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Tourisme : Le Maroc touché par un début de crise ?

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  • #16
    Envoyé par W15
    néanmoins sache que je me suis inscrit sur ce forum dans le but d'échanger des impressions sur l'Algérie avec des algériens, nous pour me pencher sur les problèmes touristiques du Maroc ou d'ailleurs.
    Je comprend ton but légitime.
    Mais il faut que tu saches que dans ce site, auquel je me suis inscris il y a des mois, mais lequel je lisais beaucoup plus avant, il y a des Jawzia (comme le posteur de ce thread tiens), des bledard_for_ever, ouDjda, houari, Drizz, galaxy, chene... etc ect, la liste est tellement longue, qui sont des 100% algeriens, mais dont l'unique but et objectif est justement de discuter des problèmes du Maroc, on a donc droit à de la propagande à deux balles émanant de blogs, de rumeurs et critiques infondées, et des fois même, quand on atteint le summum de la mauvaise foi, on change carrément les titres des articles originaux. C'est malheureux mais c'est comme ça.
    Dernière modification par Invité, 12 février 2011, 18h44.

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    • #17
      Je comprend ton but légitime.
      Mais il faut que tu saches que dans ce site, auquel je me suis inscris il y a des mois, mais lequel je lisais beaucoup plus avant, il y a des Jawzia (comme le posteur de ce thread tiens), des bledard_for_ever, ouDjda, houari, Drizz, galaxy, chene... etc ect, la liste est tellement longue, qui sont des 100% algeriens, mais dont l'unique but et objectif est justement de discuter des problèmes du Maroc, on a donc droit à de la propagande à deux balles émanant de blogs, de rumeurs et critiques infondées, et des fois même, quand on atteint le summum de la mauvaise foi, on change carrément les titres des articles originaux. C'est malheureux mais c'est comme ça.
      +1
      Je me suis inscrit pour les mêmes raisons.
      D'ailleurs j'ai découvert ce site en cherchant une information sur le Maroc sur google qui m'a conduit vers un article algérien posté sur FA.

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      • #18
        C'est malheureux mais c'est comme ça.
        __________________________________________________ _____
        alors on passe notre temps à deviner qui est qui et qui dit quoi?
        tout cela ne fait pas avancer la réflexion.
        à l'échelle d'un forum ce n'est pas grave, mais a celle d'un pays cela ne présage rien de bon.

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        • #19
          En plus du climat géopolitique incertain, le tourisme Marocain souffre d'une autre tare ; les prix exorbitants.
          Une collègue me faisait récemment, très justement remarqué que pour le prix d'une semaine de vacances au Maroc, elle pouvait s'offrir un séjour de rêve de deux semaines à Cuba, en République Dominicaine, etc ... en All-Inclusive of course
          Dernière modification par sapien, 12 février 2011, 19h15.
          "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

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          • #20
            c'estlogique deja connaitre ou savoir qu'il y'aura des manifestation apartir du 20 fevrier , un etranger ne va pas prendre des risques de venir au maroc passer ces vaccances pendant ces moments (leçon tunisie + egypt).
            C'est l'évidence même, sur les forums marocains, c'est la panique en ce moment, les premiers chiffres sont à la baisse alors que dans le même temps ils voient les hôtels grecs, turcs, chypriotes, etc ... afficher complet.
            "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

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            • #21
              En plus du climat géopolitique incertain, le tourisme Marocain souffre d'une autre tare ; les prix exorbitants.
              Une collègue me faisait récemment, très justement remarqué que pour le prix d'une semaine de vacances au Maroc, elle pouvait s'offrir un séjour de rêve de deux semaines à Cuba, en République Dominicaine, etc ... en All-Inclusive of course
              c'est justement l'objectif du maroc, on veut pas de tourisme de mass.

              s'il y a crise c'est pas grave, et c'est un peus normal, mais cette crise ne sera pas plus grave celle de 9/11 ou l'attack terroriste a casablanca .

              le maroc travaille sur le moyen terme et pas sur le short term avec des strategies bien definit.

