«Laisser les pays et les banques faire faillite»
L'expert internationalement reconnu dans la finance Marc Faber estime qu'il vaut mieux laisser les pays et les banques en difficulté faire faillite, plutôt que de les sauver avec l'argent du contribuable.
Le sauvetage des banques aux Etats-Unis n'a rien apporté à l'économie, a déclaré Marc Faber dans une interview parue samedi dans «Le Temps». Mais deux ans plus tard les banquiers reçoivent des bonus record, ajoute-t-il.
Selon l'analyste, le secteur financier est devenu bien trop gros par rapport à l'économie réelle. «Les banques ne devraient s'occuper que de garder l'épargne des gens et la prêter à d'autres. Elles ne devraient plus faire de trading».
Concernant la décision de la Banque nationale suisse (BNS) de resserrer son taux Libor et d'augmenter ses liquidités en francs, Marc Faber estime que ce n'est pas une «bonne stragégie». «Les prix de l'immobilier et l'inflation grimperont et l'économie réelle ne sera pas aidée».
Selon l'expert reconnu pour ses capacités à prévoir les crises, il est évident qu'à court terme le franc fort fait souffrir les entreprises exportatrices. Mais sur le long terme, il vaut «mieux une monnaie forte qu'une inflation élevée» car cela permet notamment aux entreprises d'acheter des matières premières à meilleur coût.
20 mintes.Ch
L'expert internationalement reconnu dans la finance Marc Faber estime qu'il vaut mieux laisser les pays et les banques en difficulté faire faillite, plutôt que de les sauver avec l'argent du contribuable.
Le sauvetage des banques aux Etats-Unis n'a rien apporté à l'économie, a déclaré Marc Faber dans une interview parue samedi dans «Le Temps». Mais deux ans plus tard les banquiers reçoivent des bonus record, ajoute-t-il.
Selon l'analyste, le secteur financier est devenu bien trop gros par rapport à l'économie réelle. «Les banques ne devraient s'occuper que de garder l'épargne des gens et la prêter à d'autres. Elles ne devraient plus faire de trading».
Concernant la décision de la Banque nationale suisse (BNS) de resserrer son taux Libor et d'augmenter ses liquidités en francs, Marc Faber estime que ce n'est pas une «bonne stragégie». «Les prix de l'immobilier et l'inflation grimperont et l'économie réelle ne sera pas aidée».
Selon l'expert reconnu pour ses capacités à prévoir les crises, il est évident qu'à court terme le franc fort fait souffrir les entreprises exportatrices. Mais sur le long terme, il vaut «mieux une monnaie forte qu'une inflation élevée» car cela permet notamment aux entreprises d'acheter des matières premières à meilleur coût.
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