Le premier bateau a pris la mer la semaine dernière
Les Dacia marocaines commercialisées dès les prochaines semaines
L’Espagne, l’un des premiers pays à être livré
L’un des car-carriers de Renault lors de l’opération de chargement. Ce terminal servira à l’expédition de toute la production de Renault, celle de Somaca incluse, vers l’Europe
RENAULT Melloussa continue sur sa lancée. L’usine, installée à une trentaine de kilomètres de Tanger, vient d’effectuer sa première livraison de Lodgy «made in Morocco» en Europe. En effet, le premier lot de véhicules fabriqués à Tanger a pris la mer la semaine dernière à bord d’un bateau aménagé à cet effet. Au total, ce sont 500 Lodgy qui seront commercialisées dans les prochaines semaines en Europe et qui sont actuellement en route vers les concessionnaires de la marque au Losange.
Comme nous l’avions annoncé sur nos colonnes, les voitures ont pris le chemin depuis l’usine de Melloussa à bord de trains spéciaux aménagés. L’opération semble maintenant rôdée. Les voitures sont garées lors d’une première étape dans l’aire de stockage primaire au sein de l’enceinte de l’usine. Ensuite elles sont acheminées vers la zone de chargement ferroviaire, située à quelques centaines de mètres en hauteur. De là, elles sont chargées sur les wagons spécialement fabriqués pour Renault pour prendre finalement la direction du port Tanger
Med. Le trajet ferroviaire ne dure que 50 minutes et l’opération totale peut atteindre six heures, si on inclut le temps de chargement. Une fois au port, elles sont garées dans une zone tampon en attendant d’être chargées sur le bateau, un ‘car-carrier’ spécifiquement conçu pour le transport des voitures. Le trajet maritime peut durer, quant à lui, entre 10 et 40 heures en fonction de son port de destination. Concernant cette première fournée de Lodgy, il est probable que ce soit le port espagnol de Barcelone qui les reçoive. En dehors des considérations politiques liées à la polémique sur l’usine de Tanger en pleine campagne présidentielle en France, les médias espagnols ont de leur côté bien accueilli le premier monospace fabriqué par Renault au Maroc et il est vraisemblable que ce soit ce pays qui en bénéficie en premier. Son prix serré, à partir de 9.900 euros, pourrait faire de lui un véritable best-seller des ventes dans un pays durement frappé par la crise économique.
La commercialisation au Maroc ne devrait pas tarder. En effet, Renault avait promis que cette dernière allait être menée de manière concomitante avec le reste du monde en mettant sur le marché local la Lodgy vers la fin du mois d’avril.
Pour rappel, c’est en juillet dernier que les mises au point des lignes de fabrication ont démarré, ultimes préparatifs avant le lancement de la production en janvier 2012. Année au cours de laquelle la capacité de production sera comprise entre 60.000 et 70.000 véhicules, dont 80% dédiés à l’export (soit environ 56.000 unités).
La première ligne devra atteindre sa vitesse de croisière, soit une production d’environ 170.000 véhicules par an, fin 2013 avec un démarrage de la deuxième ligne en 2014 pour atteindre le plafond des 400.000 véhicules par an, soit une voiture toutes les minutes.
L'economiste
Les Dacia marocaines commercialisées dès les prochaines semaines
L’Espagne, l’un des premiers pays à être livré
L’un des car-carriers de Renault lors de l’opération de chargement. Ce terminal servira à l’expédition de toute la production de Renault, celle de Somaca incluse, vers l’Europe
RENAULT Melloussa continue sur sa lancée. L’usine, installée à une trentaine de kilomètres de Tanger, vient d’effectuer sa première livraison de Lodgy «made in Morocco» en Europe. En effet, le premier lot de véhicules fabriqués à Tanger a pris la mer la semaine dernière à bord d’un bateau aménagé à cet effet. Au total, ce sont 500 Lodgy qui seront commercialisées dans les prochaines semaines en Europe et qui sont actuellement en route vers les concessionnaires de la marque au Losange.
Comme nous l’avions annoncé sur nos colonnes, les voitures ont pris le chemin depuis l’usine de Melloussa à bord de trains spéciaux aménagés. L’opération semble maintenant rôdée. Les voitures sont garées lors d’une première étape dans l’aire de stockage primaire au sein de l’enceinte de l’usine. Ensuite elles sont acheminées vers la zone de chargement ferroviaire, située à quelques centaines de mètres en hauteur. De là, elles sont chargées sur les wagons spécialement fabriqués pour Renault pour prendre finalement la direction du port Tanger
Med. Le trajet ferroviaire ne dure que 50 minutes et l’opération totale peut atteindre six heures, si on inclut le temps de chargement. Une fois au port, elles sont garées dans une zone tampon en attendant d’être chargées sur le bateau, un ‘car-carrier’ spécifiquement conçu pour le transport des voitures. Le trajet maritime peut durer, quant à lui, entre 10 et 40 heures en fonction de son port de destination. Concernant cette première fournée de Lodgy, il est probable que ce soit le port espagnol de Barcelone qui les reçoive. En dehors des considérations politiques liées à la polémique sur l’usine de Tanger en pleine campagne présidentielle en France, les médias espagnols ont de leur côté bien accueilli le premier monospace fabriqué par Renault au Maroc et il est vraisemblable que ce soit ce pays qui en bénéficie en premier. Son prix serré, à partir de 9.900 euros, pourrait faire de lui un véritable best-seller des ventes dans un pays durement frappé par la crise économique.
La commercialisation au Maroc ne devrait pas tarder. En effet, Renault avait promis que cette dernière allait être menée de manière concomitante avec le reste du monde en mettant sur le marché local la Lodgy vers la fin du mois d’avril.
Pour rappel, c’est en juillet dernier que les mises au point des lignes de fabrication ont démarré, ultimes préparatifs avant le lancement de la production en janvier 2012. Année au cours de laquelle la capacité de production sera comprise entre 60.000 et 70.000 véhicules, dont 80% dédiés à l’export (soit environ 56.000 unités).
La première ligne devra atteindre sa vitesse de croisière, soit une production d’environ 170.000 véhicules par an, fin 2013 avec un démarrage de la deuxième ligne en 2014 pour atteindre le plafond des 400.000 véhicules par an, soit une voiture toutes les minutes.
L'economiste
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