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la france assure 75% des besoins de l'algérie en grains

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  • #16
    Soussi tu veux pas faire comme tes compatriotes du Sousse marocain ouvrir un hanut de 5h du matin à minuit? Ca nous ferait des vacances!

    MKH

    T
    u reconnais au moins qu'un soussi n'est pas adepte du hittisme et qu'avec ça il participe grandement à l’économie de son pays.


    Parce que ton "algérianite aigüe" commence à peser même sur le plus patient d'entre nous...

    Je ne fais que répondre à la marocophobie hyper-aiguë de plusieurs de tes compatriotes dont tu fais partie


    Ps: ne fais pas tout à fait comme tes compatriotes, ne vends pas de porc et d'alcool...

    Pourquoi pas si j'avais un hanoute comme tu dis !!Je dirais seulement "A prendre avec modération".



    ......................................

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    • #17
      C'est toi qui n'a pas compris, elle est fini la colonisation. La population a été multiplié par plus de 4 voir 5 depuis 62. La quantité exportait a cette époque se retrouve aujourd’hui être dérisoire pour une population de 36 millions d’habitants.
      je crois en toute honneteté Wouhou , que tu fait fausse route :


      Avant 1962: les terres algériens fournissaient assez de Blé pour , 40 millions de francais + les algériens AUtochtones +, et il y avait du surplus .

      aprés Boumédiéne et sa fameuse révolution agraire ( et meme en transformant des Milliers d'hectares résérvés à la vigne en terres pour cultiver le blé) : L'algérie Importe 75 de ses besoins de Grains de la france .

      pourquoi ne pas simplement faire preuve d'un bon sens de l'autocritique , et conclure que l'algérie s'est plantée dans le secteur agricole et que son industrie industrialisante a été un fiasco total .??

      en quantité l'algérien produit autant que le marocain moyen, mais consomme plus voila pourquoi importation
      CA C'EST UN MYHTE . DES ETUDES SUR LES HABITUDES alimentaires des peuples du maghreb , il n'y en a jamais eu , avancer donc que l'algérien moyen mange , ne serait ce que 1% de plus que le marocain , c''est vouloir nous faire gober une belle couleuvre qu'on est pas prêts à avaler .

      Et la nature des sols n'est pas la même,le Maroc est plus arrosé que l’Algérie,
      et bien sur , ces parametres on été chamboulés un certain 6 juillet 1962 .........
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #18
        @Soussi82

        Tu devrais écouter le conseil de ton concitoyen PIHMAN, parce que ton là discours semble plutôt haineux que curieux, du moins dans un contexte qui ne requiert pas vraiment de haine. Du calme.

        Sinon, concernant le sujet, je ne vois pas trop où est le problème ? Des choix stratégiques ont été fait dans les années 60 et 70 dans le but de corriger les injustices engendrés au cours de la période coloniale. Certains de ces choix s’avérèrent désastreux par la suite, ou alors leur application ne porta pas les fruits espérés.

        Ce n'est pas la fin du monde, et il y a toujours moyen de rectifier le tir si les gestionnaires se montraient efficaces.
        Dernière modification par Harrachi78, 24 juillet 2011, 13h38.
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #19
          Avant 1962: les terres algériens fournissaient assez de Blé pour , 40 millions de francais + les algériens AUtochtones +, et il y avait du surplus .
          Je crois qu'il y a pas mal de méprises sur ce sujet, et il semble que vous ayez gobé un certain discours colonialistes de manière encore plus appuyée que les algériens eux-mêmes.

          En fait, s'il est avéré que l'économie algérienne était fondamentalement agraire avant 1962, il ne faut pas croire à mythe d'une Algérie "Grenier de l'Europe", car il n'en fut rien. En somme, dès les années 1900, la culture des céréales a été très largement supplantée par des cultures plus spéculatives, notamment la vigne, tandis que les algériens étaient spoliés de toutes les bonnes terres au profit des possesseurs de grands domaines européens.
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #20
            Tu devrais écouter le conseil de ton concitoyen PIHMAN, parce que ton là discours semble plutôt haineux que curieux, du moins dans un contexte qui ne requiert pas vraiment de haine. Du calme.

