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Le secteur regroupe environ 500 unités, dont 190 sont affiliées à la FMCI (Fédération marocaine du conseil et d’ingénierie).
En Afrique du Nord et au Moyen-Orient, le marché est estimé à plus de 2 milliards d’euros par an.
Les dirigeants d’entreprises marocaines commencent à prendre conscience de la place du conseil comme l’un des moteurs-clés d’une croissance «structurée».
L’implantation et l’effervescence des cabinets conseil au Maroc est une réalité qui pousse à réfléchir.
En effet, l’un des facteurs ayant contribué à l’implantation des cabinets étrangers et la naissance de cabinets locaux n’est autre que le retournement du marché international.
Ce dernier a accéléré l’arrivée massive de cabinets étrangers au Maroc à partir de 2008.
La raison est simple : les Etats-Unis et l’Europe étant en pleine crise économique, les cabinets conseil ont été contraints de chercher d’autres horizons. Le Maroc constituait l’Eldorado, vu son engagement dans une forte dynamique de développement et les gros chantiers structurants. En fait, lorsque le marché s’assèche en Europe, le Maroc suscite de l’intérêt.
De plus, les dirigeants d’entreprises marocaines commencent à prendre conscience de la place du conseil comme l’un des moteurs-clés d’une croissance «structurée» et ressentent de plus en plus le besoin d’être accompagnés par des professionnels dans le positionnement de leurs activités, l’amélioration de leur compétitivité et l’optimisation de leur performance.
Le Maghreb, un marché à fort potentiel
En Afrique du Nord et au Moyen-Orient, le marché est estimé à plus de 2 milliards d’euros par an, dont le tiers dans le secteur des télécoms, et son potentiel de croissance sera supérieur à 20 % dans les années à venir. Le Maroc, devenu un hub pour les implantations au Maghreb et en Afrique Subsaharienne, constitue le marché le plus mature, suivi de la Tunisie et de l’Algérie.
A Casablanca, Tunis, Alger, les implantations de cabinets conseil et d’audit se multiplient. Une tendance qui n’a échappé ni aux
«Big Four» ni à leurs concurrents. Ils ont tous identifié, le Maghreb comme une cible prometteuse, d’abord en suivant leurs clients (banques, énergies, telecom etc …) dans leurs implantations, puis en s’y installant à leur tour.
Au Maroc, les cabinets conseil ont fait leur apparition au milieu des années 90 avec les privatisations et les réformes macroéconomiques imposées par les organismes internationaux. Au fil des années, de grands groupes se sont constitués et d’autres cabinets étrangers connus pour leur expertise se sont positionnés comme cabinets de niche et ultra specialisée ( RH, CRM etc ). Aujourd’hui, le secteur regroupe environ 500 unités, dont 190 sont affiliées à la FMCI (Fédération marocaine du conseil et d’ingénierie). La plupart des entreprises (70%) sont concentrées dans les régions de Rabat (41%) et de Casablanca (26%).
Les services financiers, premiers clients
Depuis plusieurs années, les banques se dirigent vers l'activité conseil principalement pour répondre à une demande de la part des clients, cherchant à identifier leurs avantages concurrentiels. Ainsi, le conseil a été développé grâce aux réflexions menées sur les facilités du banquier à disposer d'une source d'informations privilégiées. De plus, le conseil bancaire est né d'un recentrage vers les besoins des entreprises clientes des banques et une amélioration de la productivité (nouvelles activités : bancassurance, investment banking, gestion de patrimoine…)..
Le conseil constitue un nouveau relais de croissance du fait des solutions à haute valeur ajoutée. À présent, les banques ont abouti à une diversité de la palette des services rendus à l'entreprise qui constituent un avantage certain. Cette évolution amène le banquier à sortir de son rôle de prêteur pour faire bénéficier son client de ses compétences financières (analyses financières pertinentes et conseils sur la rentabilité des entreprises).
