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L’Algérie a les moyens de fixer seule ses objectifs énergétiques

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  • L’Algérie a les moyens de fixer seule ses objectifs énergétiques

    Avec sa nouvelle centrale électrique à cycle combiné, GE Energy a-t-il des objectifs précis dans le projet Desertec à travers lequel l’Algérie compte se lancer dans les énergies renouvelables à moyen et long termes ?
    Desertec est un projet qui a été proposé par les Allemands. Aujourd’hui, je pense que l’Algérie a tous les moyens nécessaires lui permettant de déterminer seule ses objectifs énergétiques sans que d’autres interviennent pour les fixer à sa place. Pour ce qui est de GE Energy, par exemple, nous avons toujours et régulièrement travaillé avec Sonelgaz et Sonatrach et nous continuerons à travailler avec ces deux groupes pour les servir mieux que nous pourrons.
    Avec des projets comme la station de dessalement de l’eau de mer du Hamma, le centre Algesco Excellence de maintenance de Boufarik ou toutes les installations en turbines dans la branche pétrole et gaz, GE Energy a une présence importante sur le marché national. Quelles sont vos perspectives justement en Algérie et quelle est votre appréciation de la réglementation régissant l’investissement ?
    Effectivement, comme vous venez de le rappeler, il faut dire qu’en Algérie, 70% du parc thermique en turbines à gaz ont été fournis par General Electric. Nous nous sommes engagés aussi avec Sonatrach et Sonelgaz pour tout ce qui est réparation et entretien de ces turbines à gaz. Nous comptons aussi renforcer notre partenariat dans le domaine énergétique et tout ce qui est relatif à l’approvisionnement en équipements et infrastructures pour la production d’électricité. En tout cas, le marché algérien renferme d’importantes opportunités d’investissement sachant que l’Algérie a une population jeune ce qui impliquera à l’avenir une croissance importante de la demande en produits énergétiques. Donc, nous consentons des efforts permanents pour contribuer justement à travers nos produits et nos projets au développement du secteur énergétique du pays, dont les potentialités sont importantes. Concernant le tissu réglementaire, nous, au niveau de GE Energy, nous continuons de développer nos projets en adaptant notre partenariat aux lois en vigueur et aux changements. Quel qu’il en soit, je tiens à réitérer l’engagement de General Electric sur le marché algérien.
    Et avec ce nouveau concept de centrales électriques intégrant le solaire, l’éolien et le gaz naturel, avez-vous des projections concrètes avec Sonatrach ou Sonelgaz ?
    Il est clair qu’à terme, lorsque le moment sera venu pour les projets qui seront lancés, nous proposerons, nous soumissionnerons à travers la commission des marchés qui est chargée des appels d’offres en Algérie. A l’avenir, tenant compte des objectifs que le pays s’est fixés dans ce domaine, je suis convaincu que FlexEfficiency50 sera d’un grand apport pour le développement des énergies renouvelables en Algérie, particulièrement Sonelgaz pour la production de l’électricité, ce qui lui permettra de faire face à toutes les situations parce qu’il y aura des installations pour un autre type de production de l’énergie intégrant l’éolien et le solaire.
    Les énergies renouvelables constituent un enjeu important dans la région euro-méditerranéenne, mais le climat politique actuel en Afrique du Nord et moyen-Orient ne risque-t-il pas d’avoir un impact négatif sur l’essor de ce secteur ?
    Indépendamment de la conjoncture actuelle, chaque pays de la région est souverain. L’Algérie, par exemple, va avoir son plan de développement en fonction de ses ressources, qui sont importantes que ce soit en gaz ou en pétrole. Donc, le pays s’est tracé des objectifs dans les énergies renouvelables et le solaire quoique ses ressources en gaz naturel demeureront encore importantes à long terme. C’est-à-dire, chaque pays se fixe des objectifs en fonction de ses moyens.
    Du côté Nord, quelle est votre vision des perspectives du marché européen de l’énergie tenant compte des défis actuels que ce soit en termes de l’approvisionnement en gaz, les coûts élevés de l’électricité ou du nucléaire qui est remis en cause de plus en plus pour des raisons de sécurité ?
    Tout d’abord, il importe de préciser que l’Europe a besoin d’une capacité additionnelle d’environ 35 gigawatts et compte tenu de l’objectif de couverture de 20% des besoins exprimés en renouvelables en 2020 que s’est tracé la Commission européenne et du débat actuel sur le nucléaire qui risque de retarder les investissements dans ce créneau, 10 à 15% des besoins peuvent être couverts par l’éolien et photovoltaïque installés à travers la Communauté européenne, il y aura 5000 mégawatts qui seront issus d’autres ressources comme les bios, entre 12 et 15 000 mégawatts qui seront produits par des centrales à turbines à gaz, ce qui constituera un marché intéressant pour l’Algérie qui est parmi les principaux fournisseurs de l’Europe en gaz naturel. Cependant, à l’avenir, il faut placer l’enjeu de la coopération régionale à travers le bassin méditerranéen que ce soit en approvisionnement en énergie ou le transfert des énergies à travers les pays de la région.
    Interview réalisée avec Ricardo Cordoba. Président de GE Energy pour l’Europe de l’Ouest et Afrique du Nord
    Mohamed Naili, El Watan



    Dernière modification par nacer-eddine06, 30 mai 2011, 17h07.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    L’Algérie a les moyens de fixer seule ses objectifs énergétiques
    il parle surement de moyens financiers, les moyens technologiques c'est eux

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    • #3
      Avec ses possibilités financières humaines et technologiques, l' Algérie a les moyens de faire face seule, additionnés avec l aide des technologies des pays développés,

      ça nous permet de gagner du temps.

      Commentaire

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