            Harrachi

            Pas plus haineux que ceux de la plupart de tes compatriotes et même les tiens qui sont souvent enrobés de beaucoup de cynisme.
            Peut être que je manque de cette dernière "qualité" et suis un peu trop direct ( chose que je dois peut être rectifier ) mais je réagis uniquement pour répondre à des propos haineux , insultants et dégradants . ...

            Sinon, concernant le sujet, je ne vois pas trop où est le problème ? Des choix stratégiques ont été fait dans les années 60 et 70 dans le but de corriger les injustices engendrés au cours de la période coloniale.

            Tout le monde est d'accord pour dire que la révolution agraire de Boumedienne a plutôt détruit le legs colonial.

            Là où il fallait procéder à des reformes ( disant pour corriger les "injustices coloniales") , on a voulu calquer le système sovietique qui a fait de l'agriculteur algérien un salarié qui s'en fichait de la production et du devenir des plantations ...

            Certains de ces choix s’avérèrent désastreux par la suite, ou alors leur application ne porta pas les fruits espérés.

            Quant on opte pour un choix , on fait en sorte que son application soit réalisée dans les règles de l'art sinon on est responsable de tout..

            Ce n'est pas la fin du monde, et il y a toujours moyen de rectifier le tir si les gestionnaires se montraient efficaces.

            Le problème est dans le "SI" et comme les H.C permettent et permettront toujours l'import / import, c'est pas demain la veille que les dirigeants algériens se retrousseront les manches pour favoriser les reformes à même de garantir l’après pétrole et à tous les niveaux.

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            • #21
              @Soussi82

              Concernant le point d'ensemble, je pense que tu devrais grandir un peu, et que tu apprennes a traiter chaque topic en sujet à part, au lieu de trimballer toute une besace de ressentiments sur chaque déplacement. Tu es normalement plus intelligent que ça. Pour le reste, et pour revenir au sujet :

              ... Tout le monde est d'accord pour dire que la révolution agraire de Boumedienne a plutôt détruit le legs colonial ...

              Là n'est pas le problème pour les algériens, car le lègue colonial en question avait lui-même détruit l'agriculture viviaire du pays au profit d'une agriculture spéculative, presque exclusivement destinée à alimenter les marchés de la métropole et rien d'autre. Cela mettait le pays en position de dépendance, et détruire se "lègue" devenait un devoir d'indépendance que j'approuve totalement.

              Le problème est qu'on na pas su remplacer se lègue détruit par une agriculture efficace qui sert réellement les intérêts du pays.

              ... Là où il fallait procéder à des reformes (disant pour corriger les "injustices coloniales") , on a voulu calquer le système sovietique qui a fait de l'agriculteur algérien un salarié qui s'en fichait de la production et du devenir des plantations ...

              Il est facile de disserter là-dessus avec 50 ans de recul, mais il faut aussi mettre les choses dans leur contexte, car si l'opération s'est manifestement soldée par un échec, l'idéel n'en était pas moins louable et la démarche avait ses arguments en ce temps là. Parler de "réformes" c'est bien (et c'est ce que disaient les gens de l'époque), encore faudrait-il que tu nous dise exactement comment il faillais agir à ton avis, de manière concrète ?

              Le problème du foncier agricole se posait de manière drastique en Algérie, parce que la colonisation avait pratiquement détruit la propriété autochtone. Un siècle plus tard, la terre était de nouveau libre alors que beaucoup de paysans n'étaient plus des paysans. Comment faire ? Distribuer des lopins à tout le monde ? Maintenir les grand-propriétaires colons ? ... etc. Et il faut garder à l'esprit que, quelle que soit la solution préconisée économiquement, il ne fallait pas qu'elle aille à l'encontre de la volonté d'indépendance politique. Bref, le choix fut peut-être mauvais, mais la situation était loin de la caricature manichéenne que tu dessine.

