunisie est l’Iran qui est passé de la 53ème position en 1996 à la 22ème position en 200 (+31 places). Les autres meilleures performances viennent loin derrière la Tunisie : Malaisie (+9 places), Turquie, Portugal, et Corée du Sud (+8 places), et Chine et Brésil (+7 places). Au niveau régional, la production scientifique tunisienne a représenté en 2008 45% de la production totale du Maghreb. Par ailleurs, ajoute la note, il existe aussi un classement mondial relatif à chaque grande discipline scientifique.
L’examen de ces classements montre que les disciplines où la Tunisie a obtenu en 2008 les meilleurs rangs sont les suivantes : Recherche opérationnelle et Optimisation (42ème place), Génie chimique (42ème place), Immunologie et microbiologie (43ème place), Agronomie et sciences biologiques (45ème place), Sciences des matériaux (45ème place).
De plus, la Tunisie obtient de très bons résultats en Informatique, Médecine, Sciences de l’ingénieur, et Mathématiques. Si on analyse l’évolution du nombre moyen de citations par publication tunisienne (ou facteur d’impact), on constate que ce nombre est en train de progresser d’une manière constante depuis la fin des années 90.
Ce qui signifie que non seulement les publications tunisiennes progressent en nombre mais aussi en qualité. Par ailleurs, la recherche scientifique tunisienne est largement ouverte sur l’international. En effet, 45,7% des articles publiés en 2008 l’ont été avec des co-auteurs étrangers.
Les français sont les premiers co?auteurs des tunisiens (29% du total), suivis par les américains (3% du total). De même, en Tunisie, le nombre de demandes de brevets est passé de 46 en 2004 à 105 en 2009 . Fait remarquable, le nombre de demandes émanant des structures de la recherche publique est nettement plus important que celui des entreprises. Cette situation est typique des nouveaux pays émergents.
Dans les pays les plus industrialisés, ce sont les entreprises qui détiennent la plus grande part de brevets.
source Leader
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