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L'économie mondiale à deux doigts de la récession

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  • L'économie mondiale à deux doigts de la récession

    L’agence de notation Standard & Poor’s a retiré vendredi à la dette américaine sa note AAA, synonyme de fiabilité. Pour la presse suisse de lundi, cette décision est logique, compte tenu de la situation aux Etats-Unis. Mais les craintes pour l’économique mondiale sont grandes.

    La presse suisse de lundi est unanime pour estimer que la perte du triple A par les Etats-Unis est historique. «Le AAA accordé à la dette américaine par Standard & Poor’s avait résisté à tout: à la Grande Dépression, à la Seconde Guerre mondiale, à la guerre de Corée, au Vietnam et aux attaques terroristes du 11 septembre 2001», rappelle ainsi Le Temps.

    Pas une surprise
    Si la décision est historique, elle ne constitue pas pour autant une surprise aux yeux de la presse. En effet, l’ampleur considérable de la dette américaine et le blocage politique entre républicains et démocrates pour trouver une solution expliquent cette décision.

    «La question, au demeurant, n’est pas tant de savoir ce qui l’a conduite à prendre aujourd’hui cette décision sans précédent, mais plutôt par quel miracle l’ampleur de l’endettement américain, dont tout le monde sait depuis des décennies qu’il est une bombe à retardement, n’avait jamais provoqué le moindre froncement de sourcils chez ceux qui distribuent les notes aux Etats», note Le Temps.

    Pas plus que les autres, le grand quotidien zurichois Neue Zürcher Zeitung n’est surpris par la décision. «Un plan financier qui prévoit des déficits durables sans présenter de sources de financement (c’est-à-dire de hausses d’impôt) pose la question de la crédibilité du débiteur», écrit-il.

    «Le message explicite de l’agence de notation à propos du blocage politique à Washington qui a empêché un assainissement des finances publiques pose le problème américain: des positions des républicains et des démocrates sont si antagonistes sur des questions de base de politique ou d’économie, que des solutions optimales ne sont plus atteignables», analyse pour sa part le quotidien bernois Bund.

    Finalement, la Basler Zeitung résume bien l’opinion générale en écrivant: «Ce que presque tout le monde savait déjà est maintenant officiel».

    Plus une superpuissance
    Plusieurs journaux sont d’avis que cette décision montre que les Etats-Unis ne sont plus ce qu’ils étaient. Avec la perte du triple A, leur statut de superpuissance en prend un coup.

    «La perte de le meilleure note montre encore plus: les temps sont finis où les Etats-Unis pouvaient régir le monde de manière hégémonique et dépenser un billion de dollars pour une guerre comme celle d’Irak», note par exemple le Bund.

    Quant aux Etats-Unis, ils doivent s’habituer à l’idée de passer du rang de superpuissance économique à celui de simple puissance économique, parmi d’autres», juge pour sa part la Tribune de Genève.

    Un lundi noir?
    La grande question qui préoccupe les commentateurs, c’est de savoir si le déclassement des Etats-Unis va provoquer une chute dramatique des bourses et, de là, peut-être même une crise économique mondiale. En effet, le dollar n’est pas une monnaie commune, comme l’euro, mais une monnaie de référence. En d’autres mots, les prêts américains, à qui le triple A vient donc d’être retiré, servent aussi d’étalon pour les autres papiers de crédit.

    Le quotidien fribourgeois La Liberté résume bien l’opinion générale en titrant: «Les places boursières craignent un lundi noir», très probablement en référence au «jeudi noir» de 1929 qui avait entraîné le monde la grande crise des années 30.

    Cette journée de lundi devrait donc être importante. Mais les commentateurs ne cèdent pas (encore) au catastrophisme, tout comme celui de la Tribune de Genève qui écrit: «Les sévères corrections enregistrées la semaine dernière devraient tempérer tout mouvement de panique. Les mouvements d’humeur boursière seront donc vraisemblablement confinés dans une période de court terme.»

    «Sur le long terme, c’est une toute autre histoire. Des dettes aussi énormes que celles de doivent supporter les Etats-Unis, certains pays européens et le Japon ne s’effacent pas du jour au lendemain. Pour qu’elles se dégonflent, elles supposent la prise de mesures lourdes, forcément impopulaires, politiquement risquées», conclut-il.

    Olivier Pauchard, swissinfo.ch
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    L’agence de notation Standard & Poor’s
    Cette agence, ainsi que ses deux homologues ont depuis longtemps perdu toute crédibilité à cause de leurs notations farfelues d'une part, mais aussi du fait qu'elles sont rémunérées par leurs clients qu'elles sont chargées de noter, d'autre part.

    Quant à l'économie mondiale qui serait à 2 doigt de la récession, je n'y crois pas un seul instant. Pourquoi ??

    Parce que depuis 2008 ............... elle n'en est jamais sortie
    Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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    • #3
      La merda, c'est rouge partout ce midi.

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      • #4
        Quant à l'économie mondiale qui serait à 2 doigt de la récession, je n'y crois pas un seul instant. Pourquoi ??

        Parce que depuis 2008 ............... elle n'en est jamais sortie
        Je travaille dans l'horlogerie depuis 22 ans dans la même entreprise.
        Une année 2011 record pour l'industrie horlogère suisse!

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        • #5
          il n'y a pas de fumée sans feu dit-on très souvent ! sachez que le probleme n'est pas lié directement a la dette, la croissance est quasi nulle voir négative dans certains pays, forcement çà inquiète et c'est légitime. La dette ne pose pas de probleme lorsque la croissance est au rendez vous, or on nous a promis une croissance positive en 2010 et encore meilleur en 2011, on nous a promis création d'emplois et baisse du taux de chômage, on nous a promis un tas de chose positives sans réel résultat voir l'inverse des prévisions.
          Aujourd'hui on se rend compte de la difficulté et de la complexité de cette crise.

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          • #6
            Une année 2011 record pour l'industrie horlogère suisse!
            Normal mohoo car lorsque la bombe économique commence à faire tic-tac, tout le monde s'équipe vite d'une montre pour se mettre à l'heure
            Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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            • #7
              sa sens la fin de Empire Occidental , y'a plus argent pour remboursé leur dette .

              ces dommage pour les occidentaux si ils avaient propager la paies dans le monde au mieux de la guerre , il auraient d'une part moins de dette et plus argent qui circule car il aurait favoriser un développement des pays pauvres . ces tant pis pour eux .

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