« C'est magnifique. Très beau, propre et surtout très pratique ». Il est un peu plus de dix heures ce mercredi 18 mai et Souhila monte dans le tramway pour la première fois. « C'est une voisine qui a vu que je sortais faire les courses et qui m'a proposé de prendre le tramway. Maintenant je vais le prendre tous les jours. Je ne vais plus casser la tête de mon mari pour qu'il m'emmène au marché ». Il y a dix jours, le tramway d'Alger était mis en service sur un premier tronçon de 7,2 km entre Les Bananiers et Bordj El Kiffan.
Et comme Souhila, les habitants des cités alentour ont déjà intégré ce nouveau moyen de transport dans leur quotidien. Ce mercredi matin, la rame est à moitié pleine mais « il y a plus de monde l'après‑midi », précise un contrôleur. Parmi les passagers, des femmes allant faire leurs courses, des étudiants qui se rendent à l'université ou des gens qui vont à leur travail. C'est le cas d'Omar. Ce cinquantenaire travaille comme comptable à Bab Ezzouar. « Je prends le tramway tous les jours, le matin et le soir. Je vais du terminus jusqu'à l'arrêt « Rabia Tahar ». Avant, je prenais le bus mais ça prenait beaucoup de temps, une heure et demie parfois, et il y avait beaucoup de monde. Là je mets 20 minutes et c'est confortable ».
Toute la journée, six à huit rames circulent en même temps, à 13 minutes d'intervalle. « Les autres seront mises en service quand les autres tronçons seront ouverts », indique un contrôleur. Le trajet se déroule sans encombre à 20 km/heure. Le pilote doit parfois utiliser son alerte sonore pour prévenir des piétons un peu distraits qui traversent la voie à l'approche du tramway. Aux carrefours, notamment au niveau des ronds‑points, des agents de police régulent le trafic automobile pour assurer le passage de la rame. Et leur présence semble bien nécessaire, les automobilistes n'ayant pas l'air pressés de céder la priorité au tramway. Les feux tricolores, pourtant installés, ne sont pas opérationnels.
« Les véhicules ne sont pas habitués. La dernière fois, le tramway a failli emporter l'arrière d'une voiture qui était passée devant lui. Le chauffeur a mis un coup de frein, on l'a bien senti. Il faudrait installer des passages à niveau aux carrefours », raconte une femme qui est devenue, malgré ces désagréments, une passagère régulière du tramway pour aller faire ses courses au marché de Sorecal.
Avant, comme beaucoup d'autres, elle utilisait le bus pour ses déplacements. En revanche, peu de passagers affirment avoir laissé tomber leur voiture pour prendre le tramway. D'ailleurs les embouteillages n'ont pas vraiment diminué dans les quartiers traversés. Il faudra sans doute attendre la mise en service des deux autres tronçons pour constater un effet sur la circulation automobile.
Nora Amir - TSA
Et comme Souhila, les habitants des cités alentour ont déjà intégré ce nouveau moyen de transport dans leur quotidien. Ce mercredi matin, la rame est à moitié pleine mais « il y a plus de monde l'après‑midi », précise un contrôleur. Parmi les passagers, des femmes allant faire leurs courses, des étudiants qui se rendent à l'université ou des gens qui vont à leur travail. C'est le cas d'Omar. Ce cinquantenaire travaille comme comptable à Bab Ezzouar. « Je prends le tramway tous les jours, le matin et le soir. Je vais du terminus jusqu'à l'arrêt « Rabia Tahar ». Avant, je prenais le bus mais ça prenait beaucoup de temps, une heure et demie parfois, et il y avait beaucoup de monde. Là je mets 20 minutes et c'est confortable ».
Toute la journée, six à huit rames circulent en même temps, à 13 minutes d'intervalle. « Les autres seront mises en service quand les autres tronçons seront ouverts », indique un contrôleur. Le trajet se déroule sans encombre à 20 km/heure. Le pilote doit parfois utiliser son alerte sonore pour prévenir des piétons un peu distraits qui traversent la voie à l'approche du tramway. Aux carrefours, notamment au niveau des ronds‑points, des agents de police régulent le trafic automobile pour assurer le passage de la rame. Et leur présence semble bien nécessaire, les automobilistes n'ayant pas l'air pressés de céder la priorité au tramway. Les feux tricolores, pourtant installés, ne sont pas opérationnels.
« Les véhicules ne sont pas habitués. La dernière fois, le tramway a failli emporter l'arrière d'une voiture qui était passée devant lui. Le chauffeur a mis un coup de frein, on l'a bien senti. Il faudrait installer des passages à niveau aux carrefours », raconte une femme qui est devenue, malgré ces désagréments, une passagère régulière du tramway pour aller faire ses courses au marché de Sorecal.
Avant, comme beaucoup d'autres, elle utilisait le bus pour ses déplacements. En revanche, peu de passagers affirment avoir laissé tomber leur voiture pour prendre le tramway. D'ailleurs les embouteillages n'ont pas vraiment diminué dans les quartiers traversés. Il faudra sans doute attendre la mise en service des deux autres tronçons pour constater un effet sur la circulation automobile.
Nora Amir - TSA
Commentaire