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Jens Weidmann à la tête de la Bundesbank

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  • Jens Weidmann à la tête de la Bundesbank

    Le conseiller économique et "sherpa" de la chancelière Merkel, Jens Weidmann, va prendre la tête de la Bundesbank, la banque centrale allemande. Cet expert en politique monétaire, remplace Axel Weber, qui quitte la Buba en avril. Ancien étudiant de l'université d'Aix-en-Provence, ce francophone connaît très bien les us et cotumes des Français.

    Angela Merkel vient d'annoncer qu'elle allait se séparer de son meilleur et fidèle conseiller pour les questions économiques, Jens Weidmann. Mais ce départ a néanmoins de quoi satisfaire la chancelière allemande.

    Après la tempête suscitée la semaine dernière outre-Rhin par la démission d'Axel Weber à la présidence de la Bundesbank (et par contrecoup de ses ambitions de remplacer le Français Jean-Claude Trichet à la tête de la banque centrale européenne en novembre prochain), la chancelière est parvenue à catapulter à la tête de la banque centrale allemande, la "Buba", un proche sur lequel elle peut compter.

    Malgré ses cinq ans passés à démêler pour Angela Merkel tous les dossiers économiques, notamment les plus épineux du cas Opel à la crise financière mondiale puis celle de l'euro, le très affable et discret Jens Weidmann, titulaire d'un doctorat en économie, est plutôt issu du sérail des banquiers centraux.

    De 2003 à 2006, il a en effet été directeur du département Politique monétaire à la Bundesbank, après une étape au Fonds monétaire international (FMI) et chez les "Sages", économistes, allemands qui conseillent indépendamment le gouvernement fédéral (Sachverständigenrats (SVR) zur Begutachtung der gesamtwirtschaftlichen Entwicklung).

    "Il a seulement été prêté par la Bundesbank au gouvernement fédéral " résume Axel Weber, son prédécesseur au poste de numéro un de la "Buba" mais aussi son mentor : Weidmann a aussi été son étudiant à l'Université de Bonn...

    Weidmann a étudié en France dont il connaît tous les us et coutumes.

    Dr. Weidmann a aussi étudié en France, notamment à l'Université d'Aix-en-Provence. Et c'est donc peu dire que ce francophone a une très bonne connaissance des us et coutumes de l'Hexagone et des décideurs français, contrairement à Axel Weber.

    Pour l'Elysée, le départ de Weidmann de la Chancellerie impliquera de trouver ses marques avec le nouveau conseiller de la Chancelière pour les questions économiques. Une nécessité d'autant plus grande que Berlin a accepté de prendre en charge la présidence du groupe de travail sur la réforme du système monétaire international poussée par Paris pour son actuelle présidence du G20.

    A 42 ans, Jens Weidmann sera le plus jeune président que la Bundesbank a connu dans ses 55 ans d'existence. "Il est temps maintenant de laisser de jeunes forces prendre le relais. Le directoire de la Bundesbank a souvent été composé de personnes proches de l'âge de départ en retraite. Ce n'est pas une politique orientée vers l'avenir" a déjà lancé son prédécesseur Axel Weber dans un entretien à l'hebdomadaire der Spiegel.

    Il ne faut toutefois pas s'y tromper malgré son relatif jeune âge, Jens Weidmann, n'hésite pas à tenir tête, poliment et diplomatiquement, à des interlocuteurs, aussi puissants soient-ils. Il n'a par exemple pas hésité ces derniers mois à pousser les initiatives prenant à rebrousse-poil les marchés financiers, comme l'idée de faire participer les créanciers privés, c'est-à-dire les investisseurs comme les banques et autres fonds, à d'éventuelles restructurations de la dette d'un Etat de la zone euro.

    Par Frank Paul Weber, La Tribune

  • #2
    "Il a seulement été prêté par la Bundesbank au gouvernement fédéral " résume Axel Weber, son prédécesseur au poste de numéro un de la "Buba" mais aussi son mentor
    Le va-et-vient entre banques et les gouvernements est devenu de plus en plus visible, bientôt un ex-directeur de banque prendra le présidence d'une Nation, et après ca deviendra un passage obligatoire.

    Je me rapplerai toujours en 89 en Algérie, quand les Algeriens decouvraient le multipartisme, la démocratie et le marché libre, on leurs expliquait que la première chose a faire c'est de séparer la banque du gouvernement, la banque doit répondre au marché et non aux injonctions du gouvernement .... ok si vous le dite

    Vu le rapprochement d'aujourd'hui entre banque et gouvernement, ou point ou en ne sait pas qui contrôle qui, la grece est un bon exemple. Il ne faudra pas s'étonner si un gouvernement décident d'arrêter par exemple les aides aux logements pour les démunis et d'investir dans les centres thalasso de luxe, car dans le raisonnement purement banquier, les thalasso sont plus rentable.

    On retrouve ce même raisonnement purement financier chez Sarkozy, qui veut remplacer les ISF (impôt sur la fortune) qui ne concernent que 500 milles riches français par une taxe pour des millions de français.

    Au nom de la laïcité on a fait sortir les hommes de l'église du gouvernent, pour que petit a petit on les remplace par des banquiers, en fin de compte bien pire.
    Dernière modification par BeeHive, 17 février 2011, 19h09.

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    • #3
      Les banques qui contrôlent les gouvernements est sur la bonne voix ...

      Nicolas Sarkozy veut "rehausser le rôle du FMI"

      Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il voulait "rehausser le rôle du FMI", qui doit être "la pierre d'angulaire de la coopération monétaire internationale", vendredi devant les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques centrales du G20 réunis à Paris. Le chef de l'État a également affirmé que "la coordination" entre membres du G20 était "un devoir" pour faire face à la crise, soulignant que "donner la priorité aux intérêts nationaux" serait la "mort du G20".



      Un "acquis du G20, c'est la coordination des politiques économiques. Si nous ne faisons rien, les déséquilibres mondiaux vont de nouveau se creuser", a-t-il mis en garde. Selon lui, "il est plus difficile de trouver des consensus dans une période de reprise". "La tentation de donner la priorité aux intérêts nationaux est grande. Mais je vous le dis clairement, ce serait la mort du G20", a-t-il prévenu.



      Devant Dominique Strauss-Kahn, président du Fonds monétaire international assis au premier rang, au côté de Robert Zoellick, président de la Banque mondiale, Nicolas Sarkozy a souhaité que les pays membres du G20 puissent "travailler sur des règles de jeu dans tous les domaines, ce qui suppose que le FMI dispose de moyens et de pouvoirs de surveillance renforcés". "Au coeur des propositions de la présidence française" du G20, "il y a l'ambition de renforcer et de rehausser le rôle du FMI qui, plus que jamais, doit être la pierre angulaire de la coopération monétaire internationale", a-t-il également soutenu.

      Le Point.fr - Publié le 18/02/2011

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