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Ansej : un dispositif injuste voué à l’échec

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  • Ansej : un dispositif injuste voué à l’échec

    Le pouvoir multiplie les mesures populistes
    Ansej : un dispositif injuste voué à l’échec


    Passer du statut de chômeur à celui de chef d’entreprise, sans transiter par la case salarié. Ce qui est une exception dans les pays développés, le gouvernement croit pouvoir le généraliser en Algérie, via le dispositif Ansej.

    Alors qu’aucun bilan n’a été rendu public concernant les précédents dispositifs, le gouvernement, dans le cadre des mesures d’apaisement social décidées au lendemain des émeutes de début janvier, vient de relancer la machine Ansej. En deux mois, 3000 projets ont été financés dans le cadre de son dispositif (lire notre article du jour).

    Ce dispositif, comme ceux lancés ces dernières années, est voué à l’échec. Décidé dans la précipitation au lendemain des émeutes de début janvier, il ne répond pas à un objectif économique. L’administration algérienne est connue pour sa lenteur. Il est difficile de croire que l’Ansej ait réalisé des études sérieuses sur les besoins en matière de créations de micro‑entreprises.

    D’ailleurs, la majorité des projets concernent les transports –camions, fourgons et minibus–. Depuis l’annonce de la relance du dispositif Ansej à des conditions avantageuses, les concessionnaires automobile sont submergés par les demandes de factures pro‑forma émanant de jeunes chômeurs. Les cabinets de comptabilité sont également submergés par les demandes d’études « technico‑économiques ».

    Le dispositif Ansej s’inspire des dispositifs d’essaimage en vogue dans les pays développés. Les grands groupes, notamment ceux qui cherchent à réduire leurs effectifs, mettent en place des dispositifs d’aides permettant à leurs salariés de créer leurs propres entreprises. Mais la comparaison avec la méthode algérienne s’arrête là.

    Dans le cas de l’essaimage, l’accompagnement financier n’est pas au cœur du dispositif. Bien au contraire. L’essentiel de l’effort est concentré sur la préparation du projet lui‑même. Avant d’obtenir le quitus, le salarié candidat à l’essaimage doit franchir de nombreuses étapes : finalisation du projet avec l’aide de véritables experts, formations diverses… Il doit également convaincre qu’il est capable de franchir le pas pour devenir chef d’entreprise.

    En Algérie, le dispositif Ansej est réduit à une simple distribution de sommes d’argent à des jeunes, sans aucun suivi. Car même si elle le souhaite, l’Ansej n’a ni les compétences ni les moyens d’accompagner de tels projets.
    Au total, cet organisme prévoit de financer 35 000 projets d’ici la fin de l’année. Des milliards de dinars qui seront dépensés pour acheter une fausse paix sociale. Il aurait été plus et plus équitable d’instaurer un revenu pour les chômeurs. Tout le monde en profiterait et pas seulement 35 000 débrouillards.
    T.S.A
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Le pouvoir multiplie les mesures populistes
    ce n'est pas la peine ,l'algerie ne fera pas exeption du monde arabe
    la revolution est inevitable ,ce n'est que question de temps

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    • #3
      Il est difficile de croire que l’Ansej ait réalisé des études sérieuses sur les besoins en matière de créations de micro‑entreprises.
      Ce n'est pas à l'Ansej de le faire mais le porteur du projet (qui doit s'assurer de sa viabilité).

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      • #4
        @jawzia

        Effectivement le business Plan est réalisé par le porteur du projet.

        Mais, il doit absolument être validés par des cabinets de conseils et des experts techniques et financiers.

        De même que les choix du secteur d'activité doit absolument être canalisé par les autorités en fonction des besoins actuels et futurs de la région et/ou localité considérée. Ce qui n'est aucunement le cas chez nous.

        De plus, le manque de suivi et d’accompagnement des bénéficiaires induit, dans la majorité des cas, à des morts certaines des entreprises créées.

