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Algérie- pourquoi Sonatrach est premier exportateur hors hydrocarbures

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  • Algérie- pourquoi Sonatrach est premier exportateur hors hydrocarbures

    La structure des exportations hors hydrocarbures dominée par les produits dérivés des hydrocarbures à raison de 900 millions de dollars sur un volume global de 2.15 milliard fait que le groupe Sonatrach soit le premier exportateurs même hors hydrocarbures, selon le représentant de l'Association des exportateurs algériens. Pour diversifier les exportations, Ali Bey Nasri recommande l'instauration de zones franches et la dépénalisation de l'acte d'exporter.


    Les exportations algériennes hors hydrocarbures ont atteint 2,15 milliards de dollars en 2011, en progression de 41%, par rapport à 2010. Cela n'est guère réjouissant eu égard à la faible proportion que cela représente (2.93%) du volume global des exportations de l'Algérie. Ce constat est partagé par tous les acteurs du commerce extérieur. Ce qui inquiète le plus reste la structure de ces exportations qui demeurent dominée par les produits dérivés des hydrocarbures "ce qui fait de Sonatrach le premier exportateur hors hydrocarbures", estime Ali Bey Nasri, Président de l’Association nationale des exportateurs Algériens (Anexal).

    Pour lui, il y a quatre acteurs qui représentent 80 % des exportations hors hydrocarbures de l'Algérie. "Sur les 2.15 milliards de dollars d'exportations hors hydrocarbures de 2011, Sonatrach représente plus de 900 millions", a-t-il précisé. Donc, les exportations issues du raffinage des hydrocarbures représentent quelques 41% des exportations hors hydrocarbures, selon les chiffres présentés par le représentant des exportateurs algériens. Et puis, la barre des 2 milliards de dollars des exportations hors hydrocarbures franchie en 2011, après plusieurs années d'attente, ne doit pas faire illusion. En effet, elles ne reflètent pas la valeur réelle des exportations tant celles-ci sont impactées par les niveaux exceptionnels du pétrole sur les marchés internationaux. "A chaque hausse des exportations des hydrocarbures, on relève une hausse des exportations hors hydrocarbures", constate l'orateur. Pour faire décoller les exportations hors hydrocarbures, Ali Bey Nasri suggère d'établir un diagnostic "export" et de poser les véritables problématiques qui sont principalement à ses yeux: l'insertion de l'Algérie dans l'économie mondiale et analyse de nos capacités et nos potentialités à l'export.

    Pour une dépénalisation de l'acte d'exporter

    Il trouve aberrant que les pays voisins (Maroc et Tunisie) parviennent à exporter environ 2 milliards de dollars de produits agricoles, alors que l'Algérie atteint rarement les 40 millions de dollars dont 20 millions de dattes. "Nous avons une production de dattes d'environ 800.000 tonnes/an et nous exportons 20.000 tonnes, alors que les Tunisiens premiers exportateurs de dattes en valeurs ne produisent que 200.000 tonnes/an ?", s'est-il interrogé, avant d'incriminer une rupture de chaîne, de la production à l'exportation en passant par la logistique et le conditionnement. "Il faut construire cette chaîne", recommande-t-il. Il incrimine également un environnement dissuasif à l'acte d'exporter. Il cite, entre autres difficultés, le transit portuaire trop lent et ses surcoûts et le fret maritime soumis au diktat des compagnies maritimes. C'est pourquoi l'Anexal a demandé la création d'un conseil national des chargeurs pour consacrer la défense des intérêts des opérateurs exportateurs. Pour Ali Bey Nasri, l’agro-industrie reste le secteur qui a le plus de potentiel mais qui reste fragile du fait de sa faible intégration en amont (agriculture). Il y a également l'activité de la transformation du phosphate qui peut booster les exportations hors hydrocarbures. Cette matière est exportée par l'Algérie sous forme brute "alors qu'on peut la valoriser et l'exporter à dix fois son prix initial". Durant l'année 2011 le brut du phosphate a apporté 200 millions dollars. Le représentant des exportateurs plaide par ailleurs pour l'instauration des zones franches pour tester l'entreprise algérienne à l'export hors obstacles "au moins pour expérience" afin d'identifier ces faiblesses et ces atouts ainsi que pour la "dépénalisation" de l'acte d'exporter. Pour lui l’ordonnasse 96-22 pénalise l'exportateur qui accuse du retard lors du rapatriement des devises, considéré comme une infraction à la législation des changes. "Cette approche est pénalisante pour l'acte d'exporter et nous demandons son amendement", a-t-il espéré.
    Écrit par Ferhat Yazid

  • #2
    Donc, les exportations issues du raffinage des hydrocarbures représentent quelques 41% des exportations hors hydrocarbures
    C'est vraiment grave, ca veut dire qu'il n'y a pratiquement rien de productif.