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              • #22
                Les professionnels tirent la sonnette d’alarme : Le tourisme en plein marasme à Tafraout

                Publié le: 12/02/11



                «Nous sommes désespérés et à bout de patience!». Les professionnels du secteur touristique à Tafraout décident de sortir de leur silence pour crier haut leurs vives inquiétudes quant à l’état de marasme dans lequel se trouve le tourisme dans la ville. Après plusieurs années de crise qui allait crescendo, aujourd’hui, ces opérateurs qualifient la situation de catastrophique. «La ville est désertée par les touristes. Le taux de fréquentation, après des décennies d’euphorie et d’une embellie touristique, est au plus bas que toute l’année s’apparente désormais à une longue basse saison», lancent ces opérateurs non sans un brin de nostalgie à l’égard de cette belle période du passé. En effet, il suffit de faire une virée dans la cité pour s’en rendre compte in situ. Le secteur donne l’allure d’un corps qui se morfond dans l’inertie, suite à un coup de frein infligé à son élan.
                Sur les terrasses des restos et dans les nombreux hôtels récemment ouverts, il n’y a pas l’odeur d’un client. Dans les rues de la médina chez les vendeurs de babouches locales, auprès des coopératives des produits du terroir et les bazaristes du centre-ville, lieux qui grouillaient habituellement de touristes, c’est le vide total ! C’est dire que toutes les activités liées au secteur se trouvent en chute libre. Et aux difficultés en tout genre à ramasser à la pelle. Les hôteliers sont sur la première ligne à payer des pots cassés en raison de grands investissements. «Cela fait deux mois que nous n’avons pas pu, à cause des difficultés de trésorerie qui s’élèvent à plus d’une dizaine de millions de centimes, payer les salaires d’une vingtaine de nos employés, ni pouvoir régler nos factures d’électricité ! Dire qu’on n’arrivait plus à couvrir ne serait-ce que les frais indispensables au fonctionnement de notre établissement», nous fait savoir le gérant d’un grand hôtel récemment ouvert. «Avec une occupation tournant au mieux autour d’une dizaine de nuitées par mois tout au long de l’année, sur près d’une soixantaine de chambres que commercialise l’établissement, nous risquons de basculer dans la banqueroute. D’autant que nous avons contracté des crédits que nous sommes tenus de rembourser selon un échelonnement très serré», s’alarme-t-il. Auprès des restaurateurs, on est dans le même pétrin. «Nous sommes contraints de réduire notre personnel pour au moins arrêter l’hémorragie des dépenses quotidiennes et de sauver donc les meubles. Car, il arrive que ça tourne à vide tout au long d’une semaine. Difficile de pouvoir tenir ainsi !».
                Chez le gérant d’un resto «low-cost» dans le centre-ville prisé par une certaine catégorie de touristes : «Cela fait longtemps que nous avons vidé et éteint nos réfrigérateurs. Avant, nous proposions à toute heure un menu aux tagines, couscous…de la journée. Maintenant, on ne prépare plus de nourriture que sur commande de la part des rares groupes de touristes de passage», nous explique-t-on. Les bazaristes sont logés à la même enseigne. Leur activité a pris un coup de frein sur les ventes. «Je ne rigole pas; il nous arrive d’attendre 15 jours à un mois sans avoir encaissé le moindre sou». Beaucoup d’entre eux n’arrivent plus à tirer leur épingle du jeu. «Il y en a parmi mes collègues qui sont endettés jusqu’au cou à cause des cumuls des loyers impayés durant plusieurs années de leurs magasins et maisons. Alors que d’autres ont déjà mis la clé sous le paillasson, n’arrivant plus à tenir le coup», nous renseigne le doyen des bazaristes qui gère une boutique près de la place de la poste. Comment peut-on expliquer alors que Tafraout, capitale dans les années 70 jusqu’à 2000 du tourisme rural dans l’arrière-pays d’Agadir, destination connue et reconnue dans tous les guides touristiques, en est arrivée là? Est-ce à cause d’un manque d’infrastructures routières ? N’a-t-elle pas de produits attrayants à commercialiser ou est-ce l’absence de communication et de promotion? Nous avons posé ces questions à l’ensemble des opérateurs et professionnels de la ville. Tous balaient d’un revers de main cet argumentaire. «Faux ! Les routes menant à Tafraout à partir de Tiznit et Agadir sont désormais bien refaites», se défend-on.
                D’autre part, « notre ville est bien mentionnée dans tous les guides touristiques (Routard, Michelin, Petit Futé…), et même si elle ne dispose pas d’un site officiel, elle est très présente sur le Web », ajoute-t-on. Il suffit, nous suggère-t-on, de lancer le mot Tafraout dans le moteur de recherche pour accéder à toutes les informations nécessaires : où dormir, manger et lieux à visiter, etc. Par ailleurs, les touristes découvrent désormais d’autres nouveaux produits offerts par des sites propres à l’escalade, le trekking, le parapente, le tourisme culturel et les produits du terroir, de l’artisanat, etc. Ce qui nous permet de faire dans la diversification. Sans oublier dans le même registre, le «produit oasis», fer de lance de l’attractivité touristique de Tafraout, qui joue pour la complémentarité de l’offre globale.
                Quid des genres d’hébergement proposés et capacité litière de la ville? « L’offre en ces termes s’est manifestement améliorée tout dernièrement. Plusieurs hôtels ont ouvert leurs portes dans la ville et à la vallée des Amelnnes où l’hébergement, mode auberge et chez l’habitant, poussent comme des champignons ». Mais pour quoi cela ne joue-t-il pour autant pour le tourisme de la cité après avoir connu par le passé des affluences extraordinaires? Les professionnels avancent d’autres raisons qu’ils jugent responsables de cette récession qui a fini par prendre pied. Si la ville, forte de son produit, a acquis une grande notoriété pendant les années de sa gloire touristique lui permettant d’être citée dans tous les guides et de jouir d’un grand coup de pub à travers le bouche-à-l’oreille dont les échos sont encore de nos jours retentissants, une action stratégique offensive de communication et de marketing est indispensable. Tafraout ne pouvant plus « se vendre toute seule ». Cela d’autant plus, dans un contexte où la concurrence d’autres destinations est des plus rudes sur l’échiquier touristique national et régional. Les professionnels incriminent un autre grand handicap, à savoir la dépendance de la destination de la ville d’Agadir. «Il faut que notre ville puisse voler de ses propres ailes et ne plus attendre qu’Agadir nous pourvoie en touristes. Cette dépendance pénalise notre destination», nous lance le gérant d’un hôtel. A chaque fois que la station balnéaire bascule dans le marasme, Tafraout est acculée à lui emboîter le pas. C’est injuste ! Si Agadir peine à se vendre, ce n’est pas une raison pour priver Tafraout des visiteurs férus de ses atouts ruraux demandés désormais sur le marché des voyages par un important segment de clients. De ce fait, notre destination qui dispose d’un produit varié et alléchant, doit être commercialisée à part, suggèrent en chœur les opérateurs du secteur.
                Ce n’est malheureusement pas là, la seule entrave compromettante pour la cité. «Le harcèlement des touristes par des nuées de faux guides et rabatteurs à la solde de certains commerces de tapis dans la ville y est aussi pour beaucoup, pour ne pas dire que c’est ce problème qui a porté l’estocade au secteur », conviennent nos interlocuteurs. «Ce fléau a énormément desservi notre destination qui a fait qu’elle soit victime de son grand succès du passé. Les grandes affluences qu’elle accueille sont victimes d’une machine infernale et infatigable de harcèlements, tiraillements sauvages et arnaques organisés par ces hordes cupides et indomptables de rabatteurs. Tafraout en a pris un coup dur quant à sa réputation de ville tranquille à l’accueil habituellement chaleureux!», regrettent-ils. Avant de conclure: «A quoi faut-il s’attendre alors ? Les mauvaises aventures mal vécues se répandent entre touristes comme une traînée de poudre et ont fini par «agrémenter» tristement les pages réservées à la ville dans tous les guides touristiques et sur les pages Web. Le résultat est là : on délaisse les lieux pour des destinations plus accueillantes», se dépitent les professionnels du secteur

