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Dubaï : l’eldorado arabe

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  • Dubaï : l’eldorado arabe

    Bonjour, tant que l'on n'aura pas créer notre propre eldorado, nous nous en prendrons qu'à nous même et nos enfants continueront à voir ailleurs.
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    Ville de tous les contrastes et des démesures, Dubaï devient une destination attractive pour un tourisme de luxe.
    mercredi 4 mai 2005.

    Il est minuit passé

    lorsque l’avion entame sa descente sur le tarmac de l’aéroport de Dubaï. à travers le hublot, nous découvrons déjà une ville scintillant de mille lumières. Nos regards s’illuminent à la vue de gros-porteurs du monde entier agglutinés aux côtés de jets privés. Notre voyage nous a semblé interminable. Plus de six heures séparent Alger de Dubaï avec une escale de 45 mn à Amman. La fatigue s’est pourtant dissipée comme par miracle dès que nous avons foulé le sol, où un accueil exceptionnel était réservé à la délégation algérienne. Celle-ci s’est déplacée dans le cadre de la seconde édition du Festival des cultures et civilisations des déserts du monde coorganisée par la partie algérienne représentée par la Fondation Déserts du monde et par la partie émiratie représentée par l’organisation Zayed Price International. A l’aéroport, nous sommes frappés par le fait d’être reçus par des hôtesses d’accueil étrangères vêtues de tenues traditionnelles émiraties. Nous sommes loin d’imaginer à ce moment-là que nous n’étions qu’au début de nos surprises dans ce pays de contrastes. à la sortie de l’édifice aéroportuaire qui, à lui seul, constituait une petite ville, nous étions déjà à une heure avancée de la nuit. Mais notre périple n’en est pas à son épilogue. Les bus qui nous transportaient s’éloignaient à vive allure, laissant derrière eux palaces et gratte-ciel pour emprunter une route droite noyée dans le noir total. Le sommeil finit par avoir raison de notre résistance... et le réveil fut rude.

    Un hébergement peu commode

    Abasourdis, c’est le moins que l’on puisse dire, nous nous sommes retrouvés dans un baraquement dressé au milieu de nulle part et encore en plein chantier. Les conditions d’hébergement étaient peu commodes ; il fallait pourtant s’y faire. Dix jours étaient cependant trop longs, notamment en l’absence d’un programme de travail. Hormis l’arrivée du président Bouteflika attendu pour l’inauguration de la manifestation, il n’ y avait pratiquement plus rien à retenir. à proximité du campement étaient érigés des stands d’exposants venus faire connaître leur pays. Une scène était également réservée aux troupes folkloriques pour se produire tous les soirs. Le spectacle valait le coup d’œil une à deux fois, mais au-delà... Les travaux d’ateliers - le seul point culminant - qui se tenaient en parallèle au centre-ville de Dubaï se déroulaient dans la langue de Shakespeare sans aucun support de traduction, au grand désarroi des journalistes. Les rares documents qui leur ont d’ailleurs été remis ne faisaient que présenter Dubaï (volet touristique) et en anglais aussi.

    Le village El-Kodra, qui servait de lieu d’hébergement pour les journalistes et les troupes folkloriques, était isolé de tout, sans aucun moyen de transport. La seule navette réservée pour la circonstance prenait le départ à 9 heures du matin en direction des souks et autres centres commerciaux pour regagner le campement quelques heures plus tard sous un soleil de plomb. Le scénario se répétait tous les jours. Las d’être ainsi “régenté”, un groupe de journalistes s’est permis à deux reprises une escapade pour aller découvrir une autre facette de Dubaï que celle des paillettes.

    A l’autre bout de la ville, au quartier Deira, c’est carrément Calcutta que nous découvrons. La communauté indoue est d’ailleurs omniprésente sans la moindre possibilité de croiser dans le coin un émirati. C’est ici que se trouve le plus grand souk de l’or et autres marchandises à des prix alléchants. Les bas-fonds de Dubaï où le soir venu, on découvre l’autre facette de cette ville, nous dit-on. Nous n’aurons pas l’occasion de le vérifier par nous-mêmes. Il est 21 heures, c’est le moment de rejoindre le campement. Une entreprise qui n’est pas des moindres puisqu’aucun chauffeur de taxi n’accepte de s’y rendre.

