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Sécheresse : Le Maroc va doubler ses importations de blé en 2012-2013

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  • #16
    je crois que certains ici ont des problemes de lectures

    sujet du topic : Le maroc va doubler ses importations de blé en 2012-2013

    a bon entendeur !

    Commentaire


    • #17
      je crois que certains ici ont des problemes de lectures

      sujet du topic : Le maroc va doubler ses importations de blé en 2012-2013

      a bon entendeur !
      T'es coincer et tu nous sors le joker du HS? Ta kemedha ou skout !
      Communist until you get rich, Feminist until you get married, Atheist until the airplane starts falling ...

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      • #18
        Sécheresse : Le Maroc va doubler ses importations de blé en 2012-2013
        je ne vois pas où est le problème ou le truc à polémiquer dessus !!

        le Maroc connait cette année une grande sécheresse ! les conditions climatiques sont imprévisibles !!
        et s'il faut importer du blé pour compenser le manque ! alors il faut importer !!!!
        et sa s'arrête là , point/barre !!

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        • #19
          Idée reçue

          une info qui va te permettre t'améliorer un peu tes connaissances en la matière: la balance commerciale agricole du Maroc est excédentaire...
          Ce n'est pas vrai !
          Dernière modification par jawzia, 02 avril 2012, 15h21.

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          • #20
            point/barre
            @Tenebre
            Que nenni,
            La secheresse est la consequence de la pernicieuse loi de l'ingerence humanitaire, le maroc impliquer jusqu'au cou de la France-Afrique?

            Oh bon ! Le Maroc ne peut-il pas controler ses frontiere ?, Le probleme aucun pays n'avai reconnu la souverainetee du Maroc sur le Sahara occidental !
            Communist until you get rich, Feminist until you get married, Atheist until the airplane starts falling ...

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            • #21

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              • #22
                Stats de Khalti Khadouj

                Quelques extraits du rapport "agriculture 2030"
                Cependant, la baisse du taux de croissance de la production agricole par habitant (– 0,04 % par an de 1991 à 2002) se confirmerait et se renforcerait encore. Cette faible croissance et l’insuffisante valorisation des avantages comparatifs conduiraient au creusement inéluctable du déficit de la balance commerciale agricole. L’offre exportable resterait en deçà du potentiel ouvert par les accords de libre-échange, et la croissance des importations se renforcerait encore. L’importation des produits destinés à l’élevage y représenterait une part de plus en plus forte.

                ...

                Une balance commerciale extérieure devenue déficitaire

                La couverture des besoins par la production nationale a progressé pour de nombreux produits mais régressé pour d’autres. Elle représente 100 % des viandes et des fruits et légumes, 82% du lait, 47 % du sucre, mais seulement 62 % des céréales, 31 % du beurre et 21 % des huiles.

                Le taux de couverture commerciale de l’agriculture (exportations/importations, non compris le secteur de la pêche), supérieur à 100% jusqu’au début des années 1970, s’est brutalement effondré dans les années 1972-1974 pour ne plus représenter depuis qu’environ 50 %. Cette chute brutale ne peut s’expliquer seulement par le facteur démographique et par le potentiel agricole limité en eau et en sols. Plusieurs décisions y ont contribué, notamment la marocanisation des terres de 1973, la surévaluation du dirham, la politique agricole d’import substitution et le manque de diversification des produits et marchés d’exportation.

                Les exportations sont passées de 0,5 milliard de dirhams en 1960 à 11 milliards en 2004. Les principaux produits exportés sont les tomates, 45 % en valeur avec un doublement en 20 ans, les agrumes pour 34 % (quantités exportées stabilisées à 540 000 tonnes) et les conserves d’olives (passées de 23 000 tonnes en 1984 à 80 000 tonnes). Leur progression est insuffisante pour contenir celle des importations, multipliée par 3 en quantité depuis 1974 et par 4 en valeur (blé, orge, maïs, semences de pommes de terre, huiles végétales, sucre). Le Maroc, qui importe de plus en plus d’orge et de maïs, est devenu fortement dépendant de l’étranger pour sa production animale. Les prix à l’export sont souvent inférieurs à ceux enregistrés dans d’autres pays méditerranéens (figure 17).
                La balance agricole avec l'UE a enregistré (en 2011) un déficit de 1.6 milliards de dollars alors qu'elle a été pendant des années excédentaire avec le vieux continent. Le dernier accord ne va pas améliorer la situation.
                Dernière modification par jawzia, 02 avril 2012, 12h12.

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                • #23
                  Envoyé par casanostra
                  @Tenebre
                  Que nenni,
                  La secheresse est la consequence de la pernicieuse loi de l'ingerence humanitaire, le maroc impliquer jusqu'au cou de la France-Afrique?

                  Oh bon ! Le Maroc ne peut-il pas controler ses frontiere ?, Le probleme aucun pays n'avai reconnu la souverainetee du Maroc sur le Sahara occidental !
                  mdrrrr !!

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                  • #24
                    La secheresse est la consequence de la pernicieuse loi de l'ingerence humanitaire,
                    C'est un complot nommé : anticyclone des Açores !
                    Dernière modification par jawzia, 02 avril 2012, 15h23.

