Annonce

Réduire
Aucune annonce.

ArcelorMittal préfère investir en Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • ArcelorMittal préfère investir en Algérie

    Le P-DG de la division Maghreb d’Arcelor Mittal, Vincent Le Gouic, a indiqué samedi que la filiale algérienne du N°1 mondial de la sidérurgie allait renforcer sa présence en Algérie, au moment où le groupe a fermé plusieurs aciéries dans le monde en raison de la baisse de la demande.

    "Arecelor Mittal a tout ce qu’il faut pour renforcer sa présence sur le marché algérien, qui est dynamique et en pleine croissance’’, a déclaré M. Le Gouic dans un entretien à l’APS. "Pour un groupe comme Arcelor Mittal, les possibilités d’investissement sont multiples et sur l’ensemble des pays. Le choix d’investir en Algérie repose essentiellement sur la confiance de l’économie, de ses institutions et du soutien des pouvoirs publics", a-t-il ajouté.

    Arcelor Mittal Annaba va lancer en Algérie un plan de développement, financé par augmentation de capital et fonds propres, destiné à augmenter ses capacités de production à 1,4million de tonnes par an, contre moins d’un million actuellement, a-t-il précisé. Selon lui, l’augmentation de la capacité de production du complexe d’El Hadjar, détenu à 70 % par Areclor Mittal et à 30% par le groupe public algérien Sider, "va contribuer à couvrir la demande locale et réduire la facture d’importation".

    "Ce programme est un véritable signe de confiance témoigné à l’économie algérienne, soutenue par le programme de développement présidentiel", a estimé M. Le Gouic qui a ajouté qu’il (le programme) sera pris en charge dans le cadre de l’ANDI.

    Selon lui, ce programme sera mis en œuvre alors que la disponibilité des financements est rendue difficile avec la crise financière en Europe et aussi par l’excédent de l’offre, supérieur actuellement à la demande en Europe et dans le bassin méditerranéen. "L’économie algérienne, soutenue par son programme quinquennal d’investissements (publics, NDLR) se présente comme un excellent relais de croissance par rapport à la crise qui frappe l’Europe", note-t-il.

    Questionné sur les challenges de la filiale algérienne, M. Le Gouic a répondu qu’ils sont axés sur deux objectifs importants à savoir le lancement du nouveau plan d’investissement et le maintien ’’de la paix sociale’’ au niveau du complexe. "La paix sociale est un facteur essentiel du plan de redressement. Elle constitue indéniablement un challenge de premier plan", a-t-il dit en espérant " que la qualité du dialogue engagé avec le partenaire social et la confiance réciproque installée permettront de relever ce défi du maintien (de la paix sociale)".

    Interrogé par ailleurs sur la stratégie du groupe face à l’arrivée prochaine en Algérie de nouveaux investisseurs dans la sidérurgie, M. Le Gouic a indiqué que son groupe subit actuellement cette concurrence à travers les importations à partir notamment de l’Europe du sud. "En fonction de nouveaux projets, et de la nature de ces projets que nous ne connaissons pas à ce jour, la concurrence va se rapprocher. Cela doit nous inciter à redoubler d’efforts, particulièrement en hissant notre niveau de performance opérationnel, de façon à cultiver nos avantages concurrentiels", conclut M. Le Gouic. (APS)
    veni vidi vici .

  • #2
    Alors que le n°1 mondial de la sidérurgie a fermé plusieurs aciéries dans le monde, l'une des dernières en date, celle de Florange (Moselle), en France, en raison de la baisse de la demande, le groupe indien va renforcer sa présence en Algérie.
    veni vidi vici .

    Commentaire


    • #3
      Arcellors Mittal Annaba n'a pas le choix de toute façons, il risque de vivre le scenario de Djezzy s'il continue a se moquer des Algeriens.

      0 investissements, capacité de production en decadence, depuis 2005, equipements obsolete dont certain produits ne repondent pas a la normes (surtout ceux destiné a l'industrie petroliere), tensions avec les ouvriers et syndicats, ce qui les interessaient sont les minerais de fer de Ouenza...maintenant Basta, il est temps d'arreter ce cinema.

