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Christine Lagarde sans concession avec les Grecs

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  • Christine Lagarde sans concession avec les Grecs

    Par Olivia Derreumaux


    La directrice générale du FMI estime que les Grecs ont trop profité de la situation.


    La directrice générale du FMI estime que les Grecs ont une part de responsabilité dans leur situation. Elle leur demande de payer leurs impôts et déclare être bien plus compatissante à l'égard des enfants d'Afrique.

    Intransigeante. Dans une interview au quotidien britannique The Guardian, Christine Lagarde estime que les Grecs ont une part de responsabilité dans la situation qui est la leur aujourd'hui. Évoquant les problèmes d'évasion fiscale, fléau de la péninsule hellénique, le directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) estime que les Grecs, pour solutionner leurs problèmes, devraient «commencer par s'entraider collectivement» en «payant tous leurs impôts».

    Plus d'accès aux services publics
    Depuis deux ans, le pays est régulièrement touché par de vastes mouvements de grève et de protestation contre les mesures d'austérité imposées par la «troïka» BCE/UE/FMI, afin de restaurer les finances publiques. Pour Christine Lagarde, les parents et citoyens qui se plaignent des conséquences des coupes budgétaires drastiques, notamment pour leurs enfants, vont trop loin. «Les parents sont responsables non? Donc les parents doivent payer leurs impôts», explique-t-elle, interrogée sur les difficultés quotidiennes rencontrées par les citoyens. Beaucoup d'entre eux se plaignent en effet de ne plus avoir accès aux services publics.

    «En ce qui concerne les Grecs, je pense aussi à tous ces gens qui essaient tout le temps d'échapper aux taxes», répond sans concession l'ancienne ministre française de l'Économie et des Finances. «Je pense plus à ces jeunes enfants dans un petit village du Niger qui vont deux heures par jour à l'école, partageant une chaise pour trois, et qui rêvent d'avoir une bonne éducation. Je pense à eux tout le temps. Car j'estime qu'ils ont encore plus besoin d'aide que les gens à Athènes», poursuit-elle.

    Leçon de civisme
    Par cette leçon de morale et de civisme, la dirigeante de l'institution internationale entend faire comprendre aux Grecs que le bon temps est passé et «que l'heure est venue de rembourser». Mais alors que les élections législatives du 6 mai ont abouti à une impasse politique, pas sûr que son auditoire accepte ce discours sans sourciller. Les derniers sondages montrent que le pays, qui s'apprête à voter de nouveau dans trois semaines, se montre encore indécis et que la probabilité d'un vote anti-austérité domine.

    D'ici là, le FMI fait donc monter la pression en plaçant le lutte contre la corruption et l'évasion fiscale au cœur de son discours. Fin 2011, un rapport d'experts grecs chiffrait à 13 milliards d'euros le coût annuel de la corruption dans le pays. Trois mois plus tard, le ministre de la santé avait alarmé ses concitoyens sur les fraudes aux aides sociales: 111 millions d'euros en 2011, rien que dans la santé. Et pour les retraites, le chiffre grimpe à 800 millions d'euros. Aucune raison donc, pour Christine Lagarde, de faire de cadeau. La dirigeante qui conclut que les termes du plan de rigueur imposé au pays en février dernier ne seront pas assouplis. Celui-ci, chiffré à 130 milliards d'euros, prévoit en contrepartie une baisse de 22 % du salaire minimum et de 40 % de celui des fonctionnaire, ainsi que l'embauche de nouveaux inspecteurs des impôts pour lutter contre la fraude fiscale (entre autres).
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    L'habitude est une seconde nature!
    Ils ont rejoint la zone euro en trichant et maintenant ils veulent que les autres payent les dettes qu'ils on contractés!...
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      Ils ont rejoint la zone euro en trichant et maintenant ils veulent que les autres payent les dettes qu'ils on contractés!...
      Les Européens ont intégré la Grèce à l'Europe pour des raisons uniquement politiques sous prétexte que c'est le «berceau de la démocratie».
      Ils connaissaient très bien la situation socio-économique de ce pays. Qu'ils assument maintenant...
      Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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      • #4
        les européens sont en train de renier leur histoire basée sur l'héritage grec
        les grec ne sont pas responsable de la crise mondiale , ni des déboires des banques, ni des.....

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        • #5
          La directrice générale du FMI estime que les Grecs ont trop profité de la situation.
          les banques qui prêtent à taux usuriers profitent encore mieux de la situation.

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          • #6
            http://tempsreel.nouvelobs.com/econo...-d-europe.html

            Les députés grecs parmi les mieux payés d'Europe.... elle a bon dos la mondialisation.


            bon c'est une vaste fumisterie cette grèce et encore plus ceux qui l'ont rattaché à l'u.e sous prétexte qu'elle inventât les bases de la démocratie mais ces neuneus savent-ils aux moins que les grecs d'aujourd'hui n'ont aucuns rapport avec celle de l'antiquité à l'instar les égyptiens d'aujourd'hui avec les pharaons... d'hier.
            "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
            W.C

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            • #7
              «En ce qui concerne les Grecs, je pense aussi à tous ces gens qui essaient tout le temps d'échapper aux taxes», répond sans concession l'ancienne ministre française de l'Économie et des Finances.
              les français sont surtaxés, littéralement harcelés par le fisc. les français sont parmi les plus taxés d'Europe. et alors? ça a résolu quelque chose? ça a empêché la crise?

              «Je pense plus à ces jeunes enfants dans un petit village du Niger qui vont deux heures par jour à l'école, partageant une chaise pour trois, et qui rêvent d'avoir une bonne éducation. Je pense à eux tout le temps.
              ça, c'est grâce au FMI.

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