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                • #23
                  Ce n’est malheureusement pas là, la seule entrave compromettante pour la cité. «Le harcèlement des touristes par des nuées de faux guides et rabatteurs à la solde de certains commerces de tapis dans la ville y est aussi pour beaucoup, pour ne pas dire que c’est ce problème qui a porté l’estocade au secteur », conviennent nos interlocuteurs. «Ce fléau a énormément desservi notre destination qui a fait qu’elle soit victime de son grand succès du passé. Les grandes affluences qu’elle accueille sont victimes d’une machine infernale et infatigable de harcèlements, tiraillements sauvages et arnaques organisés par ces hordes cupides et indomptables de rabatteurs. Tafraout en a pris un coup dur quant à sa réputation de ville tranquille à l’accueil habituellement chaleureux!», regrettent-ils. Avant de conclure: «A quoi faut-il s’attendre alors ? Les mauvaises aventures mal vécues se répandent entre touristes comme une traînée de poudre et ont fini par «agrémenter» tristement les pages réservées à la ville dans tous les guides touristiques et sur les pages Web. Le résultat est là : on délaisse les lieux pour des destinations plus accueillantes», se dépitent les professionnels du secteur
                  Heureusement que les touristes nationaux n’ont pas délaissé tafraout. Sinon ça aurait été catastrophique pour la population.

                  Les professionnels de la région sont entrain de payer leur insouciance et leur passivité.

                  Ce n'est pas difficile de faire venir le touriste. Le plus difficile c'est de le fidéliser.

                  Tafraout était un sacré concurrent pour Agadir et le Sahara, mais la roue a tourné.

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