      Commentaire


      • #4
        l’augmentation de la capacité de production du complexe d’El Hadjar, détenu à 70 % par Areclor Mittal et à 30% par le groupe public algérien Sider
        y'a erreur quelque part, ça doit etre du 51/49 non?

        merci Demeter pour ces eclaircissements

        Commentaire


        • #5
          y'a erreur quelque part, ça doit etre du 51/49 non?
          darou lihoum nod w nod



          si c'était 49%/51.. ils l'auraient pas appelé Arcelor Mittal Algerie, mais plutôt Sider.

          Commentaire


          • #6
            y'a erreur quelque part, ça doit etre du 51/49 non?"
            "

            La majorité detenue par Arcelor Mittal a 70% environ.Il s'avere que c'etait une erreur dont l'etat paye le prix.l'accord a ete concretisé avant la promulagation de la loi 51/49.
            Maintenant le gouvernement veut se rattraper sur ce dossier quitte a nationalilser le complexe si Arcelor Annaba continue a nous envoyer ballader.

            Commentaire


            • #7
              mais nationaliser serait le pas qu'il faut pour accélérer la cata et faire porter à l'etat algerien à autre echec de sa politique d'industrialisation

              Commentaire


              • #8
                mais nationaliser serait le pas qu'il faut pour accélérer la cata et faire porter à l'etat algerien à autre echec de sa politique d'industrialisation
                Ce n'est pas la nationalisation qui va accelerer la catastrophe car elle y est deja depuis le rachat par les indiens.

                Si les indiens avaient honoré leurs engagements en terme de mise a niveau et investissements sans se payer la tete des algeriens on en serait pas la. L'enjeu est enorme, avec plein de projets de construction et les indiens ne seront pas prets a ceder leurs part de marché au profit de nouveaux arrivants.

                Commentaire


                • #9
                  il risque de vivre le scénario de Djezzy s'il continue a se moquer des Algeriens.
                  Il ne faut surtout pas crier ça sur les toits.
                  Le scénario Djezzy n'est pas un risque, c'est une aubaine. Il suffira qu'Arcelor revende une partie de ses parts aux russes ou aux américains et il engrangera (comme Djezzy et Anadarko) des milliards de $ accompagnés d'autant d'excuses et de sourires.
                  Parce qu'en Algérie, quand le Koursi est en jeu, on ne compte pas (surtout s'il s'agit de l'argent du «contribuable») .
                  Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

                  Commentaire


                  • #10
                    A nazim85


                    Ma wallatch couri a ce point.

                    ça doit passer par un droit de preemption ( promulguée en 2010 si j'ai bonne memoire). C'est a dire que l'etat a le droit de regard et peut souvrainement exercer son droit de refuser ou d'accepter la vente des actions d'une societe etablie en Algérie

                    Commentaire


                    • #11
                      l'etat a le droit de regard et peut souvrainement
                      «État», «droit» et «souveraineté» sont des mots qui n'ont aucune réalité à ce niveau d'échange ou de négociation.
                      Ça marche pour toi ou moi, mais pas quand il s'agit d'autres gabarits capables de sortir la grosse artillerie.
                      Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

                      Commentaire


                      • #12
                        Ils ont eu de la chance, si ce n’était pas les élections ils auraient subit pire que Djezzy, car 10 ans après le bilan est presque nul.

                        ________________________
                        Comment ArcelorMittal a fait plier Alger pour obtenir un prêt

                        Le groupe sidérurgique a obtenu un prêt de 140 millions d'euros de la Banque extérieure d'Algérie pour financer son développement en Algérie. Le géant de l'acier avait menacé le gouvernement, fragilisé par la multiplication des émeutes, de fermer l'unique site sidérurgique du pays, qui emploie 7.000 personnes.

