L’agence de notation internationale soutient que l'économie marocaine présente encore quelques failles qui en «expliqueraient la vulnérabilité». Celle-ci serait portée par un petit nombre de secteurs cycliques, notamment l'agriculture et le tourisme, ce qui laisse la performance économique du pays tributaire de facteurs externes et exposée à l'évolution des prix de l'immobilier. En ce qui concerne les risques attenants au secteur bancaire marocain, l’agence estime que les actifs des grandes banques restent concentrés autour de l’accès aux dépôts de détail, en grande partie non rémunérés, y compris ceux des expatriés marocains. D’autre part, le ratio dépôts sur crédits du système bancaire enregistre une baisse constante, en raison des dépôts disponibles, qui ne peuvent plus s'adapter à la taille croissante et au rythme des activités de prêt, ce qui peut présenter des problèmes de liquidité à moyen terme.
Par LesEchos.ma
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