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    • #3
      C'est vraiment grave, ca veut dire qu'il n'y a pratiquement rien de productif.
      ça peut aussi dire que tout ce qui produit est consommé en local ... enfin si on regarde pas l'importation.
      شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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      • #4
        c'est vraiment grave, ca veut dire qu'il n'y a pratiquement rien de productif.
        +1 .

        Commentaire


        • #5
          C'est vraiment grave, ca veut dire qu'il n'y a pratiquement rien de productif.
          Si l'on suppose que l'on produit exclusivement pour exporter !

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          • #6
            salam

            chedadi et nouraja: dans quelques années on va mourir de faim, faut commencer a construire un mur!!

            ----------------------------------------------------------------------

            tout se que l'Algérie produit en hors des hydrocarbure est consommé localement, le marché algérien est très demandeur, l'ensemble de notre agriculture est destinée a l'intérieur.

            biensur ce n'est pas une raison suffisante pour justifier cette situation, ceux qui nous gouvernent ne vont pas se déranger pour diversifier nos exportations, tant qu'ils peuvent pomper tout va bien pour eux, habssine!!!

            en plus ya comme une règle mondiale (pour les pays de tiers monde), quand on a le pétrole on exporte que ça, et tout les mondes font que cela dur!!

            si demain l'algérie voudra sortir de cette règle, je suis sur qu'on risquera gros!! faut des hommes pour ça qui font trois fois la taille de bouteflika

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            • #7
              chedadi et nouraja: dans quelques années on va mourir de faim, faut commencer a construire un mur!!
              arrête tu va leur faire monter l'adrénaline
              veni vidi vici .

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              • #8
                Si l'on suppose que l'on produit exclusivement pour exporter !
                il a pourtant donné l'exemple de pays qui produisent moins mais exportent plus , l'article fustige principalement la bureacratie et l'organisation commerciale algérienne , pas les capacités de production
                " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                • #9
                  il a pourtant donné l'exemple de pays qui produisent moins mais exportent plus
                  Je ne répondais pas à l'auteur de l'article (et qui, soit dit en passant, devrait revoir ses chiffres sur l'exemple donné) mais à cette assertion :
                  ca veut dire qu'il n'y a pratiquement rien de productif.

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                  • #10
                    Aanis
                    C'est vraiment grave, ca veut dire qu'il n'y a pratiquement rien de productif.
                    Il ne faut pas confondre la production (PIB) et la production exportée

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                    • #11
                      ben oui ,les Algériens mangent 5 fruits et légumes par jour,du coup il reste pas grand chose a exporter, ce qui pas le cas des voisins qui produisent exclusivement pour exporter .

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                      • #12
                        Pour commencer je me suis arrêté ici:
                        la dépénalisation de l'acte d'exporter
                        Que veut dire ce pseudo journaliste par dépénaliser l'acte d'"exporter"?
                        Je connais la pénalisation de l'acte de gestion héritée de l'économie dirigée et qui attend toujours la dépénalisation mais celui de l'acte d'exporter...Je n'en vois pas sauf à demander de tordre la loi sur le contrôle des changes et autoriser les gens à exporter des produits à des prix à leurs coûts réels pour pouvoir renflouer des comptes à l'étranger (comme pour les déchets ferreux).

                        Pour le reste, je ne suis pas sûr des chiffres donnés par ce journaliste amateur. Les exportations hors HC sont notamment des produits alimentaires (surcre, huile,...etc.), des fruits et légumes et des produits manufacturés (pneus Michelin, véhicules SNVI) qui font un chiffres total de 950 millions annuellement.
                        Mais je dois revérifier cela.

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                        • #13
                          Les exportations hors HC sont notamment des produits alimentaires (surcre, huile,...etc.), des fruits et légumes et des produits manufacturés (pneus Michelin, véhicules SNVI) qui font un chiffres total de 950 millions annuellement.
                          Mais je dois revérifier cela.
                          Les exportations algériennes (hors HC) sont essentiellement... des produits dérivés d'hydrocarbures.

                          C'est dommage... mais c'est comme ça.

                          Les exportations en "coquillages et crustacés" du Maroc dépassent bien ce niveau là !

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                          • #14
                            Les exportations algériennes (hors HC) sont essentiellement... des produits dérivés d'hydrocarbures.
                            noooooon , il y a des produits qi ne sont pas dérivés d'HC ,mais qui sont produit par un secteur Financé ( pour ne pas subsidié ) par les revenus des HC.

                            à vrai dire , je n'arrive pas à cerner la notion de production , de chiffre d'affaire , de PIB , de PNB , hors HC , dans le cas de l'algérie ..... ou de n'importe quel pays producteur de petrole et de gaz
                            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                            • #15
                              C'est normal. Tu es obnubilé par le pétrole et le gaz. Pour toi, ces pays, ne savent qu'extraire -et encore, toujours avec l'aide des autres pays- la richesse de leurs sous sols.

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