    Nous sommes alors obligés de prendre contact avec le campement et au bout du compte, c’est la police qui vient nous chercher. Sur le chemin du retour, nous sommes la curiosité des passants, mais nous n’en avons cure. Notre attention est toute vouée à une ville scintillante que nous avons enfin l’occasion de découvrir la nuit. De part et d’autre s’alignent des gratte-ciel tout illuminés, souvent aux formes fantaisistes. On se croirait dans une ville virtuelle. Non seulement à cause de l’architecture, mais aussi parce que derrière les bâtisses, il n’existe que des terrains vagues. Ils seront occupés à leur tour, nous dit-on, tout est déjà planifié. Les tours, c’est ce qu’on remarque en premier, les plus hautes sont celles d’émirati Towers (deux tours jumelles) qui abritent des bureaux, un hôtel de luxe et un centre commercial high standing. Dubaï a tout d’une ville américaine, New York plus précisément. On y retrouve également une tour dont la notoriété dépasse toutes les autres.

    Bordj el Arab, une tour symbole

    Bordj El Arab est sa dénomination comme pour être le symbole et l’objet de fierté de tous les arabes. C’est du moins ce que les émiratis insistent à préciser. Elle est construite sur un îlot artificiel en pleine mer, et sa silhouette impressionnante semble émerger des flots, à la forme d’un arc qui vient s’accrocher à un pylône avec au sommet une plate-forme. Le pylône étant vertical et la plate-forme horizontale, leur accouplement semble former une croix. “C’est un allemand qui a réalisé ce chef-d’œuvre et s’est même réjoui d’avoir obtenu la plus grande croix au monde”, nous a raconté un citoyen, soutenant que cela n’a pas été du goût des émiratis qui auraient même pensé à détruire l’édifice si ce n’était la fortune que sa construction a coûté. Vérité ou simple ragot, la tour donne bel et bien une forme de croix, et il est clair que les émiratis n’ont pas lésiné sur les moyens, aussi bien dans sa construction que sur sa mise en valeur. Récemment, lors d’un tournoi mondial de tennis à Dubaï, André Agassi et Roger Ferrer ont échangé quelques balles sur la plate-forme de cet hôtel hors catégories, le seul au monde dans son genre (7 étoiles) avec des décors en or et pour lequel la simple visite est payante.

    Il existe aussi un autre quartier renommé où se trouve Jumeira Beach Hotel, où se mêlent touristes et hommes d’affaires. Sorte de Côte d’Azur version émiratie avec un boulevard longeant une magnifique plage. Autre lieu emblématique à Jumeira : Mercato, un splendide et luxueux centre commercial au style renaissance italienne. Ce mélange de styles, notamment pour les luxueuses demeures complètement vitrées, mais qui ne laissent rien apparaître, est assez répandu. Au point de vue culturel, Dubaï semble présenter des lacunes. Nous noterons l’absence de théâtre à titre d’exemple. Le seul musée que nous avons eu l’occasion de visiter n’est autre qu’une des anciennes demeures du cheikh qui abrite des diapos et autres objets retraçant l’histoire de ces Bédouins pêcheurs qui, grâce aux perles et au pétrole, ont fait jaillir du désert une ville aux allures futuristes.

    Un développement basé sur le commerce et le tourisme Le pétrole y est découvert dans les années 70, mais Dubaï ne compte plus sur cette ressource pour assurer sa croissance et base son développement sur le commerce, principale activité favorisant l’accueil des multinationales grâce à ses zones franches. Le tourisme prend de plus en plus de l’ampleur et constitue la vocation d’avenir. C’est à ce titre que Dubaï va toujours plus loin, mais surtout plus haut et décide de réaliser la plus grande tour au monde. Le nombre des étages est d’ailleurs tenu secret, nous dit-on, et elle sera achevée en 2015. Mais cette occidentalisation à outrance semble surréaliste, notamment au milieu des autres émirats qui sont sans conteste plus conservateurs. à Dubaï se côtoient différentes cultures et nationalités (120) avec leurs religions et traditions et coexistent en parfaite harmonie. Pour les arabes, c’est l’eldorado tant recherché. Les algériens n’y sont pas en grand nombre, mais semblent bien s’y trouver.

    Les journalistes algériens en sont la preuve. C’est aussi le cas pour un ancien postier d’Alger. Il est installé à Dubaï depuis plusieurs années après avoir fui le terrorisme et depuis, avec sa petite famille, c’est carrément un conte de fées. “Dubaï est une ville gratifiante qui sait reconnaître les compétences. Je n’ai eu aucune difficulté à me procurer un poste similaire à celui que j’occupais à Alger ; ce qui me permet de vivre de manière aisée”, raconte-t-il précisant que d’autres algériens sont aussi propriétaires d’importantes entreprises où les affaires sont très florissantes.

