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Warren Buffett tente sa chance hors des Etats-Unis

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  • Warren Buffett tente sa chance hors des Etats-Unis

    Bonsoir, il n'y a pas que les hommes d'affaires émiratis qui essayent de placer leurs dollars coûte que coute pour se protéger d'une érosion monétaire. L'Algérie va avaler une bonne partie des ces capitaux arabes, merci à l'érosion du dollar, ça aide.
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    Pour la première fois, le célèbre milliardaire a racheté une entreprise étrangère, en Israël. Car il a quelques difficultés à trouver chaussure à son pied dans son pays.

    Celui que l'on surnomme «l'Oracle d'Omaha» est à la tête d'un empire présent à la fois dans l'assurance, la réassurance, la génération et la distribution électrique, la peinture, la confiserie, la bijouterie et les crèmes glacées.

    LE DEUXIÈME homme le plus riche des Etats-Unis ne sait plus trop quoi faire de son argent. Et de celui de ses actionnaires. Warren Buffett éprouve quelques difficultés à investir judicieusement 42,9 milliards de dollars de liquidités. Ce week-end, à l'occasion de la festive assemblée générale de son holding, Berkshire Hathaway, l'investisseur de 75 ans, a révélé qu'il avait pris pour la première fois une grande participation dans une société non américaine. En l'occurence, Iscar Metalworking, entreprise israélienne qui fabrique des machines outils pour la découpe de métaux. Pour 4 milliards de dollars, Berkshire Hathaway en a acquis 80% du capital. Le milliardaire, qui cultive une image de papy aux goûts simples, a confié à plus de 20 000 de ses actionnaires réunis dans un stade à Omaha (Nebraska) qu'il avait été vite séduit par le talent et l'intelligence d'Eitan Wertheimer, le patron d'Iscar Metalworking.

    L'ami de Bill Gates et du golfeur Tiger Woods a également plongé ses fans dans une vaste réflexion en indiquant qu'il travaillait à une autre acquisition de 15 milliards de dollars. Il doute cependant que la négociation aboutisse et refuse de préciser dans quel secteur se trouve la société.

    American Express, Coca-Cola, Procter & Gamble

    Une des clés de la réussite de Buffett a toujours été sa capacité à identifier les dirigeants compétents pour leur laisser une grande marge de manoeuvre dans la gestion des firmes dans lesquelles il investit. La méthode a du bon puisque celui que l'on surnomme «l'Oracle d'Omaha» est à la tête d'un empire présent à la fois dans l'assurance, la réassurance, la génération et la distribution électrique, la peinture, la confiserie, la bijouterie et les crèmes glacées. Berkshire Hathaway, dont la capitalisation dépasse 136 milliards de dollars, détient aussi des participations non négligeables dans des géants comme American Express, Coca-Cola et Procter & Gamble. Son investissement dans Iscar confirme la difficulté croissante de Warren Buffett à trouver des opportunités d'investissement bon marché aux Etats-Unis. Certains de ses proches jugent que le secteur de l'énergie est susceptible d'intéresser Berkshire Hathaway.

    La popularité de Warren Buffett auprès des gérants de petits et de grands portefeuilles se résume ainsi : celui qui a acheté une action de Berkshire Hathaway il y a quarante et un ans a payé 19 dollars un titre qui vaut aujourd'hui 59 377 dollars.

    Le succès de Buffett explique la grande crédibilité de ses opinions. Même lorsqu'il s'agit de commentaires de simple bon sens. Par exemple, son avis maintes fois donné sur le risque de dépréciation du dollar face à l'accumulation de déficits commerciaux américains n'a rien d'original. Or l'Oracle n'est pas infaillible. En jouant la baisse du dollar l'an dernier, Warren Buffett a perdu 955 millions de dollars... Sans changer d'avis sur son anticipation d'une chute du billet vert, le patron de Berkshire Hathaway a quand même réduit, au premier trimestre, de 13,8 milliards de dollars à 5,4 milliards le montant qu'il pariait sur les marchés de change.

    L'investissement direct à l'étranger lui paraît maintenant un meilleur moyen de se protéger d'une érosion du dollar.

    Pierre-Yves Dugua
    08 mai 2006 Le Figaro
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Il est vrai aussi qu'il est difficile de devenir actionnaire de son empire. Le prix d'une action se negocie autour de 90000$!!!
    Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

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    • #3
      lah izido o i3tina

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      • #4
        En Israël, le rachat d'Iscar par Berkshire Hathaway est vu comme une victoire nationale à tel point que le premier ministre Ehud Olmert s'en est allé féliciter le fondateur d'Iscar et discuter avec Buffet. On est très loin du patriotisme économique à la française!

        - Pour en savoir plus sur Iscar : http://www.iscar.com/Section.asp?Cou...tionFatherID=1
        - Thx for sharing.

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