        Ce qui implique :
        - tous les jeunes créateurs se lancent dans le secteur des services , (et surtout, dans le transport ?! )
        - les crédits, une fois alloués, les chômeurs sont livrés à eux même, +50% de leurs micros-entreprises disparaissent ainsi !!!
        - un manque flagrant de transparence.
        - un part dérisoire de remboursement des crédits alloués

        Par conséquent, cette stratégie mal ficelée est vraiment vouée à l'échec, si les autorités ne la repensent pas à temps.

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        • #5
          Ce n'est pas à l'Ansej de le faire mais le porteur du projet (qui doit s'assurer de sa viabilité).
          C'est vrai ,mais il ne faut surtout pas accepter des projets style import import !

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          • #6
            la mission de l'Ansej n'est pas seulement de recevoir les dossiers et d'accorder les crédits, sa vértiable mission consiste á bien étudier le projet, sa faisabilité, sa compatibilté et chance de rentabilité sur le domaine restpectif! L'Ansej c'est une angence pour jeter de l'argent dans l'aire!

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            • #7
              ça fait mnt 4 personnes que je connais qu'ont bénéficié du crédit Ansej ...et qui ont vendu le camion pour traverser la méditerrané ...
              شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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              • #8
                Proji...

                Ce n'est pas à l'Ansej de le faire mais le porteur du projet (qui doit s'assurer de sa viabilité).
                L'ANSEJ ne peut pourtant pas accepter tout et n'importe quoi ! Un minimum de recherche sur la faisabilité du projet est nécessaire.



                ça fait mnt 4 personnes que je connais qu'ont bénéficié du crédit Ansej ...et qui ont vendu le camion pour traverser la méditerrané ...
                J'en connais un qui attend impatiemment de recevoir son crédit pour... se marier. Je l'ai surpris en pleine conversation avec sa future belle-mère récemment, gal'ha :"Wellah ghir rani nest'ena ya3touni berk d'rahem ta3 l'ANSEJ wenji ne'khtoube, we el 3arss n'challah tem tem n'dirouh"...

                Quand je lui demande pourquoi il fait ça, il me dit qu'il n'y voit rien de mal. Se marier, un projet comme un autre, qu'il me dit...
                -
                Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
                -

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                • #9
                  nass hablat

                  slm HISTO ça va chwiya?...

                  ça fait mnt 4 personnes que je connais qu'ont bénéficié du crédit Ansej ...et qui ont vendu le camion pour traverser la méditerrané ...
                  le mal est en nous aussi ... je connais un Bengali, qui pour venir en occident, il a vendu ses deux maisons pour 25 000€, il a laissé derière lui, un très bon travail, une très belle femme et deux enfants, ça fait mnt 4 ans qu'il est sans papiers en France (où il a demandé l'asile politique), il se fait exploité par deux patrons, il travaille 7 joures sur 7 pour un salaire total de 600 à 700 €. s'il retourne à son pays, lui et sa famille mureront de faim ... le mec est vraiment coincé, on a essayé de l'aider pour avoir des papiers, mais ça n'a pas aboutit ...

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                  • #10
                    Passages

                    Passer du statut de chômeur à celui de chef d’entreprise, sans transiter par la case salarié ...
                    En tout cas, je me demande bien ce qu'était le gars qui a débité cette bêtise avant de passer au statut de "journaliste" ?!
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #11
                      L'état a voulu créer un réseau de PME en s'appuyant sur l'apport financier alors que le vrai problème en algérie, c'est la rapport qu'on a avec le travail.
                      Ceux que je connais, qui ont bénéficié d'un financement ANSEJ, l'ont fait pour devenir patron et faire bosser quelqu'un d'autre !

                      On a tout faux avec une telle stratégie, c'est pour ça que ceux qui achètent des Coaster pour faire Kitani-Dar El Beida finissent par les vendre et se casser en europe !

                      Ce dont on a réellement besoin, c'est de producteurs, des gens qui ramèneront une valeur ajoutée, mais malheureusement ceux là ne sont pas nombreux et les rares qui s'aventurent là dedans butent sur les barrons de l'importation.
                      Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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