    Toutes les commodités sont disponibles dans ce pays, selon lui, mais cela ne profite qu’aux étrangers (90% des habitants) plutôt qu’aux émiratis (10%) qui semblent bouder les parcs d’attractions, les plages, les clubs et autres lieux de distractions. Un pays, par ailleurs, où d’autres étrangers sont exploités de manière criante. C’est le cas de nombreux Asiatiques (Pakistanais, Philippins, etc.) qui obéissent au doigt et à l’œil pour des salaires dérisoires

    Par Nabila Saïdoun, liberte-***********
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    c meme a la limite de l eclavage ce qui se passe aux emirats avec les pakistanais indiens indonesiens...

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    • #3
      Quant tu es analphabéte et que tu n'as aucune qualification, l'esclavage n'est pas propre à Dubaî, mais au monde entier, j'ai regardé un reportage sur le port de Dubaî, et un Indien responsable de la sécurité touche un salaire de 2000 dollars par mois, et ça fait 20 ans qu'il est installé dans ce pays.
      Dernière modification par zek, 03 juin 2006, 13h28.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        @ zek,

        2000 dollars a dubai,c'est pas assez.

        y en a qui touchent 200 et ils travaillent sous un soleil de plomb(45 degres a l'ombre,sauf

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        • #5
          excuse moi mais tu as du mal te renseigne sur dubai moi aussi par rapport a mes etudes et aux opportunites je suis interresse par ce pays mais il faut savoir qu il y a des personnes qui ont un quasi statu d esclave la bas considere comme des gens de seconde zone
          j ai beaucoup d ami qui ont travaille la ba et qui m ont raconte ca fait de la peine de voir comment ils sont traite parque par dizanies dans de grandes chambres et paye une grosse misere pour travailler tot le matin jusqu a tard le soir pour des cacahuete( desole mais 2000 dollards c pas frequent pour des ouvriers non qualifies sur dubai c plus 200 dollard en rejoignant oran)

          oui dubai fait rever oui des pays comme l algerie devrait s inspirer de dubai et des emirats plus generalement pour essayer de ne plus etre dependant seulement du petrole( en effet l emirat de dubai essaie de se developper autour d un tourisme de luxe et autour du commerce et du monde des affaires) seulement pour un pays musulmam on peut mettre certaine reserve quand on voit qu ils pratique de l esclavage moderne, qu ils autorisent l alcool les boites de nuit... bref on plus proche de l occident que d un pays musulman
          par contre j apprecie le fait qu ils tolerent d autre religion tel que les chretiens c deja bien

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          • #6
            Ville de l'Or comme on l'appelle, et son or avec avec la prise de conscience...ont fait d'elle ce qu'elle..Un paradis dans le desert.

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            • #7
              Pas uniquement à Dubaï que les travailleurs asiatiques dans le secteur de la construction sont exploités. Est-ce la faute aux pays ou aux entreprises qui les emploient ? Même en Algérie les travailleurs chinois sont exploités par leurs entreprises. D’ailleurs, ils n’ont pas hésité à manifester l’autre jour à la place du 1er mai pour demander de leurs employeurs des journées de repos en fin de semaine.

              En tout cas, je trouve que Dubaï est entrain de faire des progrets énormes en matière de modernisation de leur pays. Ils sont entrain de préparer sérieusement l’après pétrole.

              Voir les projets en cours à Dubaï : http://realestate.theemiratesnetwork...opments/dubai/
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #8
                je partage le meme sentiment que toi par rapport a dubai j allucine sur ce pays magnifique qui a su evolu avec son temps s orienter vers l avenir les nouvelles technologie le tourisme le business...
                mais par rapport a l empleur du phenomene je t assure qu il n y a pas un pays dans ce monde ou l on peut reelllement parle d esclavage a grande echelle
                j ai des amis comme je t ai dit qui ont bosse la bas j ai lu de nombreux articles dessus et d ailleurs france 2 a fait un reportage sur dubai et sur cette esclavage moderne.

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                • #9
                  La faute c'est aux bureaux de main d'oeuvres et aux boîtes de placement qui sont pour la plupart détenus par des étrangers (anglais pour la majorité) et qui se font des profits énormes. Pas uniquement sur le dos des travailleurs dans le domaine de la construction mais aussi sur le dos des techniciens comme les informaticiens indiens et pakistanais qu’on leur donne des salaires de misère. Alors que les expatriés touchent des salaires très élevés et qui ne sont pas forcément plus compétents que les autres. D’ailleurs, le tarif horaire dans les pays du golf est défini suivant la nationalité de la personne. Voilà la plus grande discrimination
                  Dernière modification par shadok, 03 juin 2006, 22h07.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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