                        Comme quoi, le chantage à l'emploi marche pour les grands groupes internationaux. Le géant de l'acier ArcelorMittal a obtenu ce qu'il voulait en Algérie. Après avoir frolé le dépôt de bilan en janvier, la filiale locale du géant mondial de l'acier a annoncé, début avril, la signature d'un accord de financement stratégique avec la Banque extérieure d'Algérie (BEA) en vue de moderniser son usine sidérurgique d'Annaba (extrême est algérien).
                        La plus grande banque publique algérienne a été autorisée par le gouvernement a racheté la dette d'ArcelorMittal Annaba (extrême est algérien) auprès de la Société Générale Algérie, filiale du groupe bancaire français, d'un montant de 140 millions d'euros. Pour obtenir ce prêt, ArcelorMittal n'a pas hésité à brandir la menace du dépôt de bilan.

                        En cessation de paiement
                        Le 8 janvier dernier, son directeur général s'était déplacé au Tribunal d'El Hadjar (banlieue d'Annaba), où sont basés l'usine sidérurgique et son siège social, pour déclarer l'entreprise en cessation de paiement. L'annonce avait rapidement fait réagir le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia. "L'Etat algérien n'assistera pas sans réagir à la disparition du complexe sidérurgique d'El Hadjar", avait-il expliqué, tout en dénonçant le chantage du géant mondial de l'acier, qui selon lui, voulait obtenir ce prêt, sans fournir les garanties nécessaires à la BEA.

                        Mais le gouvernement a dû se résoudre à ouvrir son portefeuille pour éviter que les 7.000 salariés de l'unique complexe sidérurgique du pays aillent grossir les rangs des chômeurs. Dans un contexte local marqué par la multiplication des émeutes sociales et au moment où le vent de la révolte populaire souffle sur le monde arabe.

                        ArcelorMittal récidiviste
                        ArcelorMittal Annaba avait déjà obtenu en septembre, la reconduction de la convention d'investissement signé avec le gouvernement en 2001 lors du rachat du complexe sidérurgique d'El Hadjar à l'Etat. Cette convention octroie des avantages fiscaux et parafiscaux et un prix du gaz administré à la filiale locale du géant de l'acier.

                        Le géant mondial de l'acier compte investir 480 millions d'euros sur cinq ans pour porter ses capacités de production à 2,4 millions de tonnes en 2015 contre un million de tonnes actuellement. La demande locale actuellement de 3 millions de tonnes par an passera à 7 millions de tonnes en 2014, selon les prévisions officielles.

                        par Hamid Guemache, Tribue, 05/04/2012

                        Commentaire


                        • #13
                          Le géant de l'acier avait menacé le gouvernement, fragilisé par la multiplication des émeutes, de fermer l'unique site sidérurgique du pays, qui emploie 7.000 personnes.



                          Point de vue du journaliste
                          Menacer de fermer et puis le dernier passage

                          Le géant mondial de l'acier compte investir 480 millions d'euros sur cinq ans pour porter ses capacités de production à 2,4 millions de tonnes en 2015 contre un million de tonnes actuellement. La demande locale actuellement de 3 millions de tonnes par an passera à 7 millions de tonnes en 2014, selon les prévisions officielles.
                          Avec ou sans Arcelor, le site ne sera jamais fermé.Il y en aura d'autre a part l'etat qui seraient interessé de se l'offrir

                          Commentaire


                          • #14
                            «État», «droit» et «souveraineté» sont des mots qui n'ont aucune réalité à ce niveau d'échange ou de négociation.
                            Ça marche pour toi ou moi, mais pas quand il s'agit d'autres gabarits capables de sortir la grosse artillerie.
                            En tout cas ils ont poussé quelqun comme Sawiris a abondonner sa filiale Telecom

                            Il voulait se la jouer tenace, mais il est tombé avec gabarits capable de sortir la grosse artillerie

                            Commentaire


                            • #15
                              arcelor mittal geant mondial investit en algerie, et compte y developer sa production

                              voila ce qu'il faut retenir

                              ... la caravane passe ...

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X