              ... Quant on opte pour un choix , on fait en sorte que son application soit réalisée dans les règles de l'art sinon on est responsable de tout ...

              Et qui a parlé de responsabilité et d'irresponsabilité jusque-là ? J'ai dit que le gouvernement algérien de l'époque (celui de Boumediène) avait opté pour certains choix stratégiques (dont il est historiquement responsable), qui s'avèrent aujourd'hui pas les bons ou qui n'ont pas été convenablement conduits. Ce n'est pas la fin du monde pour l'Algérie (d'aujourd'hui), et qu'on doit bien apprendre des expériences du passé, réussite comme échec.
              Dernière modification par Harrachi78, 24 juillet 2011, 14h37.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #22
                Concernant le point d'ensemble, je pense que tu devrais grandir un peu, et que tu apprennes a traiter chaque topic en sujet à part, au lieu de trimballer toute une besace de ressentiments sur chaque déplacement. Tu es normalement plus intelligent que ça. Pour le reste, et pour revenir au sujet :

                Harrachi

                Merci pour ce compliment même s'il me reste à "grandir"

                Quant à mes ressentiments , ils sont directement liés aux propos de l'interlocuteur à qui je réponds et du coup je sors rien de ma besace si ce n'est bien à propos mais cessons si tu veux de personnaliser le débat..


                Là n'est pas le problème pour les algériens, car le lègue colonial en question avait lui-même détruit l'agriculture viviaire du pays au profit d'une agriculture spéculative, presque exclusivement destinée à alimenter les marchés de la métropole et rien d'autre. Cela mettait le pays en position de dépendance, et détruire se "lègue" devenait un devoir d'indépendance que j'approuve totalement. Le problème est qu'on na pas su remplacer se lègue détruit par une agriculture efficace qui sert réellement les intérêts du pays.


                Logiquement , il fallait conserver ce legs colonial spéculatif pour l'exportation et s'attaquer à l'agriculture vivrière délaissée par le colon pour nourrir la population locale au lieu par exemple de déraciner tous les ceps de vigne et planter à la place d'autres cultures qui n'ont pas pris..


                Il y a aussi le choix du modèle soviétique qui a tué l'initiative privée faisant de l'agriculteur un salarié et ça tout le monde le reconnait désolé...

                Commentaire


                • #23
                  agriculture Française n'est pas pareil que celle du Maroc , les agriculteurs français sont tous équiper de machine assez performante (tracteur , moissonneuse, tête d'écimeuse etc...) alors que nous notre agriculture elle est encore en face "mécanisation" la moitié de la production marocaine et algérienne se font part la mains de l'homme , alors que agriculteurs française ne touche même pas la terre et demande moins ouvrier qu'au Maroc .
                  Dernière modification par maB2rOc, 24 juillet 2011, 16h21.

                  Commentaire


                  • #24
                    @Soussi82

                    ... Logiquement , il fallait conserver ce legs colonial spéculatif pour l'exportation ...

                    Comme expliqué plus haut, ce secteur consacrait une dépendance économique totale de l'Algérie vis-à-vis de la puissance coloniale dont elle venait de se libérer. Le maintenir intacte, c'était laisser aux mains du gouvernement français un outil de contrôle et de pression trop puissant, alors que l’État algérien naissant érigeait les concepts de souveraineté et de d'indépendance en quasi dogmes sacrés, qu'il fallait consacrer (au moins vis-à-vis de la France) ... à n'importe quel prix.

                    ... et s'attaquer à l'agriculture vivrière délaissée par le colon pour nourrir la population locale ...

                    Là encore, il ne s'agit pas d'un secteur d'activité qui aurait été juste marginalisé ou délaissé, mais carrément d'un monde rural que la colonie française avait fini par faire disparaitre presque totalement. Je parle d'une destruction, non au sens économique du terme, mais carrément "physique" dans la mesure où on modifié de manière fondamentale les mécanismes et les équilibres de la propriété.