Par M.Wellouk
FINANCE NEWS MA
En Afrique du Nord et au Moyen-Orient, le marché est estimé à plus de 2 milliards d’euros par an.
Les dirigeants d’entreprises marocaines commencent à prendre conscience de la place du conseil comme l’un des moteurs-clés d’une croissance «structurée».
L’implantation et l’effervescence des cabinets conseil au Maroc est une réalité qui pousse à réfléchir.
En effet, l’un des facteurs ayant contribué à l’implantation des cabinets étrangers et la naissance de cabinets locaux n’est autre que le retournement du marché international.
Ce dernier a accéléré l’arrivée massive de cabinets étrangers au Maroc à partir de 2008.
La raison est simple : les Etats-Unis et l’Europe étant en pleine crise économique, les cabinets conseil ont été contraints de chercher d’autres horizons. Le Maroc constituait l’Eldorado, vu son engagement dans une forte dynamique de développement et les gros chantiers structurants. En fait, lorsque le marché s’assèche en Europe, le Maroc suscite de l’intérêt.
De plus, les dirigeants d’entreprises marocaines commencent à prendre conscience de la place du conseil comme l’un des moteurs-clés d’une croissance «structurée» et ressentent de plus en plus le besoin d’être accompagnés par des professionnels dans le positionnement de leurs activités, l’amélioration de leur compétitivité et l’optimisation de leur performance.
Le Maghreb, un marché à fort potentiel
En Afrique du Nord et au Moyen-Orient, le marché est estimé à plus de 2 milliards d’euros par an, dont le tiers dans le secteur des télécoms, et son potentiel de croissance sera supérieur à 20 % dans les années à venir. Le Maroc, devenu un hub pour les implantations au Maghreb et en Afrique Subsaharienne, constitue le marché le plus mature, suivi de la Tunisie et de l’Algérie.
A Casablanca, Tunis, Alger, les implantations de cabinets conseil et d’audit se multiplient. Une tendance qui n’a échappé ni aux
«Big Four» ni à leurs concurrents. Ils ont tous identifié, le Maghreb comme une cible prometteuse, d’abord en suivant leurs clients (banques, énergies, telecom etc …) dans leurs implantations, puis en s’y installant à leur tour.
Au Maroc, les cabinets conseil ont fait leur apparition au milieu des années 90 avec les privatisations et les réformes macroéconomiques imposées par les organismes internationaux. Au fil des années, de grands groupes se sont constitués et d’autres cabinets étrangers connus pour leur expertise se sont positionnés comme cabinets de niche et ultra specialisée ( RH, CRM etc ). Aujourd’hui, le secteur regroupe environ 500 unités, dont 190 sont affiliées à la FMCI (Fédération marocaine du conseil et d’ingénierie). La plupart des entreprises (70%) sont concentrées dans les régions de Rabat (41%) et de Casablanca (26%).
Les services financiers, premiers clients
Depuis plusieurs années, les banques se dirigent vers l'activité conseil principalement pour répondre à une demande de la part des clients, cherchant à identifier leurs avantages concurrentiels. Ainsi, le conseil a été développé grâce aux réflexions menées sur les facilités du banquier à disposer d'une source d'informations privilégiées. De plus, le conseil bancaire est né d'un recentrage vers les besoins des entreprises clientes des banques et une amélioration de la productivité (nouvelles activités : bancassurance, investment banking, gestion de patrimoine…)..
Le conseil constitue un nouveau relais de croissance du fait des solutions à haute valeur ajoutée. À présent, les banques ont abouti à une diversité de la palette des services rendus à l'entreprise qui constituent un avantage certain. Cette évolution amène le banquier à sortir de son rôle de prêteur pour faire bénéficier son client de ses compétences financières (analyses financières pertinentes et conseils sur la rentabilité des entreprises).
Par M.Wellouk
FINANCE NEWS MA
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