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                    • #25
                      surement importation de blé au prix royale meme plus cher que se gagne le maroc avec les rentré du tourisme de quoi affamé encore plus la population marocaine et l’appauvrir si on a joute a cela les dépenses militaire M6 aura plus que jamais besoin de ses alliées

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                      • #26
                        Très lourd déficit en pluie : 70% dans le Sud, 40% au Nord, 53% à Marrakech


                        A Dakhla, il n'est pas tombé une seule goutte de pluie cette année. Les précipitations que connaît actuellement le pays, utiles pour les réserves d'eau à usage agricole. Trop tôt pour parler de sécheresse, selon la météo.

                        Les pluies qui ont affecté diverses régions au Maroc, de manière plus ou moins intense à compter du jeudi 29 mars, permettront-elles de sauver partiellement la campagne agricole, sinon de réduire la pression sur les cours du fourrage et surtout régénérer les réserves d’eau qui, arrivée des chaleurs faisant, vont se réduire de manière plus accélérée (voir encadré) ? Il faut l’espérer car la saison 2011-2012 enregistrait, au mardi 27 mars, soit une semaine après l’arrivée du printemps, un déficit pluviométrique inquiétant : à date équivalente, on est largement en deçà de la moyenne sur les trente dernières années. Par exemple, au niveau des provinces sahariennes, la baisse par rapport à la moyenne est de 70% et peut même atteindre 100%, comme à Dakhla, où on n’a pas enregistré la moindre goutte de pluie.

                        Fès est à -4% mais Meknès affiche -20%

                        Certes, le déficit reste inégal, comme on peut en juger sur le Saïss où à Fès on est à -12 mm d’écart de précipitions (-4 % par rapport à la moyenne). Au 27 mars, le cumul des pluies a donné 333 mm à Fès contre une moyenne normale de 345 mm. A Meknès qui n’est pourtant qu’à 50 km, ce recul se creuse à -20%, avec -79 mm de moins qu’en année normale. Même constat, pour Chaouia ou Doukkala où le déficit s’établit autour de 30% sinon plus, la perte s’évalue à 100 mm cette année. A Marrakech aussi, les précipitations avaient cumulé à peine 75,6 mm contre la moyenne qui aurait dû se stabiliser autour de 162 mm, soit une baisse de 53%.
                        Dans le Souss également, le recul de la pluviométrie est très lourd, car on est très loin des 224 mm enregistrées en précipitations normales à la même période, le cumul à ce jour étant 71 mm à peine, soit une baisse de 68%. Pour El Jadida, la situation est moins alarmante puisque le cumul est de 232 mm contre la moyenne qui est de 240 mm. Mais une chose est sûre, le déficit est général car, même dans le Nord qui est la région la plus arrosée du pays, le recul des pluies est ressenti et quantifié par la Météorologie nationale tourne autour de 40%.

                        10 saisons de sécheresse sévère depuis 1900

                        Cependant, à la direction de la météorologie, on avance deux remarques : la première est que la saison n’est pas terminée et, deuxièmement, il s’est produit des situations similaires en 2006-2007 et 2007-2008 où, avec des reculs patents, le déficit a été comblée justement en avril et mai. Ce qui fait que l’on ne peut pas dire, à aujourd’hui, que nous sommes en année de sécheresse.

                        Question : d’où vient, pour cette année, un tel recul de la pluviométrie ? Contrairement aux trois précédentes années de bonne pluviométrie qu’a connue le pays, les masses d’air froides et chargées d’humidité, du fait de leur passage au dessus de l’Atlantique Nord qui viennent généralement du Groenland en hiver, ont été, cette année, repoussée vers le Nord par la zone de haute pression atmosphérique appelée anticyclone des Açores (en référence aux îles portugaises Açores situées en plein océan Atlantique à 1 500 km de Lisbonne). Ces masses d’air ont donc traversé la Sibérie et l’Europe centrale avant de revenir au Maroc par son flanc Est. Entretemps elles se sont déchargées de leur masse d’humidité, ce qui explique que l’Algérie et la Tunisie notamment aient connu une bonne saison pluviométrique. Cette année aussi, l’Oriental marocain, du fait de l’arrivée des précipitations du côté Est, a tiré son épingle du jeu avec des précipitations qualifiées de normales par rapport à la moyenne.

                        Enfin, la dernière question qu’on peut légitimement se poser est : sommes-nous, cette année, à la veille d’un cycle de sécheresse ? On parle de sécheresse lorsque les déficits pluviométriques se situent entre 20% et 37% -comme le Maroc en a connu, de triste mémoire, et dont les plus dures ont touché le pays depuis 1940- mais il faudra attendre fin mai pour être fixé. En attendant, il est intéressant de noter que, selon une étude faite par Maroc météo, le Maroc connaît une saison sèche, en moyenne tous les 13 ans. Depuis le début du siècle précédent, le Royaume a connu 10 saisons de sécheresse sévère. Les plus récentes sont celles de 1982-1983, 1994-1995, 1998-1999 et 1999-2000.

                        Mohamed El Maâroufi. La Vie éco

                        2012-04-02

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