                    En clair, ce n'était pas de vieilles communautés rurales appauvries que l'Algérie devait revitaliser en 1962, mais carrément une population rurale qui ne possédait plus de terres, dont une partie avait déjà migré dans les villes (à partir des années 1920), et l'autre qui travaillait en khemmas chez les européens depuis déjà deux ou trois générations. Une fois les européens partis, comment faire concrètement pour exploiter la terre ?

                    ... au lieu par exemple de déraciner tous les ceps de vigne et planter à la place d'autres cultures qui n'ont pas pris ...


                    Ce point relève à la fois du premier aspect (cultures spéculatives destinées au marché français), mais aussi à d'autres considérations morales, l'Algérie voulant retrouver pleinement son identité musulmane. Il tient aussi au second dans le sens où la culture de la vigne algérienne relevait de grand domaines coloniaux qu'il aurait fallu maintenir intacte (avec leurs proprios) pour que ça reste fonctionnel, d'autant que ne s'improvise pas viticulteur.

                    Mais sans cela, je sais que la viticulture algérienne n'aurait pas payé grand monde, parce que déjà très artificiellement entretenu par la France au profit de ses colons, alors qu'elle concurrençait sa propre production nationale. Les colons partis, la chose n'avait plus d'intérêt pour eux (cette histoire de viticulture algérienne nécessiterait à elle même un sujet à part).


                    ... Il y a aussi le choix du modèle soviétique qui a tué l'initiative privée faisant de l'agriculteur un salarié et ça tout le monde le reconnait désolé ...

                    C'est là où je parlais de caricature, car le modèle soviétique relève d'une toute autre catégorie, qu'il serait long à décrire. Mais, là encore, pour garder l'initiative privée il fallait opter pour l'une des deux solutions qui suivent :
                    1) Laisser les grands propriétaires coloniaux en place, sans autre changement ce qui était inacceptable dans le contexte politique de l'époque, et qui de toute manière n'était pas possible puisque les colons en question ne voulaient pas rester dans une Algérie où ils n'étaient plus maîtres.

                    2) Redistribuer l'ensemble des terres aux algériens, avec tout ce que ça peut induire comme complications (comment ? qui ? sur quelles bases ? ... etc.) : en petites portions les terres ne seraient pas rentables, et en grands domaines cela créerait une nouvelle caste de possesseurs dans un pays qui se voulait égalitariste et socialiste.
                    Les choses n'étaient donc pas aussi simples comme tu le vois, et s'il est facile pour toi de trancher aujourd'hui sur les choix du passé, c'est parce que tu as le luxe de voir les résultat, un luxe qui n'était pas accessible aux concernés à leur époque.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #25
                      Pourquoi la France et pas la Russie, le Canada ou les US ?
                      pasque le blé français est meilleurs... non tous simplement , les coopérative française qui vende le blé a l'algerie , sème des variétés dont les algeriens sont demandeur .......et pasque ils parle tous les deux français...et aucune autre langue
                      tu tombe je tombe car mane e mane
                      après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                      • #26
                        sème des variétés dont les algeriens sont demandeur .......
                        á cause de la logistique aussi!
                        Bref, si nos intérêts sont mieux respectés, aucun probléme pour en acheter de la France, certains n'ont tjrs rien pigé de la notion du Nif
                        J'imagine que c'est Soussi qui a posé cette question, elle lui va á merveille

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                        • #27
                          le blé américain aussi est de bonne qualité


                          80 tonnes de farine pour SOS Villages La Fédération nationale de la minoterie a signé, hier mardi, une convention de partenariat avec US Wheat Associates (une association américaine de production de blé), d’une part, et l’Association marocaine des Villages d’Enfants SOS, d’autre part. La fédération s’est engagée à offrir à SOS Villages 80 tonnes de farine, grâce à un don de blé envoyé des Etats-Unis par US Wheat Associates, et trituré par l’Institut de formation de la fédération de la minoterie (IFIM).
                          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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