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"La France perd son triple A"... La gaffe de Standard & Poor's

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  • #61
    La devaluation peut etre une "solution" (meilleure ou pire que la dette, je n'en sais rien) oui, mais c'est impossible avec l'Euro.

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    • #62
      justement laisser filer l'inflation est possible pour la bce il suffit de laisser faire

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      • #63
        C'est pas forcement une bonne idee aussi l'inflation, en tout cas que ce soit par la rigueur budgetaire ou l'inflation, la pilule sera pas facile a avaler.

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        • #64
          Comment laisser l'inflation filer?
          Émettre plus de monnaie (planche à billet).

          Allez convaincre les détenteurs des euros et surtout les allemands de cette mesure?

          Puis, saviez-vous en quelle devise la dette des pays européens est majoritairement libellée? ====> en Euro.

          Mesurez-vous l'impact d'une dépréciation de l'Euro du fait de l'inflation sur le niveau de la dette?:22:

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          • #65
            Puis, saviez-vous en quelle devise la dette des pays européens est majoritairement libellée? ====> en Euro.
            Et alors? Justement, c'est si la dette des pays europeens etait en monnaie etrangere que la devaluation aurait ete difficile.
            Mesurez-vous l'impact d'une dépréciation de l'Euro du fait de l'inflation sur le niveau de la dette?:22:
            Sur l'inflation, ca risque d'etre difficile oui, mais d'une part ca n'affecterait pas negativement la dette actuelle et d'autre part, ca permetterait aux entreprises europeennes d'etre plus competitives a l'export. Le tout est de savoir a quelle "dose" l'inflation peut etre benifique, et le probleme est que cette dose est variable selon les pays europeens.

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            • #66
              Je ne vois pas d autres solutions que de faire tourner la planche a billet
              et puis depuis l introduction les prix ont augmente de 40%
              si ce n est pas de l inflation
              mais les salaires n ont pas augmente d autant
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #67
                Le mot "dévaluation" doit être réservé à une pratique purement administrative pour fixer la parité d'une monnaie par rapport à d'autres. Ici, on parle juste de laisser filer l'inflation.

                La dette actuelle n'est pas entièrement à taux fixe.
                L'impact de la dépréciation sur les patrimoines et la transferts des capitaux n'est pas un élément à prendre à la légère.
                Pour la dette future, je n'imagine même pas la répercussion.


                Autre chose, l'élasticité entre la valeur de l'euro et le volume des exportations n'est pas pas très élevés pour certains pays européens.

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                • #68
                  ya3ni sa7 sa7 , ce n'est pas vraiment une erreur .......
                  tu tombe je tombe car mane e mane
                  après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                  • #69
                    Traks,

                    C'est exactement le même sentiment que celui qui t'envahit quand tu fais hum hum.

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                    • #70
                      La dette actuelle n'est pas entièrement à taux fixe.
                      tu parles chinois

                      l equation est simple
                      on double le smic et on reduit la dette en deux
                      il faut devaluer l euro et comme tu le dis administrativement
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                      • #71
                        Le programme-choc du patronat pour la présidentielle

                        Le Point.fr - Publié le 15/11/2011 à 20:46
                        TVA sociale, baisse des dépenses de l'assurance chômage et de santé, abolition des 35 heures... Aucune piste n'est plus taboue.


                        Laurence Parisot et Maurice Levy, le président de l'Afep et patron de Publicis, ont présenté chacun leurs propositions pour la présidentielle.



                        Le patronat français fait une entrée fracassante dans la campagne présidentielle. Mardi, Laurence Parisot a dévoilé son projet de "pacte fiscal et social pour la compétitivité de la France" qu'elle va envoyer à tous les candidats. La veille, c'est l'Association française des entreprises privées (Afep) qui a présenté ses recommandations. Au programme du très influent lobby des très grandes entreprises, un traitement de choc pour relancer "la compétitivité du site France" : TVA sociale, baisse des dépenses de l'assurance chômage et de santé, abolition des 35 heures...

                        Autant de propositions qui partent d'un constat commun aux deux organisations de défense des entreprises : "Le manque de compétitivité, et notamment celui lié au coût du salarial", est "l'un des plus importants problèmes" à résoudre pour sortir le pays "de la crise des finances publiques". Car, depuis 2000, soulignent à l'unisson les représentants des entreprises françaises, l'Hexagone n'a cessé de perdre en compétitivité, une tendance illustrée par l'évolution du commerce extérieur. Contrairement à l'Allemagne, érigée en véritable modèle, la France perd des parts de marché.

