Bonjour, avec 70 % de matériel informatique obsolète, dans le secteur publique, il y a vraiment des opportunités à saisir, c'est bien simple le marché n'est pas structuré, car beaucoup d'informel, alors l'avenir est radieux.
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Le secteur informatique en Algérie est en pleine expansion.
De nombreuses entreprises privées se sont ainsi lancées dans le montage, l’assemblage et la vente de matériel informatique, ainsi que dans le développement de logiciels et la formation des utilisateurs. L’entreprise publique ENSI qui dominait le secteur dans les années 80, a perdu son monopole au profit d’opérateurs privés.
L’informatique reste cependant une activité commerciale et non pas industrielle.
Le marché national repose sur la vente d’équipements assemblés et de consommables. Il n’existe pas de véritable industrie manufacturière capable de proposer des produits algériens. La plupart des opérateurs procèdent soit à l’importation du matériel monté à l’étranger qu’ils distribuent sur le marché local, soit assemblent eux-mêmes les pièces détachées et kits qu’ils importent. On estime le nombre de stations de travail à environ 150 000 en Algérie, sachant que le marché des particuliers représente moins de 20%. Le volume des importations s’élève à environ 50 000 ordinateurs par an.
La majorité des opérateurs s’alimente en produits de mauvaise qualité et à faibles coûts chez des fabricants asiatiques. Néanmoins, certains revendeurs proposent des ordinateurs de marque importés d’Europe et plus particulièrement de France.
Les fournisseurs locaux continuent à approvisionner le marché malgré de nombreuses contraintes dues soit aux retards douaniers d’acheminement des équipements (une période qui peut durer plus de 6 mois), soit aux taxes douanières imposées et à la non-disponibilité des crédits bancaires qui pénalisent les opérateurs.
La distribution n’est pas véritablement structurée en Algérie. Il n’existe pas de grande distribution. Pour les produits informatiques, elle est assurée par un certain nombre de petits revendeurs indépendants.
Informatisation du pays
Avec un taux de pénétration situé à 12%, l’Algérie est un pays peu informatisé. Certaines contraintes expliquent cette situation : les droits de douane sont importants et les sociétés de développement de logiciel informatique ne sont pas soutenues.
Le prix officiel du micro-ordinateur est élevé (l’équivalent de 4 mois de salaire). Ce problème se résorberait toutefois via le secteur informel.
Deux principes sont à noter : le prix est l’élément essentiel et l’acquisition du dernier modèle semble primer sur l’utilisation de la machine.
Les entreprises
Les grandes entreprises prennent conscience du rôle de l’informatique qui devient un élément fondamental dans leur gestion. La majorité d’entre elles sont équipées. En revanche, seules 0,1% de PME sont informatisées. Cependant le marché signale une demande future forte. L’arrivée de jeunes dirigeants, le développement de SSII et l’appropriation de ces outils dans les grandes entreprises prouvent que le secteur est actif.
Les ménages
Le marché des particuliers représente 20% de l’équipement mais ce taux doit être réévalué puisqu’une grande partie de la filière est occupée par le marché informel.
L’Administration
Un programme de développement est établi mais il n’y a pas d’incitation réelle dans le grand public. Avec 70% de matériel informatique obsolète, le niveau d’informatisation de l’administration est faible et non adapté pour intégrer des applications informatiques récentes.
Source : Mission économique d'Alger
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Le secteur informatique en Algérie est en pleine expansion.
De nombreuses entreprises privées se sont ainsi lancées dans le montage, l’assemblage et la vente de matériel informatique, ainsi que dans le développement de logiciels et la formation des utilisateurs. L’entreprise publique ENSI qui dominait le secteur dans les années 80, a perdu son monopole au profit d’opérateurs privés.
L’informatique reste cependant une activité commerciale et non pas industrielle.
Le marché national repose sur la vente d’équipements assemblés et de consommables. Il n’existe pas de véritable industrie manufacturière capable de proposer des produits algériens. La plupart des opérateurs procèdent soit à l’importation du matériel monté à l’étranger qu’ils distribuent sur le marché local, soit assemblent eux-mêmes les pièces détachées et kits qu’ils importent. On estime le nombre de stations de travail à environ 150 000 en Algérie, sachant que le marché des particuliers représente moins de 20%. Le volume des importations s’élève à environ 50 000 ordinateurs par an.
La majorité des opérateurs s’alimente en produits de mauvaise qualité et à faibles coûts chez des fabricants asiatiques. Néanmoins, certains revendeurs proposent des ordinateurs de marque importés d’Europe et plus particulièrement de France.
Les fournisseurs locaux continuent à approvisionner le marché malgré de nombreuses contraintes dues soit aux retards douaniers d’acheminement des équipements (une période qui peut durer plus de 6 mois), soit aux taxes douanières imposées et à la non-disponibilité des crédits bancaires qui pénalisent les opérateurs.
La distribution n’est pas véritablement structurée en Algérie. Il n’existe pas de grande distribution. Pour les produits informatiques, elle est assurée par un certain nombre de petits revendeurs indépendants.
Informatisation du pays
Avec un taux de pénétration situé à 12%, l’Algérie est un pays peu informatisé. Certaines contraintes expliquent cette situation : les droits de douane sont importants et les sociétés de développement de logiciel informatique ne sont pas soutenues.
Le prix officiel du micro-ordinateur est élevé (l’équivalent de 4 mois de salaire). Ce problème se résorberait toutefois via le secteur informel.
Deux principes sont à noter : le prix est l’élément essentiel et l’acquisition du dernier modèle semble primer sur l’utilisation de la machine.
Les entreprises
Les grandes entreprises prennent conscience du rôle de l’informatique qui devient un élément fondamental dans leur gestion. La majorité d’entre elles sont équipées. En revanche, seules 0,1% de PME sont informatisées. Cependant le marché signale une demande future forte. L’arrivée de jeunes dirigeants, le développement de SSII et l’appropriation de ces outils dans les grandes entreprises prouvent que le secteur est actif.
Les ménages
Le marché des particuliers représente 20% de l’équipement mais ce taux doit être réévalué puisqu’une grande partie de la filière est occupée par le marché informel.
L’Administration
Un programme de développement est établi mais il n’y a pas d’incitation réelle dans le grand public. Avec 70% de matériel informatique obsolète, le niveau d’informatisation de l’administration est faible et non adapté pour intégrer des applications informatiques récentes.
Source : Mission économique d'Alger
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