La Chine a suscité près du tiers de la croissance de la demande de pétrole en 2010. Elle représente plus de 10 % de la consommation mondiale, selon BP.
ECRIT PAR
Emmanuel GRASLAND
Le rythme est effréné. La Chine a enregistré l'an dernier une hausse de sa consommation de pétrole de 860.000 barils par jour pour atteindre un volume de 9 millions de barils par jour, selon la dernière édition de la « BP statistical review », la publication de référence du secteur pétrolier. Il s'agit de la plus forte augmentation depuis l'année 2004.
Loin de se ralentir, la soif de pétrole de la Chine s'est même encore accentuée par rapport aux années précédentes. Le rythme de croissance de la demande est passé de 3,3 % à 10,4 % en l'espace d'un an. Seuls deux pays dans le monde, le Qatar et Singapour, affichent des taux de croissance plus élevés. Mais avec un volume neuf moins important.
La Chine absorbe plus de 10 % de la production de pétrole de la planète
A lui seul, ce bond en avant représente la quasi-totalité de la hausse de production de l'Opep en 2010 (960.000 barils par jour) et près du tiers de la croissance de la demande mondiale en 2010 (2,1 millions de barils par jour).
La Chine absorbe désormais plus de 10 % de la production de pétrole de la planète. Elle renforce son statut de deuxième consommateur mondial avec près de la moitié des volumes utilisés par les Etats-Unis.
Cette montée en puissance résulte en grande partie de la croissance du marché automobile chinois. Elle y est plus forte que dans n'importe quel autre pays. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le parc automobile chinois était estimé en fin d'année 2010 à près de 40 millions de véhicules. Soit une taille plus de deux fois supérieure à celle qu'il avait voilà trois ans.
Sur l'ensemble du secteur de l'énergie, le poids de la Chine est encore plus important. Confirmant une analyse de l'AIE, les experts de BP estiment que la consommation d'énergie de la Chine a dépassé pour la première fois celle des Etats-Unis l'an dernier. A lui seul, le pays a englouti plus d'un cinquième de l'énergie consommée dans le monde.
E.G.
ECRIT PAR
Emmanuel GRASLAND
Le rythme est effréné. La Chine a enregistré l'an dernier une hausse de sa consommation de pétrole de 860.000 barils par jour pour atteindre un volume de 9 millions de barils par jour, selon la dernière édition de la « BP statistical review », la publication de référence du secteur pétrolier. Il s'agit de la plus forte augmentation depuis l'année 2004.
Loin de se ralentir, la soif de pétrole de la Chine s'est même encore accentuée par rapport aux années précédentes. Le rythme de croissance de la demande est passé de 3,3 % à 10,4 % en l'espace d'un an. Seuls deux pays dans le monde, le Qatar et Singapour, affichent des taux de croissance plus élevés. Mais avec un volume neuf moins important.
La Chine absorbe plus de 10 % de la production de pétrole de la planète
A lui seul, ce bond en avant représente la quasi-totalité de la hausse de production de l'Opep en 2010 (960.000 barils par jour) et près du tiers de la croissance de la demande mondiale en 2010 (2,1 millions de barils par jour).
La Chine absorbe désormais plus de 10 % de la production de pétrole de la planète. Elle renforce son statut de deuxième consommateur mondial avec près de la moitié des volumes utilisés par les Etats-Unis.
Cette montée en puissance résulte en grande partie de la croissance du marché automobile chinois. Elle y est plus forte que dans n'importe quel autre pays. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le parc automobile chinois était estimé en fin d'année 2010 à près de 40 millions de véhicules. Soit une taille plus de deux fois supérieure à celle qu'il avait voilà trois ans.
Sur l'ensemble du secteur de l'énergie, le poids de la Chine est encore plus important. Confirmant une analyse de l'AIE, les experts de BP estiment que la consommation d'énergie de la Chine a dépassé pour la première fois celle des Etats-Unis l'an dernier. A lui seul, le pays a englouti plus d'un cinquième de l'énergie consommée dans le monde.
E.G.
Commentaire