                        L'étalon allemand

                        L'année de référence retenue ne doit rien au hasard. C'est au cours des années suivantes que la France fait le choix des 35 heures et de l'harmonisation à la hausse des différents smic, alors que Berlin mène un programme de rationalisation de son État-providence sous l'impulsion de son chancelier social-démocrate, Gerhard Schröder. Du coup, alors qu'il y a dix ans le coût horaire du travail "était inférieur de 8 % à l'Allemagne, aujourd'hui, il est supérieur de 10 %", se lamente l'organisation de Laurence Parisot.

                        Pour combler le retard sur nos voisins d'outre-Rhin, celle-ci propose un nouveau "pacte fiscal et social". Pour la première fois, le Medef se prononce en faveur du transfert d'une partie de l'imposition qui pèse sur le travail vers la consommation, une réforme déjà entreprise outre-Rhin en 2007. En clair, il s'agit de baisser les cotisations employeurs pour les compenser par une hausse de la TVA, ou de la CSG (un impôt qui ne pèse pas uniquement sur le revenu du travail des salariés). Les cotisations de la branche famille et une partie de celles de la branche maladie seraient concernées. La proposition est déclinée en "trois scénarios" de transfert de charges plus ou moins massifs (30, 50 ou 70 milliards d'euros) entre lesquels Laurence Parisot devrait trancher en janvier. Mais, dans toutes les hypothèses, la présidente du Medef intègre une baisse des cotisations salariales afin de mieux faire passer la pilule auprès des Français.

                        Pas touche aux allègements de charge

                        Voilà qui devrait relancer le débat sur la TVA sociale, déjà envisagée par l'UMP. Le secrétaire général du parti y est personnellement favorable et Éric Besson s'est clairement prononcé pour sa mise en place. Si l'Afep propose également cette piste, elle se déclare également favorable à une autre solution évoquée par François Hollande : le transfert des cotisations vers une taxe carbone, à condition qu'elle soit, au minimum, européenne.

                        Pour le reste, les propositions de l'Afep devraient faire bondir le candidat socialiste. Le représentant des très grandes entreprises françaises veut tout simplement supprimer les 35 heures par une négociation avec les partenaires sociaux ("notamment en entreprise") et les pouvoirs publics. Une demande qui n'avait jamais été formulée aussi clairement et qui ressemble étrangement à celle présentée par le secrétaire général adjoint libéral de l'UMP, Hervé Novelli, il y a quelques mois à l'occasion d'une convention du parti sur le dialogue social. Mais contrairement au parti majoritaire, l'Afep ne veut pas entendre parler d'une remise en cause des allègements de charges sur les bas salaires comme contrepartie à l'augmentation du temps de travail. Mais, contrairement aux libéraux, pas question pour les patrons de toucher aux allègements de charges : cela risquerait de nuire à l'emploi dans les services, assurent-ils.

                        Baisse des dépenses publiques

                        Autre cheval de bataille du patronat français, le redressement des finances publiques. Alors que le dernier plan de rigueur de François Fillon porte essentiellement sur les recettes en 2012, l'Afep demande aux candidats de s'engager sur une "nouvelle règle d'or : tout euro d'augmentation des prélèvements obligatoires doit être accompagné d'un euro de diminution des dépenses". Ce qui suppose "d'aller au-delà du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux" ! Et la Sécurité sociale ne pourra pas être épargnée. "Les pouvoirs publics et les partenaires sociaux ont construit des mécanismes parmi les plus protecteurs des pays développés. Ceux-ci ont été utiles durant la crise. Mais, à la lumière des indicateurs de bien-être, ils s'avèrent plus coûteux et moins efficaces que ceux d'autres pays", assène l'Afep. Conséquence, "la réduction des dépenses suppose un réexamen de l'efficacité des prestations sociales et leur coût". Concrètement, l'organisation préconise non seulement de stabiliser les dépenses de santé mais surtout, à terme, "de les diminuer"... Quant aux prestations chômage, leur durée devrait être diminuée et leur montant plafonné de façon plus stricte. Voilà qui devrait plaire aux cadres...

                        En revanche, l'Afep veut alléger la fiscalité des revenus du capital. Alors que le gouvernement vient de décider une augmentation du prélèvement forfaitaire libératoire à 24 % (solution alternative à l'application du barème sur l'impôt de l'impôt sur le revenu), le représentant des sociétés du CAC 40 juge nécessaire de réduire "les prélèvements sociaux et fiscaux sur les plus-values pour les investissements longs et les investissements à risque dans le capital des entreprises".

                        Paradoxalement, en prenant le risque d'intervenir dans le débat électoral, l'Afep et le Medef pourraient compromettre la mise en oeuvre de leurs propres propositions. Quel parti, en effet, prendra le risque d'être accusé de reprendre les idées du patronat ?
                        LEPOINT
                        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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