En raison des incertitudes politiques, l’assureur-crédit met en garde contre les risques de certains pays du Maghreb et du Moyen-Orient.
Exportateurs et investisseurs sont prévenus. Coface dégrade la note de la Tunisie (A4) et de l’Egypte (B). Pour la filiale de Natixis, « les incertitudes politiques dans la zone Moyen-Orient /Afrique du Nord pourraient affecter l’activité, amplifier les déséquilibres financiers publics et tasser les recettes en devises. La phase de transition politique que connaissent ces deux pays est porteuse de fragilité à court terme ».
Les notations de l’assureur-crédit indiquent le niveau de risque moyen présenté par les entreprises d’un pays dans le cadre de leurs transactions commerciales.
La Syrie est également déclassée (C) « compte tenu de l’amplification de la contestation politique dans un environnement des affaires déficient ». Sans surprise, la Libye plonge en catégorie D et subira, d’après Coface, « une très violente contraction de l’activité, d’au moins 15 % ».
En Europe, la plupart des pays voient leurs notes inchangées. A l’exception notable du Portugal (A4) et de Chypre (A3), fortement exposée à la dette grecque. Selon Coface, « les entreprises portugaises qui affichent un faible taux d’autofinancement, continueront de faire face à un accès difficile au crédit ».
Enfin, Coface met la note du Japon (A1) « sous surveillance négative » en raison d’une croissance économique revue à la baisse (de 1,5 à 0,3 %), suite aux catastrophes naturelles qui ont frappé l’archipel. Pour l’assureur-crédit, les exportations, moteur traditionnel de l’économie nipponne, seront en premier lieu impactées, notamment à cause de ruptures d’approvisionnement en électricité. Les petites entreprises sous-traitantes, sans marge d’autofinancement, seront tout particulièrement affectées.
Les échos
Exportateurs et investisseurs sont prévenus. Coface dégrade la note de la Tunisie (A4) et de l’Egypte (B). Pour la filiale de Natixis, « les incertitudes politiques dans la zone Moyen-Orient /Afrique du Nord pourraient affecter l’activité, amplifier les déséquilibres financiers publics et tasser les recettes en devises. La phase de transition politique que connaissent ces deux pays est porteuse de fragilité à court terme ».
Les notations de l’assureur-crédit indiquent le niveau de risque moyen présenté par les entreprises d’un pays dans le cadre de leurs transactions commerciales.
La Syrie est également déclassée (C) « compte tenu de l’amplification de la contestation politique dans un environnement des affaires déficient ». Sans surprise, la Libye plonge en catégorie D et subira, d’après Coface, « une très violente contraction de l’activité, d’au moins 15 % ».
En Europe, la plupart des pays voient leurs notes inchangées. A l’exception notable du Portugal (A4) et de Chypre (A3), fortement exposée à la dette grecque. Selon Coface, « les entreprises portugaises qui affichent un faible taux d’autofinancement, continueront de faire face à un accès difficile au crédit ».
Enfin, Coface met la note du Japon (A1) « sous surveillance négative » en raison d’une croissance économique revue à la baisse (de 1,5 à 0,3 %), suite aux catastrophes naturelles qui ont frappé l’archipel. Pour l’assureur-crédit, les exportations, moteur traditionnel de l’économie nipponne, seront en premier lieu impactées, notamment à cause de ruptures d’approvisionnement en électricité. Les petites entreprises sous-traitantes, sans marge d’autofinancement, seront tout particulièrement affectées.
Les échos
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